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La construction des inégalités dans l’enseignement supérieur et la recherche : colloque du RESUP – ENS de Lyon, 14-15 octobre 2021

Présentation

L’année 2020 a remis la question des inégalités au cœur des débats sur l’enseignement supérieur et la recherche. En révélant les profondes disparités au sein de la population étudiante, la pandémie de Covid-19 nous a rappelé que les universités demeuraient un lieu de production et de reproduction des inégalités sociales. Dans le même temps, en annonçant un accroissement de la compétition dans le financement de la recherche, le passage de la loi de programmation pour la recherche (LPR) a également ranimé des débats sur les inégalités entre chercheurs et institutions. L’actualité nous a aussi rappelé que si ces inégalités sont construites sur le temps long et qu’elles reflètent des inégalités plus générales – sociales, territoriales, de genre, etc. –, elles sont aussi façonnées par des décisions politiques ou des événements historiques, comme l’actuelle pandémie ou la crise économique de 2008.

Organisé avec le soutien du Réseau d’études sur l’enseignement supérieur (RESUP), ce colloque vise à interroger la construction des inégalités dans l’enseignement supérieur et dans la recherche. En croisant différents regards disciplinaires (histoire, sociologie, géographie, sciences de l’éducation, science politique, sociolinguistique, économie…), il s’agit de saisir ces inégalités dans toutes leurs dimensions, en s’intéressant tout aussi bien aux trajectoires étudiantes, aux effets des pratiques pédagogiques, aux problématiques de genre, aux politiques de mise en concurrence des chercheurs ou des laboratoires, aux fractures qui traversent la profession académique, ou encore aux hiérarchies de prestige entre diplômes et établissements.

Programme

Télécharger le programme (pdf)


JEUDI 14 OCTOBRE – matin


9h-10h : accueil des participants et participantes, hall du bâtiment Buisson

10h-11h15 : Ouverture du colloque et conférence d’introduction (salle de conférence D8001)

  • Vincent CARPENTIER (University College London, Institute of Education)

    « Persistances et transformations des inégalités dans l’enseignement supérieur : une comparaison des systèmes français et britannique (1920-2020) »

11h15-11h30 : pause-café

11h30-13h – Sessions parallèles 1

  • 1A – Les temps longs de la démocratisation universitaire (salle D8-003)
    • Gaëlle GOASTELLEC (Université de Lausanne)

      « Citoyenneté et accès à l’Université : repenser les inégalités dans le temps long »
    • Marco TARALLO (Université de Florence et Université Polytechnique Hauts de France) :

      « La démocratisation et de la massification de l’institution universitaire entre 1968 et 1980 »
  • 1B – L’excellence académique, ses gagnants et ses perdants (salle D8-006)
    • Julien GOSSA (Université de Strasbourg)

      « Avez-vous déjà vu… La distribution du PIA ? Le PIA, des moyens en plus ou un moyen de plus ? »
    • Camille VERGNAUD (Université Grenoble Alpes)

      « Subir et porter la mise en compétition : Vécus et pratiques de personnels en responsabilité à l’université Paris Nanterre »

13h-14h30 : pause déjeuner


JEUDI 14 OCTOBRE – après-midi


14h30-16h – Sessions parallèles 2

  • 2A- L’innovation pédagogique, un facteur de la réussite étudiante ? (salle D8-001)
    • Maud AIGLE (Université de Bordeaux)

      « L’innovation pédagogique rend-elle l’université plus juste ? Le cas d’une initiative locale en faveur de l’égalité des chances »
    • Julie TREMOUREUX (Le Mans Université)

      « Inégalité de réussite en licence et remédiation pédagogique : quelle efficience du PIA Thélème de Le Mans Université ? »
  • 2B – Les inégalités dans la recherche au prisme de la concurrence internationale (salle D8-006)
    • Hélène VEILLARD (Université Paris Saclay)

      « Obtenir une bourse de l’European Research Council en histoire en France : se construire une identité de « chercheur.e d’excellence » ?
    • Thomas VERET (Université Sorbonne Nouvelle)

