Liste des publications 2017

17001. Guégnard, C., & Perret, C. (2017a). La réussite vue par des élèves de primaireCahiers pédagogiques, (534), 64‑65.

Comment les élèves se représentent-ils la réussite? Voici un éclairage apporté par la collaboration entre l’lrédu (Institut de recherche sur l’éducation) et les enseignantes de l’unique école primaire de Couternon, un petit village de Bourgogne de 1700 habitants

17002. Duguet, A., Pérez, W., & Morlaix, S. (2017). L’évaluation de la perception et des pratiques d’enseignement numériques des enseignants universitaires : quels apports pour le pilotage du système universitaire ? Présenté à 29ème colloque international de l’ADMEE : l’évaluation, levier pour l’enseignement et la formation, organisé par l’ADMÉE Europe et AGROSUP Dijon, Dijon, 25-27 janvier 2017.

En France, la pédagogie universitaire est largement remise en question depuis plusieurs dizaines d’années (Bourdieu et Passeron, 1964 ; Bireaud, 1990 ; Felouzis, 2003 ; Bertrand, 2014). Différents auteurs évoquent d’ailleurs la nécessité de rénover cette dernière, cela en vue d’améliorer la qualité des formations et de favoriser la réussite étudiante (Raby, 2011 ; Paivandi, 2012 ; Bertrand, 2014). En conséquence, le gouvernement actuel ambitionne de rénover les pratiques pédagogiques en misant sur le numérique. Néanmoins, face à cette volonté de promouvoir le numérique, il est important de noter que la carrière des enseignants et leur reconnaissance par leurs pairs reposent principalement sur leurs activités de recherche. Ils se voient en outre confier une multiplicité de missions, liées à la recherche, à l’enseignement et aux tâches administratives. On peut alors se demander quelles en sont les répercussions sur leurs activités d’enseignement, et notamment sur leur investissement en matière de pratiques numériques pour enseigner. De ce fait, l’ambition de notre recherche est d’évaluer d’une part la perception des outils numériques par les enseignants et d’autre part les pratiques numériques mises en ouvre pour enseigner. Mais surtout, nous souhaitons montrer en quoi les résultats de cette évaluation peuvent constituer un outil pertinent de pilotage du système. Pour cela, nous avons réalisé une enquête par questionnaires, diffusée via internet, auprès de l’ensemble de la communauté d’une université française. Notre échantillon est constitué de 248 individus, soit un peu plus de 15 pour cent de la population visée initialement. De premiers résultats descriptifs, en lien avec cette enquête, seront présentés et mis en regard avec de précédents travaux parus dans la littérature scientifique, tels ceux de Trestini (2012). Par ailleurs, nous montrerons en quoi cette évaluation peut constituer un outil de réflexion en matière de politique éducative.

17003. Solaux, G., & Huguenin, J.-M. (2017). L’évaluation partenariale comme condition d’efficacité de l’évaluation. Présenté à 29ème colloque international de l’ADMEE : l’évaluation, levier pour l’enseignement et la formation, organisé par l’ADMÉE Europe et AGROSUP Dijon, Dijon, 25-27 janvier 2017.

Sur  la  base  d’évaluations  de  l’enseignement  primaire  du  canton  de  Genève  qui  se  sont  déroulées  de 3 septembre  2008  à  décembre  2012,  il  est  possible  de dégager  quelques  caractéristiques  de  l’évaluation partenariale.  Les  contextes :  Entre  fin  2005  et  juin  2008  le  canton  de  Genève  conçoit  un  nouveau fonctionnement de l’enseignement primaire. Il est prévu qu’un Observatoire du nouveau fonctionnement de l’enseignement primaire opérera de 2008 à 2012. Les résultats des évaluations sont communiqués à la Commission de fonctionnement qui propose à la direction générale de l’enseignement primaire (DGEP) des évolutions  d’organisation.  Une  relation  partenariale  s’est  ainsi  installée  entre  les  différents  acteurs.  Une définition  partenariale  et  démocratique  des  normes de  l’évaluation :  Chaque  action  est  évaluée  à  l’aune des  critères  d’autonomie,  d’efficacité,  d’efficience,  d’équité,  d’encadrement  hiérarchique  et  de concertation. Il s’agissait d’évaluer les objets à l’aune de ce que des acteurs sociaux avaient jugé comme bon  pour  ce  système.  La  transparence  des  objets,  méthodes  et  résultats  de  l’évaluation :  Les  objets  à évaluer  étaient  définis  par  les  partenaires,  les  méthodes  d’évaluation  leur  étaient  communiquées  avant l’évaluation  proprement  dite,  et  les  résultats  des évaluations  leur  étaient  présentés  et  discutés  en Commission. Le partage des savoirs et la formation réciproque des partenaires : La nécessité d’expliquer, en les rendant opérationnelles dans le processus de décision, les méthodes et techniques d’évaluation, fit progresser les partenaires qui ont bénéficié de ces informations qui s’apparentent à de réelles formations. Conclusion et remarques finales. Toutefois, la démarche partenariale connaît des limites, car la lassitude et le  stress  exprimés  par  les  enseignants  les plus  anciens dans  le  métier  lors  des enquêtes  montrent que le système  connaît  une  marge  de  flexibilité  et  d’adaptation  qui  va  s’amenuisant  avec  l’empilement  des réformes,  et  il  faut  permettre  aux  acteurs  d’assimiler  et  de  s’approprier  le  sens  commun  des  réformes entreprises

17004. Le Mener, M., Meuret, D., & Morlaix, S. (2017). Les inégalités sociales au sein du système éducatif : quels apports des évaluations PISA ? Présenté à 29ème colloque international de l’ADMEE : l’évaluation, levier pour l’enseignement et la formation, organisé par l’ADMÉE Europe et AGROSUP Dijon, Dijon, 25-27 janvier 2017.

L’ampleur  considérable  des  inégalités  sociales  de  performances  scolaires  interroge  fortement  l’équité de l’école. Nous cherchons dans ce travail à mettre en lumière les facteurs de l’accroissement récent de ces inégalités  par  le  biais  d’indicateurs  disponibles  dans  les  données  des  enquêtes  PISA.  En  particulier, ce travail  porte  sur  les  facteurs  de  l’accroissement  des  inégalités  sociales  qui  affectent  les  compétences  en mathématiques  entre  2003  et  2012,  telles  que  PISA  les  mesure.  Les  mathématiques  étant  le  domaine évalué  de  façon  prédominante  ces  années-là,  la  mesure  de  l’évolution  des  performances  entre  ces  deux dates  repose  en  effet  sur  des  bases  plus  robustes  dans  ce  domaine  que  dans  les  deux  autres.  Nous présentons  d’abord  la  façon  dont  est  mesurée  l’influence  du  milieu  social  sur  la  performance  dans l’enquête  PISA,  puis  l’accroissement  de  cette  influence  entre  2003  et  2012.  Nous  nous  interrogeons ensuite sur la façon dont on peut expliquer cet accroissement, d’abord en nous demandant s’il a été plus fort  pour  certaines  catégories  d’élèves  (Qui  ?)  puis  en  nous  demandant  quelles  caractéristiques  de  la scolarité  des  élèves  ou  de  leur  milieu  social  pourraient  en  être  responsables  (Quoi  ?).  Au  regard  des évaluations PISA, nous interrogeons les mesures politiques à privilégier pour améliorer l’équité du système éducatif  français.  Sont  mobilisés  des  facteurs  externes  à  l’école  et  des  facteurs  internes.  Notre  analyse souligne  la  responsabilité  de  l’école  dans  l’accroissement  des  inégalités  scolaires  dans  le  sens  où  l’école convertit,  davantage  qu’auparavant,  des  inégalités sociales  qui,  elles,  ont  peu  évolué,  en  inégalités d’apprentissage. En témoignent, entre autres, le rôle de la ségrégation entre établissements ou encore, de 5 facteurs culturels, en particulier l’importance de la possession de livres au domicile familial.

17005. Bennacer, H. (2017a). Caractéristiques  socio-écologiques  des  résidences  universitaires,  réussite  aux  études  et formation de l’amitié. Présenté à 29ème colloque international de l’ADMEE : l’évaluation, levier pour l’enseignement et la formation, organisé par l’ADMÉE Europe et AGROSUP Dijon, Dijon, 25-27 janvier 2017.

De  par  leur  importance  dans  la  vie  estudiantine,  la  résidence  universitaire  et  son  environnement  ont beaucoup suscité l’intérêt des chercheurs (e.g. Blackburn, 2003 ; Eckert, 2012 ; Genoud, 2008 ; Kelly, 2015, Rahimi, 2015). A ce propos, force est de constater que les investigations demeurent presque inexplorées en  France  et  sont  rares  dans  les  pays  francophones.  Nous  étudions  dans  ce  travail,  auprès  de  260 étudiants, les effets des caractéristiques socio-écologiques des résidences universitaires sur la réussite et la formation  de  l’amitié.  Un  modèle  théorique  fut  développé.  Il  comporte  quatre  type  de caractéristiques physico-environnementales  (d’ordre  distal)  :  architecturales représentées  dans  l’étude  par  le  type  de résidence  (traditionnelle,  conventionnée), contextuelles à  l’aide  de  l’emplacement  (en  dehors  du  centre-ville,  à  l’intérieur), organisationnelles à  travers  la  taille  de  l’établissement  et collectives.  Celles-ci concernent les pourcentages de filles et d’étudiants issus de familles favorisées, moyennes et défavorisées. Ce  modèle  porte  aussi  sur  le  climat  social  de  la  résidence  (composante  intermédiaire)  évalué  par  six mesures  :  Cohésion,  Concurrence,  Intellectualité,  Organisation,  Respect  et  Ouverture  d’esprit  (Echelle de l’environnement social de la résidence universitaire, EESRU, Bennacer, 2005). La formation de l’amitié et la réussite  aux  études  furent  estimées,  respectivement,  par  le  nombre  d’amis  et  le  degré  de  réussite  aux études  (en  échec,  rattrapage,  réussite).  Nous  avons  analysé  les  résultats  à  l’aide  du  coefficient  rBP,  et 7 appliqué  ensuite  une  analyse  en  pistes  causales  (sur  une  partie  des  variables).  Un  modèle  structural  est obtenu  sur  les  déterminants  socio-écologiques  de  la  réussite  aux  études  et  la  formation  de  l’amitié.  Il permet  d’expliquer,  respectivement,  81  pour cent  et  45  pour cent  de  la  variance.  Les  caractéristiques  physico-environnementales  de  la  résidence  agissent  directement  sur  les  critères,  et  indirectement  à  travers  les dimensions du  climat  social  qui  jouent  un  rôle  intermédiaire  important.  La  formation de  l’amitié,  dans  la résidence universitaire, inhibe la réussite aux études.

17006. Danner, M., & Perret, C. (2017). Formation  initiale  des  maîtres  :  quelle  professionnalisation  selon  les  étudiants  ? Comparaison des modèles français de formation simultané et séquentiel. Présenté à 29ème colloque international de l’ADMEE : l’évaluation, levier pour l’enseignement et la formation, organisé par l’ADMÉE Europe et AGROSUP Dijon, Dijon, 25-27 janvier 2017.

