Palmarès du 4ème prix Jean-Claude Eicher pour le développement de la recherche en éducation

Le prix de l’Association Jean-Claude Eicher pour le développement de la recherche en éducation récompense, tous les 2 ans, des travaux de jeunes chercheurs ou d’étudiants de master.

Le jury de ce 4ème prix était composé de chercheurs et d’enseignements-chercheurs spécialistes de l’éducation : Jean Bourdon (IREDU-CNRS), Thierry Chevaillier (IREDU-Université de Bourgogne), Marc Demeuse (Université de Mons), Jean-François Giret (IREDU-Université de Bourgogne), Magali Jaoul (BETA-CNRS), Jean-Jacques Paul (URDSE –Université Royale de Droit et des Sciences Economiques de Phnom Penh, Cambodge), Xavier Pons (LARGOTEC- Université Paris Est), Nadir Altinok (BETA-Université de Lorraine), Jean-Bernard Raséra (IREDU-CNRS), Georges Solaux (IREDU-Université de Bourgogne).

Il a dû évaluer 18 travaux académiques de différentes disciplines (principalement en sciences économiques, sciences de l’éducation et sociologie, mais également ethnologie, géographie sociale, psychologie et sciences politiques), mais dont le thème commun était l’éducation. Les critères qui ont motivé le choix du jury ont été la qualité scientifique du travail, son originalité et sa contribution à un renouvellement des analyses dans le domaine de l’éducation. Exceptionnellement, du fait de la grande qualité des travaux reçus, le jury a décidé en plus de l’attribution du prix Jean-Claude Eicher, doté de 3000 euros, de décerner 3 mentions spéciales sur des travaux qui ont particulièrement attiré son attention.

Le prix Jean-Claude Eicher a été attribué à Mademoiselle Nelly Rakoto Tiana pour sa thèse de sciences économiques, soutenue à l’Université Paris XIII, sur la demande d’éducation à Madagascar. Ce travail analyse les difficultés d’accès et de maintien dans le système éducatif d’une partie des enfants malgaches, notamment en zone rurale. La thèse souligne en particulier l’importance du temps de trajet pour accéder à l’école ainsi que les effets contrastés du « confiage » des enfants, c’est-à-dire le placement des enfants dans une famille d’accueil, phénomène important à Madagascar.

Les trois autres travaux, mentionnés par le jury, sont :

  • la thèse de sociologie de Mademoiselle Sophie Orange sur les aspirations d’études des étudiants de BTS, soutenue à l’université de Poitiers,
  • la thèse de Monsieur Kaspar Burger, sur les conséquences de l’éducation pré-maternelle en Suisse sur le développement des enfants, soutenue à l’Université de Fribourg.
  • la thèse de Monsieur Alain Patrick Nkenge Nkenge, sur les effets de la politique de recrutement des enseignements non permanents en Afrique non Francophone, soutenue à l’Université Zurich, en cotutelle avec l’université de Bourgogne.
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