      « Comment peut-on faire de la recherche en Afrique ? Chercheurs et chercheuses africaines face aux inégalités structurelles »
  • 2C – Des réformes controversées : les politiques de différenciation du système académique (salle D8-003)
    • Aliénor BALAUDÉ (Sciences Po et Université de Lille)

      « Sélectionner aujourd’hui pour dessiner les inégalités de demain : le cas des “concepts d’avenir” de l’Initiative pour l’excellence allemande (2005-2012) »
    • Coline SOLER (ENS Paris Saclay)

      « Analyser les luttes autour de la production d’idées dans le champ syndical universitaire : le cas de la LPR »

16h-16h30 : pause-café

16h30-18h – Sessions parallèles 3

  • 3A – Enseignement supérieur et construction des inégalités de genre (salle D8-003)
    • Magali JAOUL-GRAMMARE (CNRS, CEREQ et Université de Strasbourg)

      « Stéréotypes de genre : une analyse empirique sur les choix d’orientation et la perception du prestige social des professions »
    • Amélie PUCHE (Université d’Artois et Université de Lausanne)

      « La construction des inégalités genrées dans les filières universitaires à la fin du XIXe siècle »
  • 3B – Contester la mise en œuvre des réformes de la recherche et du supérieur(salle D8-006)
    • Annabelle ALLOUCH (Université de Picardie Jules Verne) et Delphine ESPAGNO-ABADIE (Sciences Po Toulouse)

      « Comment j’ai traîné mon Université en justice : Contestation du jugement scolaire et judiciarisation de l’accès à l’enseignement supérieur français au temps de Parcoursup. »
    • Audrey HARROCHE (Sciences Po)

      « Résister au gouvernement par les inégalités »

VENDREDI 15 OCTOBRE – matin


9h30-12h / 10h30-12h – Sessions parallèles 4

  • 4A – 9h30-12h – La crise sanitaire, révélateur ou accélérateur des inégalités dans le supérieur ? (salle D8-001)
    • Myriam BARON et Sophie BLANCHARD (Université Paris Est Créteil)

      « Trajectoires étudiantes, crise sanitaire et inégalités : ce que disent les étudiants de l’Université Paris-Est Créteil et de l’Université Paris-Nanterre »
    • Stéphanie MIGNOT GÉRARD (Université Paris Est Créteil), Christine MUSSELIN (CNRS et Sciences Po) et Aline WALTZING (Sciences Po)

      « Inégalités de ressources et de statuts : quel impact sur la réponse des établissements à la crise Covid ? »
    • Laura PÉAUD (Université Grenoble Alpes)

      « Enseigner à distance : de l’exacerbation des inégalités, de la mise à l’épreuve des corps et des pratiques pédagogiques »
  • 4B – 10h30-12h – La professionnalisation des formations est-elle synonyme d’ouverture sociale ? (salle D8-006)
    • Ines ALBANDEA , Géraldine FARGES, Loïc SZERDAHELYI et Faustine VALLET GIANNINI (Université de Bourgogne Franche-Comté)

      « La préprofessionnalisation aux métiers de l’enseignement : un dispositif d’ouverture sociale ?

      Profil des étudiant·es AED Prépro et usages du dispositif »
    • Arnauld BERTHOUX et Sophie BOUTILLIER (Université du Littoral-Côte d’Opale)

      « L’alternance dans l’enseignement supérieur, vers la réduction des inégalités d’accès à l’enseignement supérieur et à l’emploi »

12h-13h30 – Pause déjeuner


VENDREDI 15 OCTOBRE – après-midi


13h30-15h – Sessions parallèles 5

  • 5A – Politiques publiques et dispositifs de lutte contre les inégalités dans le supérieur (salle D8-001)
    • Anissa BENAISSA (Conférence Permanente Egalité Diversité)

      « « La bonne conscience des universités ? » L’institutionnalisation paradoxale des missions égalité femmes-hommes »
    • Axelle HYPOLITE MARTIN (Université Paul-Valéry Montpellier)