Cette  communication  propose  une  réflexion  sur  la  professionnalisation  des  étudiants  se  destinant  au professorat des écoles. Elle s’appuie sur les points de vue étudiants recueillis dans des enquêtes réalisées en Bourgogne en 2012 et 2016 lors de l’évaluation de la formation et des enseignements de master 2. Les premiers  ayant  bénéficié  d’une  formation  avec  les  ex-IUFM  et  les  seconds  avec  les  actuels  ESPE,  la confrontation  des  informations  permet  ainsi  une  comparaison  des  modèles  de  formation  intégré  et simultané  via  une  analyse  des  représentations  estudiantines  sur  la  qualité  de  la  formation.  Après  avoir présenté l’évolution de l’offre de formation entre ces deux générations d’étudiants se préparant au métier d’enseignant  en  école  primaire,  l’étude  pointe  deux  principaux  résultats  constants  entre  les  deux générations  d’étudiants.  En  montrant  la  cohérence  du  cursus  choisi  par  les  étudiants  avec  leur  projet professionnel  s  et  leur  engagement  important  dans  la  formation,  l’étude  souligne  aussi  les  logiques différenciées  selon  la  génération  et  le  modèle  de  formation  considérés.  Alors  même  que  nombre d’indicateurs  sur  la  qualité  de  la  formation  sont  largement  positifs,  elle  révèle  également  des  formes récurrentes d’insatisfaction des étudiants de ces deux générations sur la professionnalisation attendue, à l’image  d’un  constant  récurent  et  massif  en  France.  L’analyse  des  discours  des  étudiants  souligne  que, comme leurs ainés de l’IUFM, les étudiants de l’ESPE restent focalisés dans leurs représentations sur une dualité  entre  les  enseignements  universitaires  et  la  pratique  de  terrain.  Dans  les  représentations estudiantines, la professionnalisation se limite ainsi à l’expérience d’une situation concrète et non, comme le  souhaiteraient  les  réformes  institutionnelles,  à  l’acquisition  d’une  autonomie  professionnelle  dont  les stages ne sont qu’un élément constitutif.

17007. Bonnard, C., Giret, J.-F., & Sauvageot, C. (2017). Quels effets du passage en RASED sur le parcours scolaire des élèves ? Présenté à 29ème colloque international de l’ADMEE : l’évaluation, levier pour l’enseignement et la formation, organisé par l’ADMÉE Europe et AGROSUP Dijon, Dijon, 25-27 janvier 2017.

Depuis  leur  création  en  1990,  les  Réseaux  d’Aides  Spécialisées  aux  Élèves  en  Difficultés  (Rased)  ont  fait l’objet de très peu d’étude alors que leur efficacité a souvent été questionnée dans le débat public. Dans cette  communication,  nous  proposons  d’essayer  d’évaluer  l’impact  du  passage  en  Rased  en  CP  sur  la réussite scolaire de ces élèves. Les données utilisées sont issues du Panel primaire 1997 réalisé par la DEPP interrogeant  une  cohorte  de  10000  élèves  rentrés  en  CP  en  septembre  1997.  Nous  soulignons,  tout d’abord, un certain flou dans les critères d’orientation au sein des Rased. Ce ne sont pas toujours les élèves en plus grande difficulté scolaire et comportementale qui bénéficient de ce dispositif. Par ailleurs, utilisant une  méthode  d’appariement,  nos  résultats  révèlent  un  effet  négatif  du  passage  en  Rased  sur  la  réussite scolaire  des  élèves.  À  caractéristiques  comparables,  les  élèves  ayant  bénéficié  du  Rased  en  CP  ont  uneprobabilité  plus  forte  de  redoubler  leur  CP  et  obtiennent  des  résultats  significativement  plus  faibles  aux évaluations  de  CE2  par  rapport  aux  élèves  non  passés  par  ce  dispositif.  Nous  montrons  également  que l’impact  du  Rased  est  particulièrement  négatif  pour  les  élèves  qui  présentaient  à  l’entrée  en  CP  des difficultés  scolaires  et  comportementales  moindres.  Notre  étude  montre  l’intérêt  de  l’évaluation  de  ces dispositifs d’aides spécialisées dans le cadre des politiques éducatives de lutte contre l’échec scolaire.

17008. Perret, C., & Émorine, A. (2017). Qualité des enseignements selon les étudiants au regard des relations entre des équipes pédagogiques et un centre de soutien à l’enseignement : le cas de l’université de Bourgogne. Présenté à 29ème colloque international de l’ADMEE : l’évaluation, levier pour l’enseignement et la formation, organisé par l’ADMÉE Europe et AGROSUP Dijon, Dijon, 25-27 janvier 2017.

Dans  le  cadre  des  réflexions  sur  le  développement  des  centres  de  soutien  à  l’enseignement,  cette communication  s’intéresse  aux  relations  administratives  entre  les  équipes  pédagogiques  et  un  tel  centre (le  CIPE  à  l’université  de  Bourgogne)  durant  les  évaluations  obligatoires  et  systématiques  d’EEE  qui relèvent  de  ses  missions.  L’objectif  est  d’étudier les  résultats  de  l’EEE  au  regard  des  relationsadministratives  en  intégrant  des  informations  sur  les  équipes  pédagogiques  concernées  et  la  nature  du dispositif d’EEE choisi parelles. Plus précisément, cette étude est née d’une conception des personnels du CIPE  selon  laquelle  lorsque  des  difficultés  administratives  existent  avec  une  formation,  ces  difficultés  se cumulent durant l’année et on peut s’attendre à des résultats en termes d’EEE moins favorables pour cette formation.  L’analyse  est  réalisée  pour  84  formations  de  Licence  et  DUT  pour  lesquelles  l’EEE  était obligatoire  et  systématique  en  2015-16,  à  partir  d’une  une  série  d’indicateurs  sur  1)  les  relations administratives  entre  le  CIPE  et  les  formations,  2)  les  formations,  3)  la  nature  de  l’EEE  choisie  par le responsable de formation et 4) les résultats de l’EEE. Elle mobilise les réponses de plus de 2500 étudiants pour plus de 1600 enseignements. Les résultats de cette communication fourniront ainsi des éléments de réflexion  sur  l’implantation  de  l’EEE  et  pourront  alimenter  les  débats  sur  1)  les désorganisations administratives  et  pédagogiques  dans  certaines  formations  et  2)  les  oppositions  à  l’égard  de  l’EEE largement  documentées  par  ailleurs  en explorant  une  dimension  originale,  à  savoir  celle  du  refus  de l’évaluation en raison d’une perception négative des enseignements par les étudiants souvent connue par les équipes pédagogiques par d’autres canaux que des enquêtes auprès des étudiants.

17009. Zamo, W., & Bennacer, H. (2017). L’éducation à la citoyenneté en classe : prescriptions officielles et analyse des pratiques éducatives des enseignants. Présenté à 29ème colloque international de l’ADMEE : l’évaluation, levier pour l’enseignement et la formation, organisé par l’ADMÉE Europe et AGROSUP Dijon, Dijon, 25-27 janvier 2017.

Depuis  trois  décennies,  le  rôle  de  l’école  en  matière  de  l’éducation  à  la  citoyenneté  fait  l’objet  de débats sociopolitiques en  France  (André, 2014 ;  Fillion, 2012;  Piema Mikobi,  2014  ; Vitiello,  2008). Ces débats se sont  intensifiés  davantage  avec  les  récents  événements  tragiques,  relatifs  au  terrorisme,  qui  ont profondément  touché  la  communauté  nationale.  Pourtant,  l’importance  accordée  à  l’éducation  à  la citoyenneté  a  suscité  peu  d’études,  et  encore  moins  de  recherches  empiriques  (Bozec,  2016).  Ce  travailexamine les prescriptions officielles, relatives à l’éducation à la citoyenneté en classe, II vise à déterminer la mesure selon laquelle les pratiques éducatives, déclarées par les professeurs, répondent à ce propos aux recommandations du ministère de l’Education nationale. Il permet, aussi, d’identifier les déterminants des  dites  pratiques  citoyennes.  L’échantillon  porte  sur  107 professeurs.  L’examen  des  textes  officiels  et l’exploitation  des  13  entretiens  ont permis  de  retenir  sept  facteurs,  qui  ont  fait  l’objet  d’une  élaboration d’échelles à l’issue de la passation du questionnaire (Apha de Cronbach variant entre .48 et .75). Cinq facteurs ou échelles portent sur les pratiques éducatives relatives à la discussion (6 items), la coopération (3 items), la solidarité (3 items), la responsabilisation (3 items) et la gestion des problèmes scolaires (3 items). Deux autres  échelles  concernent  les difficultés  de  mise en  ouvre  des  dites  pratiques,  relatives  au  contexte organisationnel (5 items) et au non-respect d’autrui (4 items). L’analyse descriptive des facteurs montre que seule  environ  la  moitié  des  enseignants  s’oriente  vers  les pratiques  prescrites  officiellement.  Le  principal déterminant  de  chacune  de  ces dernières  se  rapporte  aux  difficultés  organisationnelles.  Ces  pratiques dépendent également des caractéristiques socioprofessionnelles des enseignants et sociogéographiques 13 de l’école. La présente recherche constitue un premier essaie d’instrumentalisation des pratiques éducatives « citoyennes », sous forme d’outils pouvant servir à l’évaluation et l’autoévaluation des enseignants.

17010. Solaux, G., Berthaud, J., Giret, J.-F., & Béduwé, C. (2017). Étudier et travailler tout au long de ses études universitaires en France. Présenté à 29ème colloque international de l’ADMEE : l’évaluation, levier pour l’enseignement et la formation, organisé par l’ADMÉE Europe et AGROSUP Dijon, Dijon, 25-27 janvier 2017.

Une enquête en ligne et des interviews ciblés menés tous les ans pendant trois ans permettent d’étudier la relation complexe existant entre activité rémunérée et poursuite d’études. L’enquête en ligne est réalisée sur un panel de 9341 étudiants composé d’étudiants de L1, L2, L3 et Licence professionnelle représentatif de  la  population  française  parente.  Ce  panel  est  issu  de  l’enquête  Conditions  De  Vie  (CDV)  de l’Observatoire  national  de  la  Vie  étudiante  (OVE)  2013  et  est  interrogé  successivement  en  2014  (4619 réponses),  2015  (3049  réponses)  et  2016  (2693  réponses).  Chaque  vague  de  réponses  est  pondérée  de façon à limiter les biais dus aux non réponses. L’exploitation des données 2014 et 2015 est disponible, celle de 2016 est en cours. Les points suivants seront exposés sur la base de projections de tableaux pptx : 18pour cent des étudiants exercent une activité rémunérée de façon récurrente (14pour cent depuis trois ans, 4pour cent depuis deux ans).  5pour cent  sont  salariés  récents,  14pour cent  intermittents  occasionnels,  23pour cent  intermittents  fréquents.  41pour cent  n’ontjamais travaillé. Les aménagements d’horaires existant peu, les étudiant sont amenés à manquer des cours ou des TD, y compris obligatoires, ou encore à diminuer leur temps d’études. Des analyses toutes choses égales par ailleurs (modèles type Probit) permettent d’analyser les effets nets de l’activité rémunérée pour les  salariés  récurrents  :  Impact  négatif  sur  les  résultats,  isolement,  stress ;  Les  avantages  :  Expérience professionnelle et sociale, CV étoffé, acquisition de compétences organisationnelles ; Les entretiens semi-directifs permettent de confirmer que l’association études – activité rémunérée est d’autant plus difficile à gérer  que  l’étudiant  dispose  de  peu  ou  d’aucune  aide ;  Des  abandons  d’études  se  produisent  alors  mais également des retours en formation notamment sous la forme de l’apprentissage ou de l’alternance (avecrémunération  associée).  L’activité  rémunérée  agit  en  sus  comme  un  déclencheur  ou  un  révélateur  de tensions  :  tensions  d’ordre  budgétaire  découlant  des  besoins  financiers ;  tensions  d’ordre  vocationneldécoulant du rapport à la formation et à l’emploi des étudiants

17011. Fanchini, A. (2017). Les compétences sociales des élèves sont-elles évaluées par les enseignants ? Présenté à 29ème colloque international de l’ADMEE : l’évaluation, levier pour l’enseignement et la formation, organisé par l’ADMÉE Europe et AGROSUP Dijon, Dijon, 25-27 janvier 2017.

