Samuel Charmillot, lauréat du 5ème prix Jean-Claude Eicher pour le développement de la recherche en éducation

Le prix de l’Association Jean-Claude Eicher pour le développement de la recherche en éducation récompense, tous les 2 ans, des travaux de jeunes chercheurs.

Cette année, le jury état composé de : Nadir Altinok (BETA-Université de Lorraine), Jean Bourdon (IREDU-CNRS) Thierry Chevaillier (IREDU-Université de Bourgogne), Marc Demeuse (Université de Mons), Marie Duru-Bellat (Sciences Po Paris et IREDU), André Giffard (IREDU-Université de Bourgogne),Jean-François Giret (IREDU-Université de Bourgogne), Géraldine Farges (IREDU-Université de Bourgogne),Magali Jaoul (BETA-CNRS), Jean-Jacques Paul (Université de Galatasaray),Denis Meuret (IREDU-Université de Bourgogne),Benoit Millot (Consultant en éducation), Xavier Pons (LARGOTEC- Université Paris Est), Cathy Perret (IREDU-Université de Bourgogne), Jean-Bernard Raséra (IREDU-CNRS), Nelly Rakoto Tiana (Banque Mondiale), Georges Solaux (IREDU-Université de Bourgogne)

 

Il a dû évaluer 11 thèses de différentes disciplines (principalement en sciences économiques, sciences de l’éducation, sociologie et sciences politiques), mais dont le thème commun était l’éducation. Les critères qui ont motivé le choix du jury ont été la qualité scientifique du travail, son originalité et sa contribution à un renouvellement des analyses dans le domaine de l’éducation. Pour cette cinquième édition, la qualité des travaux a été jugée exceptionnelle par l’ensemble du jury,

 

Le 5ème prix Jean-Claude Eicher a été attribué à Samuel Charmillot, pour sa thèse de Sciences de l’Education soutenue à l’Université de Genève et intitulée : “Ségrégation et inégalités scolaires:le cas de l’enseignement secondaire à Genève”.

Ce travail, dirigé par Georges Felouzis, avait pour objectif d’analyser notamment l’impact de la ségrégation sur les inégalités scolaires dans l’enseignement secondaire, entre les établissements mais également entre les classes. Il montre à partir de méthodes et de données originales portant sur le canton de Genève, que les ségrégations entre établissements peuvent prendre des proportions considérables entre les natifs les plus favorisés et les migrants les plus défavorisés. La thèse souligne cependant que la plus grande partie de la ségrégation se construit au niveau la classe, du fait de regroupement des élèves dans des classes séparées sur la base de leur niveau scolaire. Ces regroupements accentuent encore les inégalités ex ante en fonction du niveau socioéconomique et du statut migratoire. Les natifs les plus favorisés tirent avantage du fait qu’ils sont dans des établissements et des classes qui les isolent des élèves en difficulté, tandis que les migrants de milieu modeste se retrouvent dans des environnements qui regroupent les élèves les plus faibles au plan scolaire, avec toutes les conséquences négatives que cela suppose au plan des apprentissages.

 

L’annonce du prix a été faite en présence du Président de l’Université de Bourgogne, M. Alain Bonnin.

 

Annonce du prix en presence du President Alain Bonnin

 L’annonce du lauréat du Prix Eicher 2014, par M. Jean-François Giret, directeur de l’IREDU, en présence de M. Alain Bonnin, Président de l’Université de Bourgogne, et de M. Benoit Millot, Président de l’AJCEDU. La photo projetée est celle de M. Jean-Claude Eicher.

 

 

 

Laureat prixJCE 2014

Samuel Charmillot, félicité par Benoit Millot, président de l’AJCEDU, sous le regard de Vincent Eicher

 

Les lauréats des 5 Prix Eicher étaient : Magali Jaoul (2006), Nadir Altinok (2008), Xavier Pons (2010), Nelly Rakoto Tiana (2012) et Samuel Charmillot (2014)

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