      « La lutte contre les inégalités sociales dans l’enseignement supérieur : du CSO aux CROUS, un exemple d’action publique »
  • 5B – De si petits mondes. La fermeture sociale des formations d’élite (salle D8-006)
    • Lisa LAURENCE (Université Paris Dauphine)

      « Inégalités discrètes et indiscrètes au sein des formations en finance »
    • Lucile BELDA (Université de Versailles – Saint Quentin en Yvelines)

      « La faculté de juger : diversité de recrutement et enjeux méritocratiques à l’École Nationale de la Magistrature »

15h30-17h – Sessions parallèles 6

  • 6A – Différenciation des filières de formation et construction des inégalités étudiantes (D8-001)
    • Arnaud PIERREL (ENS Paris)

      « Des “sous-ingénieurs” sous statut apprenti ? La construction de l’inégalité de la valeur du diplôme ingénieur selon la voie de formation en France »
    • Mélanie SARGEAC (Université Paris Nanterre)

      « La différenciation socio-scolaire des trajectoires des étudiants inscrits en droit en Île-de-France : rôle de l’orientation post-bac et effet établissement. »
  • 6B – Une collégialité en trompe l’œil ? Titulaires et non-titulaires dans le monde de la recherche (salle D8-006)
    • Pierre BATAILLE (Université Grenoble Alpes), Nicky LEFEUVRE (Université de Lausanne) et Marie SAUTIER (Université de Lausanne et Sciences Po)

      « Une citoyenneté académique de seconde zone ? Le genre de l’expérience postdoctorale dans le contexte suisse contemporain »
    • Marianne LE GAGNEUR, Julie RODRIGUES LEITE et Océane SIPAN (EHESS)

      « Cher-e collègue » ? Le déménagement d’un laboratoire de sciences sociales révélateur des inégalités entre doctorant-es et enseignant-es chercheur-euses

Informations pratiques

Le colloque aura lieu le 14 et le 15 octobre 2021 à l’ENS de Lyon, sur le campus Descartes(Métro ligne B, Station Debourg, direct depuis la gare de La Part Dieu) au rez-de-chaussée du bâtiment D8 « Ferdinand Buisson ». Le principal accès du bâtiment se situe au 19 allée de Fontenay, 69007 Lyon.Il est possible d’assister au colloque dans la limite des places disponibles, en écrivant à l’avance pour s’inscrire à l’adresse : resup@ens-lyon.fr

Partenaires

Un colloque du RESUP organisé avec le soutien de l’ENS de Lyon, du laboratoire Triangle (UMR CNRS 5206) et du Laboratoire de l’Education (UAR CNRS 3773)

Le RESUP a été créé en 2002 pour animer des travaux de sciences sociales sur l’enseignement supérieur et la recherche dans une perspective pluridisciplinaire. Sa vocation est de favoriser la mise en commun de ressources intellectuelles et pratiques permettant aux chercheurs travaillant sur ces questions de se rencontrer et de confronter leurs résultats, de faire connaître leurs travaux de la communauté scientifique française et des acteurs politiques et administratifs qui élaborent ou mettent en œuvre des politiques dans ce domaine, mais aussi d’acquérir une meilleure visibilité au niveau international.

Conseil scientifique du RESUP

  • Présidente : Emmanuelle Picard (Triangle/LLE, ENS de Lyon)
  • Membres : Jérôme Aust (CSO, CNRS-FNSP), Myriam Baron (Géographie-Cités, UPEC), Julien Barrier (Triangle/LLE, ENS de Lyon), Marianne Blanchard (CERTOP, U. de Toulouse), Vincent Carpentier (Centre for Global Higher Education, UCL Institute of Education), Cécile Crespy (LASSP, Science Po Toulouse), Gabriel Galvez-Behar (IRHIS, U. de Lille), Gaële Goastellec (ISS, UNIL), Michel Grossetti (LISST, CNRS), Christelle Lison (U. Sherbrooke), Christine Musselin (CSO, CNRS), Sophie Orange (Centre nantais de sociologie, U. de Nantes), Pedro Texeira (Centro de Investigação em Políticas do Ensino Superior, U. de Porto).