Les compétences sociales, désormais intégrées au Socle commun en France et dont la place est réaffirmée dans le nouveau Socle commun de connaissances, de compétences et de culture, semblent influencer les parcours scolaires et professionnels des individus et exercer un effet sur la transmission et la définition des savoirs scolaires (Gendron, 2007 ; Heckman et Kautz, 2012 ; OCDE, 2015 ; Duru-Bellat, 2015). Etudier les parcours des individus et les facteurs de réussite peut commencer dès l’école primaire, niveau de scolarité qui intéresse cette recherche, et pour lequel la réussite est sanctionnée principalement par la notation et le jugement des enseignants. Bien que ce jugement ne soit pas uniquement fondé sur les seules performances scolaires des élèves, il reste néanmoins relativement conforme à la valeur scolaire des élèves, tout en reposant également sur la  » valeur sociale  » des élèves (Bressoux, 2003). Les indicateurs de cette  » valeur sociale  » des élèves jugée par les enseignants comprennent ainsi des caractéristiques intrinsèques aux élèves, relevant de leur profil sociodémographique et scolaire mais également de leurs comportements. Nous pouvons alors nous demander si l’évaluation faite par les enseignants tient compte de ces compétences sociales qui se traduisant en termes de comportements interindividuels et intra-individuels. Concernant le protocole d’enquête mené pour cette recherche, une évaluation générale du niveau académique en début d’année scolaire ainsi qu’une appréciation chiffrée en début et en fin d’année, ont été données par les enseignants de 855élèves de l’ancien cycle III (CE2/CM1/CM2) composant notre échantillon. Ces mêmes élèves ont été interrogés en début et en fin d’année scolaire à l’aide d’un questionnaire d’auto-évaluation de différentes compétences sociales et comportements qualifiés, d’après la littérature, d’intra-individuels et d’interindividuels. Les analyses présentées renseignent sur la prise en compte par les enseignants, des compétences sociales et autres comportements, dans l’évaluation du niveau scolaire de leurs élèves. Ce travail permet ainsi d’apporter des éléments de compréhension aux facteurs d’évaluation des enseignants

17012. Barouni, M., & Zamel, E. (2017). Higher Education Institutions Quality and Graduate Wages in Tunisia. Présenté à Fourth Lisbon Research Workshop on Economics, Statistics and Econometrics of Education,  organisé par le CEMAPRE (Centre for Applied Mathematics and Economics), Lisbonne, 26-27 janvier 2017. Consulté à l’adresse http://cemapre.iseg.ulisboa.pt/educonf/4e3/files/Posters/Barouni.pdf

We  estimate  the  effect  of  university  characteristics  on  the  return  to  higher  education  in  Tunisia. We use a variety of administrative data from the Ministry of Higher Education and Research, the Ministry  of  Vocational  Training  and  Employment  and  the  National  Social  Security  Fund.  We consider  econometric  approaches  based  on  multilevel  modeling,  which  distinguishes  more precisely between the effects of individual factors and institutional factors on earnings. Our findings confirm the relationship between the income and some university characteristics such as  the  number  of  permanent  teachers,  the  selectivity  of  the  higher  learning  institutions  at  the academic orientation, and the unemployment rates of the previous generations.

17013. Bonnard, C., Giret, J.-F., & Sauvageot, C. (2017). Quels effets du passage en Rased sur le parcours scolaire des élèves ? Les documents de travail de l’IREDU, (2017‑1), 16. Consulté à l’adresse suivante

Depuis leur création en 1990, les Réseaux d’Aides Spécialisées aux Élèves en difficulté (Rased) ont fait l’objet de très peu d’études alors que leur efficacité a souvent été questionnée dans le débat public. Dans ce travail , nous proposons d’évaluer l’impact du passage en Rased en CP sur la réussite scolaire des élèves. Les données utilisées sont issues du Panel primaire 1997 , réalisé par la DEPP, interrogeant une cohorte de 10 000 élèves rentrés en CP en septembre 1997. Nous soulignons, tout d’abord, un certain flou dans les critères d’ orientation au sein des Rased : ce ne sont pas toujours les élèves en plus grande difficulté scolaire et comportementale qui bénéficient de ce dispositif. Par ailleurs, utilisant une méthode d’ appariement, nos résultats révèlent un effet négatif du passage en Rased sur la réussite scolaire des élèves. À caractéristiques comparables, les élèves ayant bénéficié du Rased en CP ont une probabilité plus forte de redoubler leur CP et obtiennent des résultats significativement plus faibles aux évaluations de CE2 par rapport aux élèves non passés par ce dispositif, surtout en mathématiques. Nous montrons également que l’impact du Rased est particulièrement négatif pour les élèves qui présentaient à l ’entrée en CP des difficultés scolaires et comportementales moindres. Notre étude souligne l’intérêt de l’évaluation de ces dispositifs d’aides spécialisées dans le cadre des politiques éducatives de lutte contre l’échec scolaire.

17014. Guégnard, C., & Perret, C. (2017). Quand les enfants dessinent la réussiteVivre le primaire30(1), 20‑23.

Cet article retrace l’expérience initiée par une collaboration entre l’IREDU, et toutes les enseignantes de l’école primaire de Couternon, un petit village de Bourgogne de 1700 habitants en France. Cette unique école de Couternon comporte tous les niveaux de l’école primaire française (soit cinq années) et compte six classes, dont l’une à double niveau, pour 127 enfants. Les enseignantes ont posé au même moment une question dans leur classe, « La réussite pour vous, c’est quoi ? », afin de faire parler individuellement les élèves, de recueillir leurs premières idées, avant de leur proposer de dessiner cette réussite. Les dessins ont été réalisés en trois ou quatre séances durant le mois de janvier 2014,sans possibilité de les emmener dans les familles. Les enseignantes ont aussi reporté les explications des enfants au dos du dessin, sauf pour les classes des grands, car ces élèves ont souvent explicité leur perception sur leur dessin par des bulles ou des mots.

17015. Meuret, D. (2017). La mauvaise discipline dans les classes françaises et quelques autres résultats de PISA 2015Les notes du conseil scientifique de la FCPE, (2), 5. Consulté à l’adresse fcpe-asso.fr/images/stories/fcpe/focus/NoteCS_no2.pdf

Le résultats de PISA 2015, pour la France, ressemblent à ceux de 2012 : la performance moyenne  de nos élèves -en sciences, en compréhension de l’écrit, en mathématiques -,  est proche de la moyenne des 34 pays de l’OCDE, ce qui s’observe depuis le  début des évaluations PISA. Mais ces performances sont distribuées de façon  nettement  inéquitable. D’abord parce que les inégalités entre élèves forts et  faibles sont particulièrement fortes en France, ensuite parce que les  inégalités de performance selon le milieu social sont les plus fortes de l’OCDE.  Les élèves qui passent les épreuves de PISA  répondent aussi à un questionnaire sur leur expérience scolaire.  En 2015, les élèves ont été interrogés sur  la discipline dans les classes où on apprend les sciences. Nous donnons ici les réponses à ce questionnaire qui portent sur ce que les  élèves vivent à l’école : la discipline dans la classe, le soutien qu’ils reçoivent de leurs enseignants, les relations qu’ils entretiennent  avec  eux  ainsi  que  sur  la  fréquence  des  contacts  entre parents et enseignants

17016. Morlaix, S., & Duguet, A. (2017). Les pratiques pédagogiques des enseignants du secondaire : l’éclairage des comparaisons internationalesEducation Comparée, (17), 127‑149.

L’objectif de cet article est de comparer, à l’appui des données de l’enquête internationale TALIS, les pratiques pédagogiques des enseignants du second degré de plusieurs systèmes éducatifs (France, Royaume-Uni, Corée du Sud et Finlande) et de proposer des modèles d’analyse de la structure de ces pratiques. Nous montrons qu’il existe une hétérogénéité des pratiques pédagogiques et que les différentes composantes des pratiques entretiennent entre elles des liens statistiquement forts, susceptibles de varier d’un système à l’autre.

17017. Guégnard, C., Giret, J.-F., Joseph, O., & Murdoch, J. (2017). Les situations de NEET dans les parcours d’insertion des jeunes en France. In J. Calmand, T. Couppié, & V. Henrard, Rendement éducatif, parcours et inégalités dans l’insertion des jeunes. Recueil d’études sur la Génération 2010 (p. 225‑246). Consulté à l’adresse http://www.cereq.fr/content/download/19236/167943/file/

Si la France a une part de NEET proche de la moyenne européenne, cette population est encore peu étudiée, notamment dans une perspective longitudinale. L’objet de cette recherche est d’analyser les difficultés d’accès à l’emploi ou de retour en formation

17018. Erard, C., & Guégnard, C. (2017). Ombres et lumières à propos des parcours d’insertion des jeunes de la filière STAPS. In J. Calmand, T. Couppié, & V. Henrard, Rendement éducatif, parcours et inégalités dans l’insertion des jeunes. Recueil d’études sur la Génération 2010 (p. 367‑384). Consulté à l’adresse http://www.cereq.fr/content/download/19236/167943/file/

La filière STAPS plébiscitée par les jeunes attire-t-elle une population singulière par comparaison avec l’ensemble des étudiants ? « Ordinaires » par leurs caractéristiques d’origine (sociale et scolaire), les sortant-e-s de STAPS n’en présentent pas …

17019. Chevaillier, T., & Duru-Bellat, M. (2017). Diploma Devaluation, The Ins and Outs. In J. C. Shin & P. Teixeira, Encyclopedia of International Higher Education Systems and Institutions (p. 5). Dordrecht: Springer.

17020. Erard, C., Guégnard, C., & Murdoch, J. (2017). Étudiant-e-s en STAPS, quels territoires de la réussite ? Présenté à « Comment se fabriquent des offres scolaires inégales ? », organisé par l’INED (Institut National d’Études Démographiques), le CIST (Collège des Sciences du Territoire) et l’Université Paris 7, Paris, 27 mars 2017.

17021. Giret, J.-F. (2017). El sistema de seguimiento de egresados en Francia. Encuesta de vida activa y red de universidades asociadas. Présenté à « Cuarto seminario del sistema de informacion de estudiantes, egresados y empleadores (SIEEE) », organisé par l’Universidad Autónoma de Chiapas, Tuxtla Gutiérrez (Mexico), 16 mars 2017.

17022. Garcia, S. (2017). Normes d’apprentissage et « pathologies » de la lecture. In S. Lemerle & C. Reynaud Paligot, La biologisation du social. Discours et pratiques. Nanterre: Presses universitaires de Paris Nanterre.

17023. Murdoch, J., Guégnard, C., Imdorf, C., & Koomen, M. (2017). Les parcours scolaires vers l’enseignement postsecondaire au prisme de la mobilité sociale et du genre en France et en Suisse. In C. Kamanzi, G. Goastellec, & F. Picard, L’envers du décor : massification de l’enseignement supérieur et justice sociale (p. 113‑134). Québec city: Presses de l’Université du Québec.

Les auteurs explorent les politiques de différenciation des parcours scolaires conduisant à l’enseignement supérieur et ses effets sur l’égalité des chances et la mobilité sociale en France et en Suisse. Ainsi, le parcours professionnel réussit à compense

17024. Zamo, W., & Bennacer, H. (2017). La qualité de vie à l’école élémentaire : étude  des facteurs déterminants. Présenté à 23ème Journée du Savoir, organisée par la JMFB (Jeunesse Musulmane de France en Bourgogne), Dijon, 21 mai 2017.

La qualité de la vie à l’école a fait l’objet de nombreux travaux de recherche (Giraudeau & Chasseigne, 2015 ; Obin & Daux-Garcia, 2015 ; Robin & Houdeville, 2013), dont certains l’ont étudié en relation avec l’éducation à la citoyenneté (Campbell, 2005 ; Torney-Purta et al., 2001). En France, cette relation a occupé une place importante dans le débat sur le rôle de l’Ecole en matière d’éducation à la citoyenneté, qui date depuis plus de trois décennies (André, 2014 ; Fillion, 2012 ; Mikobi, 2014 ; Vitiello, 2008). Le Ministère de l’Education Nationale (2013) recommande d’agir sur plusieurs facteurs déterminants de la qualité de vie à l’école et du climat scolaire dont le travail en équipe au sein de cette dernière, la coopération avec les familles, la collaboration avec les partenaires locaux ainsi que l’engagement et la participation des élèves. C’est autour de ces facteurs qu’il importe d’articuler les actions citoyennes. La présente recherche vise à déterminer la mesure selon laquelle les écoles s’orientent, d’après les enseignants, vers les quatre facteurs pour mieux répondre aux recommandations officielles. Elle permet, également, d’étudier les déterminants des dits facteurs. L’échantillon se compose de 107 enseignants de l’école élémentaire. Le questionnaire porte sur quatre échelles de mesure relatives aux déterminants de la qualité de la vie scolaire : le travail en équipe (10 items), la coopération avec les familles (5 items), la collaboration avec les partenaires locaux (4 items) ainsi que l’engagement et la participation des élèves (7 items), Les coefficients de consistance interne (Alpha de Cronbach) sont respectivement de 79, .61, .56 et .76. Nous avons aussi retenu, dans le questionnaire, les caractéristiques socioprofessionnelles de l’enseignant et celles sociogéographiques de l’école. Les premières concernent l’âge du professeur, son sexe, son expérience professionnelle (ou le nombre d’années qu’il a enseignées), son niveau d’étude, son statut (titulaire, contractuel, vacataire, stagiaire) et la réalisation ou non de la charge de directeur. Les secondes portent sur l’emplacement de l’école (centre-ville, en dehors) et le type d’établissement (non REP, REP), la composition socioprofessionnelle de l’école (pourcentages d’élèves issus de familles défavorisée, moyenne et favorisée) ainsi que l’effectif de la classe et celui de l’établissement scolaire. L’analyse descriptive des échelles indique qu’une majorité des professeurs de l’école déclare travailler en équipe dans leurs écoles, et que ces dernières engagent les élèves dans la réalisation des activités scolaires. Elle montre aussi qu’environ seulement la moitié des enseignants rapporte que leur école collabore avec les parents d’élèves et ses partenaires locaux. L’analyse des résultats indique, également, que les caractéristiques socioprofessionnelles de l’enseignant ne corrèlent avec aucun déterminant de la qualité de vie à l’école élémentaire. Cependant, la composition socioprofessionnelle de l’école est lié significativement (p <.05) à la coopération de cette dernière avec les familles. Au même niveau de significativité, l’emplacement de l’école se montre corrélé avec la collaboration avec les partenaires locaux.

17025. Bennacer, H. (2017b). Transmission des connaissances et apprentissages en éducation. Présenté à « Transmissions familiales et éducation », organisé par l’IUT Belfort-Montbéliard et le Laboratoire C3S, Belfort, 2 juin 2017.

Dès la fin du 18ème siècle, l’école républicaine en France s’est donnée pour mission principale la transmission à la génération future des connaissances et des savoirs. C’est ainsi que le ministère de l’Éducation s’est fait, longtemps, appeler ministère de l’Instruction Publique (1). Il a fallu attendre longtemps pour que cette mission devienne secondaire, surtout avec l’apparition des sciences nouvelles se consacrant à l’enfance (comme la psychanalyse, la psychologie et la pédiatrie). Le rôle essentiel de l’école n’est plus assimilable, selon les spécialistes de l’éducation et de l’enfance, à la transmission des connaissances. À notre époque, le professeur (tout comme les parents) ne peut plus se borner à inculquer des savoirs ni même forcer les élèves à les acquérir. Mais il doit plutôt accompagner ces derniers dans leurs progressions, tout en mettant les connaissances au service de leurs apprentissages et en leur y montrant l’utilité. Nous traitons, dans cette étude, de nombreuses questions sur l’évolution du rôle primordial de l’école en matière d’acquisition des apprentissages, l’appropriation des savoirs et des compétences par les enfants ainsi que sur les définitions données par des spécialistes de l’éducation aux mots  » apprendre  » et plus particulièrement à  » l’acte d’apprendre  » (relevant spécifiquement du mot apprentissage). Ce travail aiderait à mieux comprendre pourquoi les transmissions familiales sont-elles en panne, et comment les parents peuvent-ils s’inspirer des pratiques de l’école pour favoriser chez les enfants l’élaboration des connaissances.

17026. Jean Dassou, M. (2017). Les déterminants individuels du déclassement professionnel des diplômés de Master 2 (Mémoire de Master 2 Métiers de la recherche en éducation).

Cette recherche analyse les liens entre les caractéristiques individuelles des diplômés de Master 2 de l’université de Bourgogne et le déclassement professionnel. A partir de l’exploitation d’une base de données fournie par l’Observatoire de l’Étudiant et en se centrant sur les actifs 30 mois après la sortie du système  éducatif, ce texte met en avant les facteurs expliquant ces trajectoires. Nous montrons que le fait d’être boursier sur critères sociaux et d’être diplômé du domaine de formation Arts, Lettres, Langues augmentent le risque d’être déclassé. Concernant le déclassement subjectif, c’est également le statut de boursier qui permet d’expliquer l’état de déclassement ainsi que le domaine de formation des Arts, Lettres et Langues. Nous rapporterons la présence des femmes dans ce domaine comme explication du phénomène. Afin d’aller plus loin dans notre réflexion, nous mettrons en lumière le phénomène des individus déclassés objectivement mais qui n’ont pas le sentiment d’être déclassés. Nous observerons alors que ce phénomène peut avoir une explication à travers la satisfaction du contenu de l’emploi du diplômé. Si le contenu de son emploi le satisfait, il aura moins tendance à s’estimer déclassé alors même qu’objectivement il l’est.

17027. Rebiffé, J. (2017). L’effet de la perte d’emploi des parents sur le parcours scolaire de l’élève (Mémoire de Master 2 Métiers de la recherche en éducation).

Les études sociologiques mettent en avant l’impact significatif du milieu social de l’élève sur la construction des parcours scolaires. Les élèves ont par conséquent des parcours scolaires inégaux et ces inégalités sont principalement dues au milieu social d’origine de l’élève. L’origine sociale est principalement mesurée par la catégorie socioprofessionnelle des individus. Cependant, les carrières professionnelles des individus ne sont pas immuables, un certain nombre d’individu se voient  » déplacer  » devant changer de métier ou de rechercher un emploi. La période de chômage peut être synonyme de précarité, entraînant des difficultés financières. Mais au delà de 1’aspect financier, 1’expérience du chômage peut entraîner des difficultés psychologiques, provoquant une rupture avec le monde social et la sphère familiale, touchant particulièrement le conjoint et les enfants. Ainsi, nous pouvons nous demander quelles sont les répercussions d’une telle situation sur le parcours scolaire des enfants. Or quelles sont les trajectoires scolaires des élèves dont les parents sont « déplacés » ? Plus précisément, la recherche entreprise ici, se donne comme objectif de déterminer, toutes choses égales par ailleurs, l’effet d’une perte d’emploi des parents sur le parcours scolaire de l’enfant. En partant du postulat, que l’environnement socio-éducatif familial se voit modifier lors d’une perte d’emploi d’au moins un des parents, cette modification influencerait l’orientation de l’élève. Cet objectif fut réalisé en associant les apports de la sociologie de l’éducation et celle du travail, tout en cumulant deux méthodologies distinctes mais complémentaires. L’analyse exploratoire à travers les entretiens menés au près des étudiants de l’Université de Bourgogne révèle une modification du rapport au diplôme et au travail de la part des parents ayant connu ou connaissant une période de chômage. Quant à l’analyse plus explicative à l’aide du panel de 2007 (DEPP), elle montre que le rapport au diplôme et au travail, ou plus précisément le diplôme jugé le plus utile pour trouver un emploi est influencé (positivement)par la perte d’emploi d’au moins un des parents. De plus, le revenu mensuel est également influencé (négativement) par la perte d’emploi. Cependant, l’orientation envisagée par les parents ne semble pas affectée par la situation professionnelle des parents. Les résultats de cette étude mettent donc en lumière l’effet d’une perte d’emploi des parents sur l’environnement socio-éducatif familial. Plus largement, cette recherche révèle l’importance de prendre en considération le déplacement professionnel, et plus précisément la perte d’emploi des parents, pouvant engendrer une rupture sociale et familiale influençant le rapport au diplôme et au travail.

17028. Villaume, C. (2017). Diversité des pratiques de gestion du temps entre les enseignants de CM1. Influence des caractéristiques des élèves et des caractéristiques des enseignants (Mémoire de Master 2 Métiers de la recherche en éducation).

Cette recherche a été menée dans le but d’étudier les facteurs pouvant influencer une gestion du temps diversifiée entre enseignants. Les facteurs retenus pour proposer une réponse à cette question était d’une part. des caractéristiques des enseignants eux-mêmes: sexe, ancienneté et niveau d’études, et d’autre part des caractéristiques des élèves : sexe et niveau d’aptitudes scolaires. Pour vérifier les hypothèses de recherche, huit enseignants de CM1 (en classe en cours unique ou en classe double CE2-CM1 ou CM1-CM2) ont participé, chacun dans le cadre de séances d’observations réalisées au cours de deux demi-journées et d’un entretien semi-directif. Les résultats ont confirmé la diversité d’une gestion du temps des enseignants, principalement en termes d’efficacité d’apprentissage. Il a également été observé une différenciation entre filles et garçons et une différenciation entre élèves de faible niveau scolaire et élèves de haut niveau scolaire. Cependant, ces différenciations ne favorisaient pas totalement les garçons et les élèves de faible niveau, comme les hypothèses le supposaient. De plus, aucun lien évident n’a pu apparaître en ce qui concerne le fait de différencier les élèves selon leurs caractéristiques et les caractéristiques des enseignants. Les apports de cette recherche, bien que modérés par des limites méthodologiques, ouvrent à la voie vers des recherches de plus grande ampleur sur la gestion du temps, en s’intéressant à des échantillons plus larges et plus variés d’enseignants ou même d’écoles, et un panel plus large de caractéristiques des enseignants et des élèves à étudier.

17029. Troncin, T. (2017). Les pratiques d’enseignement différenciées et inclusives en SEGPA : enjeux et limites. Présenté à « Diversité des élèves et pratiques de différenciation dans le cadre du collège », organisé par le CERFOP (Cercle d’études et de recherches sur la formation professionnelle), Paris, 24 mai 2017.

17030. Garcia, S., & Lezeau, A. (2017). Perméabilité des frontières privées et professionnelles chez les enseignants du premier degré. Des pratiques d’ajustements à la rupture professionnelle. Présenté à « Les frontières du privé », organisé par le Gresco (Groupe de REcherches Sociologiques sur les sociétés COntemporaines), Poitiers, 22-23 mai 2017.

17031. Kossi, Y. (2017). NEETs’ labour market transitions in France over the economic crisis. Présenté à « What’s next: disruptive/collaborative economy or business as usual ? », organisé par SASE (Society for the Advancement of Socio-Economics), Lyon, 29 juin-1er juillet 2017.