Comité d’organisation du colloque à l’ENS de Lyon pour le RESUP

Julien Barrier, Florie Bresteaux, Emmanuelle Picard

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Présentation

L’année 2020 a remis la question des inégalités au cœur des débats sur l’enseignement supérieur et la recherche. En révélant les profondes disparités au sein de la population étudiante, la pandémie de Covid-19 nous a rappelé que les universités demeuraient un lieu de production et de reproduction des inégalités sociales. Dans le même temps, en annonçant un accroissement de la compétition dans le financement de la recherche, le passage de la loi de programmation pour la recherche (LPR) a également ranimé des débats sur les inégalités entre chercheurs et institutions. L’actualité nous a aussi rappelé que si ces inégalités sont construites sur le temps long et qu’elles reflètent des inégalités plus générales – sociales, territoriales, de genre, etc. –, elles sont aussi façonnées par des décisions politiques ou des événements historiques, comme l’actuelle pandémie ou la crise économique de 2008.

Organisé avec le soutien du Réseau d’études sur l’enseignement supérieur (RESUP), ce colloque vise à interroger la construction des inégalités dans l’enseignement supérieur et dans la recherche. En croisant différents regards disciplinaires (histoire, sociologie, géographie, sciences de l’éducation, science politique, sociolinguistique, économie…), il s’agit de saisir ces inégalités dans toutes leurs dimensions, en s’intéressant tout aussi bien aux trajectoires étudiantes, aux effets des pratiques pédagogiques, aux problématiques de genre, aux politiques de mise en concurrence des chercheurs ou des laboratoires, aux fractures qui traversent la profession académique, ou encore aux hiérarchies de prestige entre diplômes et établissements.

Programme

Télécharger le programme (pdf)


JEUDI 14 OCTOBRE - matin


9h-10h : accueil des participants et participantes, hall du bâtiment Buisson

10h-11h15 : Ouverture du colloque et conférence d’introduction (salle de conférence D8001)

  • Vincent CARPENTIER (University College London, Institute of Education)
    « Persistances et transformations des inégalités dans l’enseignement supérieur : une comparaison des systèmes français et britannique (1920-2020) »

11h15-11h30 : pause-café

11h30-13h – Sessions parallèles 1

  • 1A - Les temps longs de la démocratisation universitaire (salle D8-003)
    • Gaëlle GOASTELLEC (Université de Lausanne)
      « Citoyenneté et accès à l’Université : repenser les inégalités dans le temps long »
    • Marco TARALLO (Université de Florence et Université Polytechnique Hauts de France) :
      « La démocratisation et de la massification de l’institution universitaire entre 1968 et 1980 »
  • 1B - L’excellence académique, ses gagnants et ses perdants (salle D8-006)
    • Julien GOSSA (Université de Strasbourg)
      « Avez-vous déjà vu… La distribution du PIA ? Le PIA, des moyens en plus ou un moyen de plus ? »
    • Camille VERGNAUD (Université Grenoble Alpes)
      « Subir et porter la mise en compétition : Vécus et pratiques de personnels en responsabilité à l’université Paris Nanterre »

13h-14h30 : pause déjeuner


JEUDI 14 OCTOBRE - après-midi


14h30-16h – Sessions parallèles 2

  • 2A- L’innovation pédagogique, un facteur de la réussite étudiante ? (salle D8-001)
    • Maud AIGLE (Université de Bordeaux)
      « L’innovation pédagogique rend-elle l’université plus juste ? Le cas d’une initiative locale en faveur de l’égalité des chances »
    • Julie TREMOUREUX (Le Mans Université)
      « Inégalité de réussite en licence et remédiation pédagogique : quelle efficience du PIA Thélème de Le Mans Université ? »
  • 2B - Les inégalités dans la recherche au prisme de la concurrence internationale (salle D8-006)
    • Hélène VEILLARD (Université Paris Saclay)
      « Obtenir une bourse de l’European Research Council en histoire en France : se construire une identité de « chercheur.e d’excellence » ?
    • Thomas VERET (Université Sorbonne Nouvelle)
      « Comment peut-on faire de la recherche en Afrique ? Chercheurs et chercheuses africaines face aux inégalités structurelles »
  • 2C - Des réformes controversées : les politiques de différenciation du système académique (salle D8-003)
    • Aliénor BALAUDÉ (Sciences Po et Université de Lille)
      « Sélectionner aujourd’hui pour dessiner les inégalités de demain : le cas des “concepts d’avenir” de l’Initiative pour l’excellence allemande (2005-2012) »
    • Coline SOLER (ENS Paris Saclay)
      « Analyser les luttes autour de la production d’idées dans le champ syndical universitaire : le cas de la LPR »

16h-16h30 : pause-café

16h30-18h – Sessions parallèles 3

  • 3A – Enseignement supérieur et construction des inégalités de genre (salle D8-003)
    • Magali JAOUL-GRAMMARE (CNRS, CEREQ et Université de Strasbourg)
      « Stéréotypes de genre : une analyse empirique sur les choix d’orientation et la perception du prestige social des professions »
    • Amélie PUCHE (Université d’Artois et Université de Lausanne)
      « La construction des inégalités genrées dans les filières universitaires à la fin du XIXe siècle »
  • 3B – Contester la mise en œuvre des réformes de la recherche et du supérieur(salle D8-006)
    • Annabelle ALLOUCH (Université de Picardie Jules Verne) et Delphine ESPAGNO-ABADIE (Sciences Po Toulouse)
      « Comment j’ai traîné mon Université en justice : Contestation du jugement scolaire et judiciarisation de l’accès à l’enseignement supérieur français au temps de Parcoursup. »
    • Audrey HARROCHE (Sciences Po)
      « Résister au gouvernement par les inégalités »

VENDREDI 15 OCTOBRE - matin


9h30-12h / 10h30-12h – Sessions parallèles 4

  • 4A – 9h30-12h - La crise sanitaire, révélateur ou accélérateur des inégalités dans le supérieur ? (salle D8-001)
    • Myriam BARON et Sophie BLANCHARD (Université Paris Est Créteil)
      « Trajectoires étudiantes, crise sanitaire et inégalités : ce que disent les étudiants de l’Université Paris-Est Créteil et de l’Université Paris-Nanterre »
    • Stéphanie MIGNOT GÉRARD (Université Paris Est Créteil), Christine MUSSELIN (CNRS et Sciences Po) et Aline WALTZING (Sciences Po)
      « Inégalités de ressources et de statuts : quel impact sur la réponse des établissements à la crise Covid ? »
    • Laura PÉAUD (Université Grenoble Alpes)
      « Enseigner à distance : de l’exacerbation des inégalités, de la mise à l’épreuve des corps et des pratiques pédagogiques »
  • 4B – 10h30-12h - La professionnalisation des formations est-elle synonyme d’ouverture sociale ? (salle D8-006)
    • Ines ALBANDEA , Géraldine FARGES, Loïc SZERDAHELYI et Faustine VALLET GIANNINI (Université de Bourgogne Franche-Comté)
      « La préprofessionnalisation aux métiers de l’enseignement : un dispositif d’ouverture sociale ?
      Profil des étudiant·es AED Prépro et usages du dispositif »
    • Arnauld BERTHOUX et Sophie BOUTILLIER (Université du Littoral-Côte d’Opale)
      « L’alternance dans l’enseignement supérieur, vers la réduction des inégalités d’accès à l’enseignement supérieur et à l’emploi »

12h-13h30 – Pause déjeuner


VENDREDI 15 OCTOBRE - après-midi


13h30-15h – Sessions parallèles 5

  • 5A – Politiques publiques et dispositifs de lutte contre les inégalités dans le supérieur (salle D8-001)
    • Anissa BENAISSA (Conférence Permanente Egalité Diversité)
      « "La bonne conscience des universités ?" L’institutionnalisation paradoxale des missions égalité femmes-hommes »
    • Axelle HYPOLITE MARTIN (Université Paul-Valéry Montpellier)
      « La lutte contre les inégalités sociales dans l’enseignement supérieur : du CSO aux CROUS, un exemple d’action publique »
  • 5B – De si petits mondes. La fermeture sociale des formations d’élite (salle D8-006)
    • Lisa LAURENCE (Université Paris Dauphine)
      « Inégalités discrètes et indiscrètes au sein des formations en finance »
    • Lucile BELDA (Université de Versailles – Saint Quentin en Yvelines)
      « La faculté de juger : diversité de recrutement et enjeux méritocratiques à l’École Nationale de la Magistrature »