In 2015, no less than 15 per cent of young people aged 15-29 in France were Not in Employment, Education or Training (so-called « NEETs »). This young population is believed to be a homogeneously vulnerable group, risking detrimental long-term socioeconomic marginalization. NEETs represent one of challenging age groups with regard to the level of labour market participation. NEETs are an essential problem with huge economic and social costs. Despite these immediate concerns, the theoretical understanding of NEETs is still limited. Little is known about whether NEET is a transitory or long-lasting period, about differences in the timing (age) of becoming NEET (15-19, 20-24, and 25-29), and about the heterogeneity of the NEET population. Moreover, the role of institutional contexts is not well documented. The aim of this paper is to provide theoretical and empirical insights on the temporal patterns of NEET. First, we focus on the impact of individual and institutional characteristics in order to understand the risks of becoming NEET. Secondly, we address the effects of the interactions between institutions and individual characteristics on young people’s transitions into and out of NEET. From a theoretical perspective, our paper will focus on labour segmentation theories and their application to the French labour market. Researches using this theoretical framework have frequently linked education level of youth entrants and barriers to entry in the stable segments. We complete this theoretical approach by researches on social stratification of the French educational system: participation in upper secondary education is strongly related to the socioeconomic background, immigration history etc. A social and educational exclusion mechanism leads to a marginalization of high school dropouts, specifically from students who had been enrolled in a vocational track. Beyond these theoretical explanations, the economic context might influence NEET risks and consequences. The economic recession characterised by the lacks of jobs for young entrants may reinforce the effect of level of education in the job queue. We use French Continuous Labor Force Survey carried out by INSEE that provides information of labour situation and transition. First, cross-sectional data are used to understand NEET patterns, to assess effect heterogeneity between individuals and reveal underlying mechanisms of NEET risks. Second, longitudinal data are used to analyse individual and institutional effects on trajectories in and out of NEET. More precisely, we will focus on labour market transition patterns just before and after the crisis. Using Kelly et McGuiness (2015) methodology, we will test if the factors associated with being NEET have change since the economic crisis. Our preliminary econometric results confirm the heterogeneity of the NEET population and show how the NEET risks vary according to age, sex, educational level and social origins. In addition, focusing on the young people who responded to the first and the fifth questionnaires, our results provide also some evidence that a NEET transition towards an employment is more related to the educational attainment, after 2008.

17032. Bonnard, C., Giret, J.-F., & Sauvageot, C. (2017). Quels effets du passage en Réseau d’Aide Spécialisée aux Élèves en Difficulté (RASED) sur le parcours scolaire des élèves ? Présenté à Symposium international sur la littératie à l’école, organisé par l’ESPE de l’académie de Créteil, la CREALEC (Chaire de recherche sur l’apprentissage de la lecture et de l’écriture chez le jeune enfant) et Escola Superior de Educaçao de Lisboa, Ajaccio, 26-27 juin 2017.

Depuis leur création en 1990, les Réseaux d’Aides Spécialisées aux Élèves en Difficultés (Rased) ont fait l’objet de très peu d’étude alors que leur efficacité a souvent été questionnée dans le débat public. Nous proposons d’essayer d’évaluer l’impact du passage en Rased en CP sur la réussite scolaire de ces élèves. Les données utilisées sont issues du Panel primaire 1997 réalisé par la DEPP interrogeant une cohorte de 10000 élèves rentrés en CP en septembre 1997. Nous sommes conscients que le Panel 1997 ne prend pas en compte les différentes évolutions du dispositif Rased. Néanmoins, il nous permet d’évaluer globalement l’impact des dispositifs d’accompagnement des élèves en difficulté sur les apprentissages en français tout au long de leur scolarité. Ce type de dispositif n’a, à notre connaissance, fait l’objet d’aucune évaluation quantitative au niveau national. Une dies difficultés dans ce type d’évaluation tient au fait que les élèves bénéficiant ou non du Rased ont de fortes chances de présenter des caractéristiques scolaires et socio-démographiques très différentes. Afin de contrôler ces différents biais, nous avons choisi d’utiliser une méthode d’appariement par score de propension. Nous soulignons, tout d’abord, un certain flou dans les critères d’orientation au sein des Rased. Ce ne sont pas toujours les élèves en plus grande difficulté scolaire et comportementale qui bénéficient de ce dispositif. Par ailleurs, nos résultats révèlent un aspect négatif du passage en Rased sur la réussite scolaire des élèves. A caractéristiques comparables, les élèves ayant bénéficié du Rased en CP ont une probabilité plus forte de redoubler leur CP et obtiennent des résultats significativement plus faibles aux évaluations de CE2 par rapport aux élèves non passés par ce dispositif. Nous montrons également que l’impact du Rased est particulièrement négatif pour les élèves qui présentaient à l’entrée en CP des difficultés en lecture et comportementales moindres. Ces résultats, qui demandent encore à être confortés questionnent d’une part, l’efficacité globale du dispositif et d’autre part, sa difficulté à cibler les élèves les plus faibles. Nous pouvons penser qu’un recentrage des moyens de ce dispositif sur ces derniers pourrait apparaître plus pertinent.

17033. Bonnard, C., & Giret, J.-F. (2017). Quand les diplômés de doctorats français partis à l’étranger autoévaluent leurs compétences. Présenté à Les rencontres internationales du réseau de recherche en éducation et en formation,organisées par le CNAM (Conservatoire national des arts et métiers), Paris, 4-6 juillet 2017.

Cette recherche propose de s’interroger sur le périmètre des compétences scientifiques et non scientifiques des doctorants, ce que Bozeman et Corley (2004) définissent comme le capital humain scientifique et technique spécifique au milieu de la recherche et de l’innovation. Ces compétences ne sont pas homogènes et peuvent traduire la diversité des situations d’apprentissage en cours de thèse, en fonction notamment de l’environnement des doctorants. Certaines seront strictement scientifiques alors que d’autres, plus transversales à des activités non scientifiques, ont pu se développer tout au long du doctorat. L’objectif plus précis de cette recherche est de savoir dans quelle mesure les compétences acquises durant le doctorat en France peuvent être valorisées, comparativement aux diplômés de doctorats de différent pays. Notre travail portera sur l’exploitation d’une enquête sur 366 diplômés d’un doctorat français et interrogés fin 2012, toutes disciplines confondues, ayant effectué un séjour professionnel à l’étranger supérieur à 3 mois après la thèse. Elle est complétée par une douzaine d’entretiens qualitatifs. A partir de la méthodologie proposée par exemple par Van Loo et Semejin (2004), ce travail se base essentiellement sur une autoévaluation des compétences déclarées par les diplômés de doctorat. ll sera structuré autour de trois parties. La première partie exposera quelques recherches permettant de mieux comprendre les raisons d’un départ à l’étranger pour un doctorant, la seconde partie présentera l’enquête qui a été réalisée et la troisième partie détaillera les résultats spécifiques concernant l’autoévaluation des compétences.

17034. Loizon, D. (2017). Le bilan de séance : un moment particulier pour mettre en évidence les apprentissages au travail. Présenté à Les rencontres internationales du réseau de recherche en éducation et en formation,organisées par le CNAM (Conservatoire national des arts et métiers), Paris, 4-6 juillet 2017.

Le bilan de séance qui traduit une forme du « savoir analyser sa pratique professionnelle » (Loizon, 2009) est un moment privilégié pour faire ressortir ce qui est en voie d’acquisition lors des situations professionnelles d’enseignement de l’EPS. Cette compétence qualifiée de rhétorique de l’action par Barbier (2003) nécessite un entrainement au service de la conception de nouvelles séances d’EPS qui vont s’appuyer sur des savoir-faire nouveaux pour les professeurs stagiaires. L’analyse des enregistrements audio réalisés à l’occasion des visites des formateurs auprès des professeurs stagiaires montre que les savoirs professionnels en construction relèvent de différents registres, ce qui questionne les espaces de travail antérieurs : où ces savoirs professionnels ont-ils été construits ? Dans les stages précédents ou dans d’autres espaces de travail comme les pratiques en club. Nous présenterons plusieurs cas cliniques (Carnus, Terrisse, 2013) pour illustrer ces différents registres d’apprentissage lors de ce symposium.

17035. Le Mener, M., Meuret, D., & Morlaix, S. (2017). L’accroissement de l’effet de l’origine sociale sur la performance scolaire : par où est-il passé ? Revue française de sociologie85(2), 207‑231. Consulté à l’adresse https://www.cairn.info/revue-francaise-de-sociologie-2017-2-page-207.htm

L’ampleur considérable des inégalités sociales de performances scolaires interroge fortement l’équité de l’école. Nous cherchons, dans ce travail, à mettre en lumière les facteurs de l’accroissement récent de ces inégalités par le biais d’indicateurs disponibles dans les données des enquêtes PISA (2003 et 2012). Nous étudions d’abord l’évolution des différentes composantes de l’indicateur multicritère par lequel l’OCDE mesure le plus souvent le milieu social. Ensuite, nous modélisons, par une analyse en pistes causales, la décomposition de l’effet du statut professionnel des parents sur les performances afin de saisir par quoi il transite. Sont mobilisés des facteurs externes et des facteurs internes à l’école. Notre analyse souligne la responsabilité de l’école dans l’accroissement des inégalités scolaires dans le sens où l’école convertit, davantage qu’auparavant, des inégalités sociales qui, elles, ont peu évolué, en inégalités d’apprentissage. En témoignent, entre autres, le rôle de la ségrégation entre établissements ou encore de facteurs culturels, en particulier l’importance de la possession de livres au domicile familial.

17036. Demougeot-Lebel, J. (2017). Préface. In V. Roulin, A.-C. Allin-Pfister, & D. Berthiaume, Comment évaluer les apprentissages dans l’ enseignement supérieur professionnalisant ? (p. 11‑14). Louvain-la-Neuve: De Boeck supérieur.

17037. Dirani, A. (2017). Créativité, insertion professionnelle et parcours de formation. Une étude des inégalités de créativité, de leurs effets et de leur construction (Thèse en sciences de l’éducation).

La créativité, en tant que méta-compétence déployée dans divers domaines d’action, a suscité des travaux dans diverses disciplines des sciences sociales. Peu étudiée par les sciences de l’éducation, elle apparaît pourtant comme un capital aux ressorts particulièrement intéressants pour les trajectoires éducatives. Si le système éducatif français l’a tenue à l’écart de son curriculum, il s’interroge aujourd’hui sur l’intérêt de développer chez les jeunes les ressources nécessaires à ce mode d’action. En s’appuyant sur des données empiriques collectées auprès de 1551 jeunes ayant terminé leur formation initiale depuis moins de 10 ans, la thèse interroge dans le contexte de faible prise en compte de la créativité par les institutions scolaires, trois points principaux : la répartition individuelle et sociale du potentiel créatif et de sa mobilisation, les effets associés à ce potentiel sur l’accès à l’emploi la qualité de l’emploi, ainsi que son mode de développement. Il ressort de l’ensemble des analyses des résultats à trois niveaux. Le potentiel créatif présente une forte dispersion interindividuelle mais il n’est pas déterminé par l’origine sociale. Ce potentiel créatif n’influe pas sur l’accès à l’emploi mais il accroît l’instabilité du parcours, diminue la probabilité d’occuper un emploi à durée indéterminée et favorise la satisfaction des besoins fondamentaux en contexte professionnel, étroitement liée au bienêtre. Peu développé dans le contexte scolaire, son actualisation est avant tout favorisée par les activités extrascolaires et l’environnement professionnel. L’École semble permettre une certaine exposition au développement de la créativité, qui apparaît néanmoins socialement différenciée. En outre, les occasions données par le système éducatif de développer sa créativité dépendent des caractéristiques du parcours, et en particulier du statut des établissements fréquentés.

17038. Perret, C. (2017). L’évaluation des enseignements par les étudiants peut-elle participer au développement professionnel pédagogique des enseignants de l’université française ? Education et Formation, (e-307), 91‑106. Consulté à l’adresse http://revueeducationformation.be/include/download.php?idRevue=26&idRes=277

A travers une enquête menée à l’université de Bourgogne sur une population d’enseignants déclarant avoir consulté les rapports d’évaluation de leurs enseignements par les étudiants, cet article montre que ceux-ci sont pris en compte par les enseignants universitaires français lorsque cette évaluation est institutionnelle. Cette évaluation apparaît être ainsi un facteur incitatif de changement dans les pratiques pédagogiques dans une logique de développement professionnel pédagogique pour une partie des universitaires. La nécessité d’un accompagnement pédagogique est également montrée pour une partie des enseignants universitaires.