15h30-17h – Sessions parallèles 6

  • 6A – Différenciation des filières de formation et construction des inégalités étudiantes (D8-001)
    • Arnaud PIERREL (ENS Paris)
      « Des “sous-ingénieurs” sous statut apprenti ? La construction de l’inégalité de la valeur du diplôme ingénieur selon la voie de formation en France »
    • Mélanie SARGEAC (Université Paris Nanterre)
      « La différenciation socio-scolaire des trajectoires des étudiants inscrits en droit en Île-de-France : rôle de l’orientation post-bac et effet établissement. »
  • 6B – Une collégialité en trompe l’œil ? Titulaires et non-titulaires dans le monde de la recherche (salle D8-006)
    • Pierre BATAILLE (Université Grenoble Alpes), Nicky LEFEUVRE (Université de Lausanne) et Marie SAUTIER (Université de Lausanne et Sciences Po)
      « Une citoyenneté académique de seconde zone ? Le genre de l’expérience postdoctorale dans le contexte suisse contemporain »
    • Marianne LE GAGNEUR, Julie RODRIGUES LEITE et Océane SIPAN (EHESS)
      « Cher-e collègue » ? Le déménagement d’un laboratoire de sciences sociales révélateur des inégalités entre doctorant-es et enseignant-es chercheur-euses

Informations pratiques

Le colloque aura lieu le 14 et le 15 octobre 2021 à l’ENS de Lyon, sur le campus Descartes(Métro ligne B, Station Debourg, direct depuis la gare de La Part Dieu) au rez-de-chaussée du bâtiment D8 « Ferdinand Buisson ». Le principal accès du bâtiment se situe au 19 allée de Fontenay, 69007 Lyon.Il est possible d’assister au colloque dans la limite des places disponibles, en écrivant à l’avance pour s’inscrire à l’adresse : resup@ens-lyon.fr

Partenaires

Un colloque du RESUP organisé avec le soutien de l’ENS de Lyon, du laboratoire Triangle (UMR CNRS 5206) et du Laboratoire de l’Education (UAR CNRS 3773)

Le RESUP a été créé en 2002 pour animer des travaux de sciences sociales sur l’enseignement supérieur et la recherche dans une perspective pluridisciplinaire. Sa vocation est de favoriser la mise en commun de ressources intellectuelles et pratiques permettant aux chercheurs travaillant sur ces questions de se rencontrer et de confronter leurs résultats, de faire connaître leurs travaux de la communauté scientifique française et des acteurs politiques et administratifs qui élaborent ou mettent en œuvre des politiques dans ce domaine, mais aussi d’acquérir une meilleure visibilité au niveau international.

Conseil scientifique du RESUP

  • Présidente : Emmanuelle Picard (Triangle/LLE, ENS de Lyon)
  • Membres : Jérôme Aust (CSO, CNRS-FNSP), Myriam Baron (Géographie-Cités, UPEC), Julien Barrier (Triangle/LLE, ENS de Lyon), Marianne Blanchard (CERTOP, U. de Toulouse), Vincent Carpentier (Centre for Global Higher Education, UCL Institute of Education), Cécile Crespy (LASSP, Science Po Toulouse), Gabriel Galvez-Behar (IRHIS, U. de Lille), Gaële Goastellec (ISS, UNIL), Michel Grossetti (LISST, CNRS), Christelle Lison (U. Sherbrooke), Christine Musselin (CSO, CNRS), Sophie Orange (Centre nantais de sociologie, U. de Nantes), Pedro Texeira (Centro de Investigação em Políticas do Ensino Superior, U. de Porto).

Comité d’organisation du colloque à l’ENS de Lyon pour le RESUP

Julien Barrier, Florie Bresteaux, Emmanuelle Picard

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