17039. Giret, J.-F. (2017). Retour sur quelques facteurs favorisant l’orientation. 13.

17040. Bennacer, H. (2017). L’environnement socio-écologique de la résidence universitaire et ses effets sur la réussite aux études et la formation de l’amitié. Présenté à 23ème Journée du Savoir, organisée par la JMFB (Jeunesse Musulmane de France en Bourgogne), Dijon, 21 mai 2017.

Nous présentons, dans cette conférence, une étude personnelle sur l’environnement socio-écologique de la résidence universitaire et ses effets sur la réussite aux études et la formation de l’amitié (n = 260 étudiants fréquentant 13 résidences universitaires) . Nous tentons d’atteindre, dans cette étude, deux principaux objectifs. Le premier consiste à identifier les facteurs physico-environnementaux qui sont fondateurs des climats sociaux de la résidence universitaire. Le second objectif cherche à identifier les facteurs et les climats qui favorisent la réussite aux études et la formation de l’amitié. Nous aboutissons, à ce propos, à un modèle structural qui explique dans la variance 81 pour cent et 45 pour cent respectivement dans les deux critères. Il ressort que les caractéristiques physico-environnementales de la résidence universitaire agissent directement sur les critères, et indirectement à travers les dimensions du climat social de cette dernière qui jouent un rôle intermédiaire important. Ce travail permet de tirer des implications pratiques pour l’optimisation de la réussite universitaire chez les étudiants et de la formation de l’amitié au sein de la dite résidence.

17041. Imdorf, C., Koomen, M., Murdoch, J., & Guégnard, C. (2017). Do vocational pathways improve higher education access for women and men from less privileged social backgrounds? A comparison of vocational tracks to higher education in France and SwitzerlandRassegna Italiana di Sociologia, (2), 283‑314.

Educational policy developments in France and Switzerland have increased eligibility for higher education. This paper explores the extent to which vocationally orientated pathways to higher education reduce social inequalities in France and Switzerland. More specifically, we analyse how the vocational pathway facilitates access to higher education for male and female students from lower cultural capital backgrounds. We refer to gender theory to link young people’s subjective self-image and its corresponding institutional fit with different educational pathways. We use panel data from France (panel DEPP) and Switzerland (panel TREE) and multinomial logistic regression to analyse the accessibility of different institutional pathways to higher education for male and female students separately. Our results show different consequences of the two national educational systems with regard to social reproduction and gender inequalities. An intersectional analysis highlights that, in France, vocationally oriented programmes foster higher education access for young women with lower cultural capital. In Switzerland, the vocational pathway to access higher education is primarily used by young men from privileged educational backgrounds as a compensation for their underrepresentation in the traditional general education pathway to higher education.

17042. Ngo Melha, E. (2017). Politique éducative de l’inclusion des élèves en situation de handicap en France et au Cameroun : une évaluation des perceptions des enseignants. Présenté à 6ème Conférence annuelle d’ALTER (Société européenne de recherche sur le handicap), organisé par ALTER et  l’université de Lausanne, Lausanne, 6-7 juillet 2017.

Le discours des experts et des organisations internationales, de même que les initiatives des politiques et mouvements en faveur de l’émancipation des personnes handicapées sont orientés vers la construction d’une école pour tous (Ainscow et al., 2003 ; Déclaration de Salamanque, 1994 ; Conférence de Dakar, 2000 ; Convention relative aux droits des personnes handicapées, 2006). L’inclusion scolaire implique des modifications et des bouleversements tant dans les pratiques enseignantes que sur le plan de l’organisation scolaire dans son ensemble. Il importe de s’intéresser aux perceptions des enseignants envers la politique nationale visant l’inclusion à l’école ordinaire des élèves handicapés en France et au Cameroun. L’objectif de cette recherche est d’évaluer les perceptions des enseignants. Le modèle du comportement planifié d’Ajzen (1991) a été emprunté et adapté. Des données quantitatives ont été collectées par questionnaire auprès de 133 enseignants du primaire dans les deux pays. Le test ANOVA est utilisé pour comparer les moyennes entre les deux pays et les corrélations étudiées pour les trois composantes principales du modèle : croyances normatives, croyances comportementales et difficultés ressenties. Les résultats montrent des différences significatives entre les deux pays et une relation linéaire entre les trois composantes du modèle. Ces résultats seront présentés et discutés.

17043. Duru-Bellat, M. (2017). Comment l’évaluation des politiques publiques contribue t’elle à la vie démocratique ? [CNESCO (Conseil national d’évaluation du système scolaire)]. Consulté à l’adresse http://www.cnesco.fr/wp-content/uploads/2017/09/Contributions_Evaluation_et_democratie.pdf

Le Conseil national d’évaluation du système scolaire (Cnesco) engage, en partenariat avec le Conseil économique, social et environnemental  (CESE), France  Stratégie et  le laboratoire  interdisciplinaire d’évaluation  des  politiques  publiques  (LIEPP -Sciences  Po) une réflexion  sur  le  lien  entre  vie démocratique et évaluation des politiques publiques. Dans ce cadre, des acteurs et des usagers de l’évaluation des politiques publiques  ont  été  sollicités afin de fournir une contribution sur la thématique suivante : «  Comment l’évaluation des politiques publiques contribue-t-elle à la vie démocratique ? ».

17044. Guégnard, C., Joseph, O., & Murdoch, J. (2017). Seven years of youth transition to work before and during the economic crisis in France. Présenté à 3rd International Conference on Transitions in Youth, Young Adulthood and Beyond, organisé par l’université de Berne, 29-30 septembre 2017.

The transition from school-to-work is a process structured by demand for labour, employer behaviour, public policy measures and structural employment changes. However youths experience also other temporalities, that are context related, and that take place in a given country at the beginning of their working careers. In general youths entering the labour market are overexposed to economic fluctuations (Fondeur and Minni, 2004). The aim of this paper is to identify the consequences of the 2008 financial crisis in France, by comparing the trajectories of two youth cohorts over seven years. We use labour market segmentation theory developed by Doeringer and Piore (1971). According to this theory, precarious or unstable jobs are more the fate of young people at the beginning of their transition to work. However we can wonder what happens in the time of crisis. Does this lead to more or less the same difficult transition for all workers? Or does the precarious employment remain constant for vulnerable workforces such as young people of immigrant origin (for example North African background), as suggested by the dual market theory? The advantage of this research is to use two Céreq surveys based on the same methodology, the same longitudinal data, the same observation period (seven years). The Céreq’s « Génération 2004 » survey provides information on a panel of 11,791 school leavers. Looking at this cohort is pertinent as the 2008 crisis happened when the youths would be, in theory, in stable employment. We compare their trajectories with another panel of 16,040 school leavers, the « Generation 1998 » where the cyclic phenomenon was less pronounced. This paper focuses on the labour market prospects of young women and men in terms of their employment status, and also the quality of the jobs they occupy (type and length of contract, wage, working time.). The major difficulties for French youths of North African origin can be characterized by the numerous job changes and recurrent unemployment. The problems that this population faces on the labour market are not new. However they became worse during the crisis, and in different ways for women and men, as shown in the econometric models.

17045. Duru-Bellat, M. (2017). La tyrannie du genre. Paris: Les presses de Sciences Po.

Un déguisement de princesse et un aspirateur pour les filles, un château fort et une voiture radiocommandée pour les garçons. On pourrait penser qu’un choix de jouets aussi stéréotypé appartiendrait au passé. Il n’en est rien. Une sexualisation de plus en plus marquée s’observe dans l’éducation comme dans tous les domaines de la vie sociale. Ces traitements différenciés ne sont pas systématiquement perçus comme des inégalités. Ils sont justifiés par des croyances en des distinctions essentielles, d’ordre « naturel », entre femmes et hommes. Un ensemble de discours psychologisants, de normes et de symboles en découle, qui a des conséquences multiformes sur les rôles assignés à chacun et chacune. Alors que la notion de genre a été promue par les sociologues pour révéler les rapports de domination, l’invoquer à tout propos, qu’il s’agisse de féminiser la langue ou de prôner la parité, instille l’idée que femmes et hommes sont toujours, partout et avant tout, non des personnes uniques mais des prototypes de leur groupe de sexe.

17046. Albandea, I. (2017). Wage penalties for post-secondary education interruption in France. 14.

In France, more and more young people are interrupting their post-secondary education (Mora, 2014) even if re-entering higher education implies all kinds of costs. Yet, little attention has been given so far to the eect of temporary dropout on future wages but it has been studied in other countries. We have attempted to measure the net effect of schooling discontinuities on young wages on the basis of a study of a sample of youth who left post-secondary education in 1998 and returned a few years later. Firstly, from an OLS regression, temporary interruption seems to have a positive effect on wages. However, people who interrupted temporary their education could have characteristics that employers value better in the labour market. However, there is a potential endogeneity of schooling and variable reflecting the education interruption should not be ignored when examining its impact on wages. Non-lienar pathway may be correlated with unobserved variables such as ability or motivation that in turn inuence wages. We will attempt to correct the endogeneity bias with instrumental variable and fixed effects model.

17047. Albandea, I., & Giret, J.-F. (2017). The effect of soft-skills on French graduate pay. Présenté à International Congress of the French Economic Association, organisé par l’AFSE (Association Française de Science Economique), Nice, 19-21 juin 2017.

17048. Albandea, I. (2017b). La valorisation des parcours d’études non linéaires sur le marché du travail. Présenté à 37e journées de l’Association d’Economie Sociale, organisées par l’AES (Association d’économie sociale) et l’université Paris 8, Saint Denis, 7-8 septembre 2017.

17049. Calmand, J. (2017). French PhDs employed in private sector. The signal effect of chaotic pathways. Présenté à Pathways into, through and out of higher education – An international and interdisciplinary Conference, organisé par le LEAD research network German Centre for Higher Education Research and Science Studies, Hannovre, 11-12 septembre 2017.

This research deals with the question of french PhDs´ career trajectories and especially those that lead to private sector employment. Using longitudinal survey « Generation » from Cereq, which allows to observe professional paths over the first five years of working life, we show that for PhDs graduated in 2010, public-sector research remains the main opening.There are few career paths leading to private sector and PhDs working in firms found their job at a very early stage in their working life. Using data analysis and econometrics methods we find that thesis conditions, professional expectations and cahotic pathways are obstacles to employment in firms.

17050. Randriamahazo Ambinimanantsoa, R. (2017). Étude comparative de l’efficacité du privé confessionnel catholique et du public dans le secondaire à Madagascar, cas circonscription scolaire d’Antananarivo urbaine (Mémoire de Master 2 de Sciences de d’Education).

Ce travail étudie les différences d’efficacité entre les lycées publics et privés confessionnels catholiques de la circonscription scolaire d’Antananarivo urbaine. L’objectif de cette étude est de déterminer l’influence des facteurs qui expliquent les écarts de réussite scolaire entre des élèves issus des lycées privés confessionnels catholiques et ceux issus des lycées publics aux épreuves du baccalauréat de l’année 2015. L’hypothèse étant qu’au-delà des efforts fournis par l’élève, une part de sa réussite ou de son échec est déterminée par le secteur qu’il fréquente. Des enquêtes ont été menées et des analyses statistiques ont été réalisées sur les résultats obtenus aux épreuves du baccalauréat par des élèves issus de 3 lycées privés confessionnels catholiques et d’un lycée public. Les élèves du secteur privé confessionnel catholique ont plus de chance de réussir que ceux issus du secteur public lorsqu’on les rend comparables en introduisant les variables de contrôles. Il apparait que le secteur privé confessionnel est moins égalitaire à l’inverse du secteur public. Mise à part la catégorie socioprofessionnelle, la réussite aux épreuves du baccalauréat varie aussi dans le secteur privé confessionnel catholique en fonction de l’âge. Parallèlement, la probabilité d’obtenir les meilleurs résultats varie en fonction de la catégorie socioprofessionnelle, du genre et de la filière choisie. Quant au secteur public, l’âge des élèves et la filière qu’ils auront choisie influent sur l’admission aux épreuves du baccalauréat. Par ailleurs, être une fille semble augmenter la probabilité d’obtenir de meilleurs résultats. Ces résultats doivent néanmoins être relativisés car la variance des variables expliquées dans chaque modèle de la régression logistique n’est que faiblement expliquée. De même que les résultats bruts des établissements issus du secteur privé confessionnel catholique semblent être très hétérogènes.

17051. Farges, G. (2017). Les mondes enseignants. Identités et clivages. Paris: PUF.

Quelles différences constate-t-on entre un jeune professeur des écoles et un jeune professeur de lycée ? Sont-elles du même ordre que celles observées entre deux enseignants de la génération précédente ? Le métier d’enseignant correspond en effet à des statuts différents et des niveaux de rémunération et de diplômes variés : loin d’être immuables, ces lignes de clivage se redessinent au cours du temps, dans un espace social lui-même changeant. Dans cet ouvrage, Géraldine Farges analyse la façon dont se constitue cette hétérogénéité des « conditions enseignantes » et dont elle transforme, sur le plan professionnel, la valeur accordée à la profession. Les conditions de travail comme les perspectives de carrière évoluent sans toutefois résulter en un rapprochement entre les niveaux d’enseignement. La « communauté éducative », mise en valeur par les réformes récent – en vérité trop contraignantes pour permettre son émergence -, apparaît donc comme un leurre. À la place, la distinction entre professeurs des écoles, collèges et lycées se perpétue sous des formes renouvelées.

17052. Troncin, T. (2017). Les pratiques d’enseignement différenciées et inclusives en SEGPA : enjeux, bénéfices et limitesRevue du CERFOP, (32), 47‑56.

17053. Huguenin, J.-M., & Solaux, G. (2017). L’évaluation partenariale des politiques publiques d’éducation. L’expérience d’un dispositif d’évaluation du fonctionnement de l’enseignement primaire. Berne: Peter Lang.

Dans cet ouvrage, la méthode de l’évaluation partenariale est développée et appliquée à des cas concrets de politiques publiques d’éducation. Selon cette méthode, les parties prenantes aux politiques d’éducation sont associées aux principales étapes de l’évaluation. Cela permet aux partenaires sociaux d’influer sur le processus, de s’en approprier les résultats et d’en faciliter leur mise ouvre. L’ouvrage expose tout d’abord trois cas concrets d’évaluations partenariales dont les étapes d’analyse sont détaillées. Les perceptions et les réactions des parties prenantes y sont notamment relatées. Les évaluations sont ainsi décrites et vécues de l’intérieur. L’ouvrage effectue ensuite un retour critique en présentant les obstacles à l’évaluation partenariale (et les manières de les lever) ainsi que les conditions préalables à une évaluation efficace.

17054. Vrillon, É. (2017). Vers une démocratisation de l’éducation et de la formation par les MOOC ? Étude des caractéristiques des utilisateurs de la plateforme France Université NumériqueRecherches en éducation, (30), 138‑155. Consulté à l’adresse http://www.recherches-en-education.net/IMG/pdf/REE_30.pdf

Le développement mondial, riche et diversifié des Massive Open Online Courses (MOOC) a été marqué par un engouement fort et l’espoir d’une démocratisation de l’accès à l’enseignement supérieur, l’éducation et la formation. Néanmoins les premiers travaux consacrés aux plateformes américaines ont montré la spécificité du public qui y recourt (Christensen et al., 2013 ; Ho et al., 2014, 2015). Dans quelle mesure peut-on encore parler de démocratisation concernant le phénomène MOOC ? Ce travail propose d’analyser le cas français grâce à une enquête par questionnaire ad hoc diffusée auprès d’utilisateurs de douze MOOC (n=5709) de la plateforme nationale France Université Numérique (FUN). Les résultats montrent que si le profil moyen d’utilisateur se distingue de celui des plateformes américaines, la composition sociale du public reste fortement favorisée et ces caractéristiques (professionnelles et niveau de diplôme) influent sur le recours au MOOC. Si l’on peut évoquer une potentielle  » démocratisation ségrégative  » (Merle, 2000), en l’état de la recherche, il parait préférable de parler d’une massification. En effet, en dépit de leur ouverture, qu’ils soient utilisés dans un registre de loisir culturel ou comme une ressource de formation, le recrutement social d’un public favorisé laisse à penser que les MOOC reproduisent des inégalités déjà existantes de ces champs et profitent ainsi à ceux qui sont déjà les mieux dotés.

17055. Albandea, I. (2017). La rentabilité salariale des parcours d’études non linéairesRecherches en éducation, (30), 156‑168. Consulté à l’adresse http://www.recherches-en-education.net/IMG/pdf/REE_30.pdf

En France, les reprises d’études sont de moins en moins rares. La question de la poursuite d’études comme alternative à l’entrée sur le marché du travail se pose puisqu’elle représente un coût pour les individus. Si certaines études ont tenté d’évaluer l’impact du retour en formation longue sur la situation professionnelle, il serait intéressant de s’interroger sur sa rentabilité en termes de revenus. Nous mettons en évidence la difficulté de mesurer l’écart de salaires entre les parcours linéaires et les reprises d’études. Au premier abord, la reprise d’études semble avoir un impact positif sur les salaires. Cependant, en comparant la valeur des niveaux de diplôme dans deux groupes distincts, nous observons que les diplômes obtenus après un parcours non linéaire peuvent avoir une valeur près de trois fois moins élevée en termes de salaire. Les  » repreneurs  » semblent en fait avoir un profil avantageux, en dehors de leur niveau d’études, qu’ils peuvent valoriser sur le marché du travail. Il est possible qu’ils valorisent d’autres compétences moins académiques telles qu’une forte persévérance au travail. De plus, l’expérience récente acquise pendant une interruption d’études pourrait être davantage valorisée par les employeurs que celle acquise en formation par les jeunes au parcours linéaire.

17056. Fanchini, A. (2017). L’effet de l’accompagnement scolaire sur le développement des compétences sociales des élèves de cycle IIIRecherches en éducation, (30), 169‑184. Consulté à l’adresse http://www.recherches-en-education.net/IMG/pdf/REE_30.pdf

Si la place des compétences sociales est aujourd’hui réaffirmée dans le nouveau Socle Commun de connaissances, de compétences et de culture, l’efficacité des dispositifs d’accompagnement scolaire dans le développement de ces dernières peut être questionnée. Une enquête par questionnaire a ainsi été élaborée afin de mesurer l’évolution de différentes compétences sociales de 855 élèves de cycle III. À l’aide de la méthode en double-différence après appariement sur score de propension, les résultats obtenus interpellent quant à la nature des compétences sociales qui évoluent au contact du dispositif auquel participe une partie de l’échantillon de cette recherche. Des compétences sociales jouant sur la réussite des élèves et encouragées par l’accompagnement scolaire, relèvent, en effet, de stratégies individuelles d’affirmation de soi tout en dévalorisant les compétences sociales du vivre ensemble ou de l’ouverture sur le monde.

17057. Vrillon, É. (2017). Une typologie de MOOC de France Université Numérique (FUN) : méthode et enjeuxSTICEF24(2), 1‑27. Consulté à l’adresse http://sticef.univ-lemans.fr/num/vol2017/24.2.4.vrillon/24.2.4.vrillon.pdf

Alors que le nombre de MOOC dans le monde ne cesse de croître, la réalité qu’ils recouvrent est loin d’être uniforme. Cette hétérogénéité rend difficile une comparaison des recherches entre elles, tout comme une appréhension générale de cet objet d’étude et des enjeux qu’il soulève. Cet article présente une étude des caractéristiques des Massive Open Online Courses (MOOC) de la plateforme nationale française France Université Numérique (FUN) d’octobre 2013 à mai 2016. Pour 195 MOOC, un ensemble d’informations a été systématiquement répertorié jusqu’à la constitution d’une base de données exhaustive et raisonnée. La réalisation d’une analyse des correspondances multiples (ACM) met au jour huit formes typiques de MOOC. Ce résultat rend possible un travail de contextualisation des MOOC étudiés, l’identification de leurs spécificités dans ce panorama général des MOOC de la plateforme FUN, tout en représentant un point d’appui méthodologique à la mise en place d’enquêtes de terrain. Il ouvre aussi des pistes de recherche telles que la place des MOOC dans le paysage de la formation, les motifs d’engagement des institutions dans la production de MOOC ou encore les spécificités et spécialisations des plateformes de MOOC.

17058. Vrillon, É. (2017). Comprendre la mobilisation des MOOC dans les trajectoires individuelles: mise au jour de registres d’usagesRaisons éducatives, (21), 136‑146. Consulté à l’adresse https://www.unige.ch/fapse/publications-ssed/files/3115/0703/8987/Livre21-PPRINT.pdf

17059. Bonnard, C., & Giret, J.-F. (2017). La création d’entreprise chez les étudiants : un projet aux motivations multiples ? Agora débats / jeunesses, (77), 7‑25. Consulté à l’adresse http://www.cairn.info/load_pdf.php?ID_ARTICLE=AGORA_077_0007

Dans un contexte où les jeunes s’interrogent de plus en plus sur leur insertion professionnelle, cet article se propose d’identifier les motivations d’un projet de création d’entreprise chez les étudiants. Il s’agit plus précisément de s’interroger sur la manière dont émerge ce projet par rapport aus différentes représentations qu’ils ont de leurs études et de leur avenir professionnel. Pour y répondre, nous utilisons une enquête réalisée auprès de 2125 étudiants d’une université française n’ayant pas forcément suivi de programme de formation à l’entrepreneuriat. Après avoir identifié les principales caractéristiques des étudiants enclins à l’entrepreneuriat, nous dressons une typologie de leurs rapports aux études et au marché du travail pour essayer de mieux appréhender les principaux facteurs qui les conduisent à souhaiter créer leur entreprise.

17060. Bennacer, H. (2017). Les caractéristiques personnelles de l’écolier et leurs effets sur la performance scolaire, le bien-être et les sentiments de satisfaction en classe. Présenté à Journée d’étude « Émotions, sentiments et perceptions à l’école » organisée par l’ÉSPÉ de l’Université de Franche-Comté, Besançon, 10 novembre 2017.

Cette recherche permet d’analyser les effets des caractéristiques de l’écolier et des mécanismes dynamiques de sa personnalité sur sa performance scolaire et ses réactions envers la classe, relatives au bien-être et aux sentiments de satisfactions (vis-à-vis du maître, de l’apprentissage et de la classe). Nous testons un modèle théorique de base à l’aide de l’analyse en communautés, et l’affinons par l’analyse en pistes causales (n = 554). Il s’est avéré que les caractéristiques externes et cognitives antérieures de la personnalité (âge, sexe, CSP des parents, passé scolaire) exercent des effets directs sur les critères, et indirects à travers les mécanismes dynamiques de la personnalité relatifs aux  » caractéristiques affectives de départ  » (Concept de Bloom, 1979). Ceux-ci concernent cinq attitudes envers l’école : Affectivité négative, Désintérêt scolaire, Aspirations pour les études futures, « Anxiété, souci et stress scolaires » et « École drôle, lieu de distraction » (Échelle de Bennacer, 2008). Nous aboutissons à deux modèles structuraux qui permettent d’expliquer 39 pour cent de la variance dans la performance, et 19 à 39 pour cent dans les diverses réactions envers la classe. Il ressort que la performance scolaire exerce un effet sur le bien-être et la satisfaction envers le maître, mais elle ne fait l’objet d’aucune influence de la part des dites réactions. Nous déterminons, dans cette recherche, le profil de l’élève performant et de celui qui manifeste des réactions positives envers la classe

17061. Zamo, W., & Bennacer, H. (2017). Les déterminants des pratiques citoyennes des enseignants en classe. Présenté à Enjeux, débats et perspectives – 50 ans de sciences de l’éducation, organisé par l’université de Caen, Caen, 18-20 octobre 2017.

L’application des prescriptions officielles par les enseignants dépend, sans doute, des ressources et des contraintes relatives à leur milieu du travail (Goigoux, 2007 ; Pizon & Jourdan, 2009 ; Simar & Jourdan, 2010). D’où l’importance accordée aux dispositifs d’organisation mis en place officiellement (comme REP et REP+), pour améliorer les conditions scolaires. Les pratiques en matière d’éducation à la citoyenneté ont suscité peu d’études, et moins de recherches empiriques (Bozec, 2016). C’est ainsi que nous nous sommes fixés comme objectif d’étudier ces pratiques et leurs déterminants. L’échantillon porte sur 107 maîtres. L’analyse des textes officiels et de 13 entretiens ont permis d’identifier cinq facteurs ou pratiques citoyennes en classe : la discussion (6 items), la coopération (3 items), la solidarité (3 items), la responsabilisation (3 items) et la gestion des problèmes de discipline (3 items). Nous avons aussi exploré deux contraintes, déclarées par les enseignants, relatives au non-respect d’autrui par les élèves (4 items) et aux difficultés organisationnelles de la classe (5 items). Quatre facteurs relatifs à la qualité de vie de l’école, supposés déterminer les dites pratiques, furent retenus dans le questionnaire à savoir : le travail en équipe (10 items), la coopération avec les familles (5 items), la collaboration avec les partenaires locaux (4 items) ainsi que l’engagement et la participation des élèves (7 items). Les coefficients ? de consistances internes de tous les facteurs varient entre 0.48 (pour 3 items) et 0.79. Ce qui indique une homogénéité relativement satisfaisante, étant donné le nombre limité d’items. Nous avons aussi retenu les caractéristiques socioprofessionnelles de l’enseignant et celles sociogéographiques de l’école. Les premières concernent l’âge du professeur, son sexe, son expérience (nombre d’années enseignées), son niveau d’étude, son statut (titulaire, contractuel, vacataire, stagiaire) et la réalisation ou non de la charge de directeur. Les secondes portent sur l’emplacement (centre-ville, en dehors) et le type d’école (non REP, REP), sa composition socioprofessionnelle (pourcentages d’élèves de familles défavorisée, moyenne et favorisée) et son effectif ainsi que sur le nombre d’élèves en classe. Les résultats indiquent que tous les facteurs relatifs à la qualité de vie à l’école sont positivement liés (rBP) avec les pratiques citoyennes en classe. Les difficultés organisationnelles de la classe s’associent fort négativement avec ces dernières. Ceci n’est pas le cas du non-respect d’autrui, qui ne montre aucune relation. Les caractéristiques socioprofessionnelles de l’enseignant et celles sociogéographiques de l’école ne s’avèrent jouer aucun rôle.

17062. Zamo, W., & Bennacer, H. (2017). Pour l’amélioration de la qualité de vie à l’école élémentaire : confrontation des recommandations officielles avec le terrain selon le point de vue des enseignants. Présenté à Colloque international pluridisciplinaire : La qualité de vie à l’école, organisé par le CNESCO (Conseil national d’évaluation du système scolaire) et l’Université de Nantes CREN (Centre de recherche en éducation de Nantes), Nantes, 1-2 juin 2017.

La qualité de la vie à l’école a fait l’objet de nombreux travaux de recherche (Giraudeau et Chasseigne, 2015 ; Obinet Daux-Garcia, 2015 ; Robin et Houdeville, 2013), dont certains l’ont étudié en relation avec l’éducation à la citoyenneté (Campbell, 2005 ; Torney-Purta et al., 2001). En France, cette relation a occupé une place importante dans le débat sur le rôle de l’École en matière d’éducation à la citoyenneté, qui date depuis plus de trois décennies (André, 2014 ; Fillion, 2012 ; Mikobi, 2014 ; Vitiello, 2008). Le Ministère de l’Éducation Nationale (2013) recommande d’agir sur plusieurs facteurs relatifs à la qualité de vie à l’école dont le travail en équipe au sein de cette dernière, la coopération avec les familles, la collaboration avec les partenaires locaux ainsi que l’engagement et la participation des élèves. C’est autour de ces facteurs qu’il importe d’articuler les actions citoyennes. La présente recherche vise à déterminer la mesure selon laquelle les écoles s’orientent, d’après les enseignants, vers les quatre facteurs pour mieux répondre aux recommandations officielles. Elle permet, également, d’étudier les déterminants des dits facteurs. L’échantillon se compose de 107 enseignants de l’école élémentaire. Le questionnaire porte sur quatre échelles de mesure relatives à la qualité de vie à l’école : le travail en équipe (10 items), la coopération avec les familles (5 items), la collaboration avec les partenaires locaux (4 items) ainsi que l’engagement et la participation des élèves (7 items), Les coefficients de consistance interne (Alpha de Cronbach) sont respectivement de 79, .61, .56 et .76. Nous avons aussi retenu, dans le questionnaire, les caractéristiques socioprofessionnelles de l’enseignant et celles sociogéographiques de l’école. Les premières concernent l’âge du professeur, son sexe, son expérience professionnelle (ou le nombre d’années qu’il a enseignées), son niveau d’étude, son statut (titulaire, contractuel, vacataire, stagiaire) et la réalisation ou non de la charge de directeur. Les secondes portent sur l’emplacement de l’école (centre-ville, en dehors) et le type d’établissement (non REP, REP), la composition socioprofessionnelle de l’école (pourcentages d’élèves issus de familles défavorisée, moyenne et favorisée) ainsi que l’effectif de la classe et celui de l’établissement scolaire. L’analyse descriptive des échelles indique qu’une majorité des professeurs de l’école déclare travailler en équipe dans leurs écoles, et que ces dernières engagent les élèves dans la réalisation des activités scolaires. Elle montre aussi qu’environ seulement la moitié des enseignants rapporte que leur école collabore avec les parents d’élèves et ses partenaires locaux. L’analyse des résultats indique, également, que les caractéristiques socioprofessionnelles de l’enseignant ne corrèlent avec aucun facteur relatif à la qualité de vie à l’école élémentaire. Cependant, la composition socioprofessionnelle de l’école est lié significativement (p <.05) à la coopération de cette dernière avec les familles. Au même niveau de significativité, l’emplacement de l’école se montre corrélé avec la collaboration avec les partenaires locaux.

17063. Garcia, S., & Oller, A.-C. (2017). Des parents « usagers résistants » face aux injonctions de l’institution scolaire. In D. Argoud, M. Becquemin, C. Cossée, & A.-C. Oller, Les nouvelles figures de l’usager: De la domination à l’émancipation (p. 119‑132). Paris: Presses de l’EHESP.

17064. Farges, G., & Tenret, E. (2017). Pouvoirs et contre pouvoirs autour des normes éducatives : l’encadrement public de l’instruction en famille. Présenté à « Sociologie des pouvoirs, pouvoirs de la sociologie », organisé par l’AFS (Association Française de Sociologie), Amiens, 3-6 juillet 2017.

17065. Danner, M., Farges, G., & Garcia, S. (2017). L’abandon de l’enseignement : un effet indirect du néo-management ? Présenté à « Sociologie des pouvoirs, pouvoirs de la sociologie », organisé par l’AFS (Association Française de Sociologie), Amiens, 3-6 juillet 2017.

17066. Danner, M., Farges, G., Garcia, S., & Giret, J.-F. (2017). Understanding teachers’ perceptions of their social status : the influence of local settings and long term pathways. Présenté à « (Un)Making Europe: Capitalism, Solidarities, Subjectivities », organisé par ESA (European Sociological Association), Athènes, 29 août – 1er septembre 2017.

17067. Loizon, D. (2017). Savoir analyser sa pratique et développement professionnel. Présenté à Journées d’Études en Analyse de Pratiques, Dijon, 15-16 décembre 2017.

17068. Lezeau, A. (2017). Pratiques d’organisation et de répartition des temps de travail des enseignants du 1er degré. Présenté à 2ème journée de la Recherche, organisée par l’ESPE de Bourgogne-Franche-Comté, Dijon, 7 juin 2017.

17069. Lezeau, A. (2017). Logique managériale et secteur éducatif. De la perception subjective par les professionnels à la création d’indicateurs ? Présenté à « Sociologie des pouvoirs, pouvoirs de la sociologie », organisé par l’AFS (Association Française de Sociologie), Amiens, 3-6 juillet 2017.

Peu de recherches se sont employées à caractériser les changements profonds qui s’opèrent dans la profession enseignante sous l’effet de l’adoption de principes issus de la logique managériale. L’objectif de notre communication consistera à tenter d’identifier les déterminants qui impactent directement la profession et les professionnels de terrain, à travers un recueil subjectif portant sur les nouveaux organisateurs managériaux auxquels ils sont confrontés. Les données recueillies, issues d’une recherche encore en cours, proviennent d’un sondage réalisé auprès de 21642 enseignants du premier degré. Le choix d’un aperçu subjectif (même si ce dernier sera a posteriori enrichi de données objectives) présente l’avantage de déplacer une approche de la logique managériale passant par les prescriptions institutionnelles, vers une approche centrée sur le travail et les transformations concrètes perçues sur le terrain. Deux orientations semblent alors possibles : soit les enseignants révéleront leur adhésion à ces nouveaux organisateurs, soit au contraire ils témoigneront d’une application contrainte, alors favorable à la déstabilisation de leurs repères professionnels et à l’adoption d’ajustements au coeur de leur activité.

17070. Lezeau, A. (2017). Nouvelle Gestion Publique et secteur éducatif. De la perception subjective par les professionnels à la création d’indicateurs? Présenté à « Nouvelle Gestion Publique et l’évolution des conditions de travail des professeurs des écoles », organisé par l’IREDU (Institut de Recherche sur l’éducation : sociologie et économie de l’éducation), Dijon, 4-5 septembre 2017.

17071. Calmand, J., Prieur, M.-H., & Wolber, O. (2017). Les débuts de carrière des docteurs? : une forte différenciation des trajectoires professionnellesBref du Céreq, (354), 1‑4. Consulté à l’adresse http://www.cereq.fr/content/download/19230/167857/file/b354.pdf

Pour les docteurs diplômés en 2010, le débouché principal reste la recherche. Dans la recherche publique, leurs trajectoires professionnelles durant les cinq premières années de vie active sont synonymes de passages plus ou moins longs par l’emploi à durée déterminée. Ces parcours tranchent avec ceux des docteurs qui s’orientent très tôt vers les emplois du privé.

17072. Calmand, J., Prieur, M.-H., & Wolber, O. (2017). PhDs’ early career trajectories strongly differentiatedTraining and Employment, (127), 1‑4. Consulté à l’adresse http://www.cereq.fr/content/download/19382/169232/file/trai127.pdf

For those who obtained their PhDs in 2010, research remains the main opening. If they embark on careers in public-sector research, their trajectories during the first five years of their working lives are synonymous with periods of temporary employment of varying lengths. These trajectories contrast sharply with those of PhDs who seek employment in the private sector at a very early stage in their careers.

17073. Calmand, J., Prieur, M.-H., & Wolber, O. (2017). Les débuts de carrière des docteurs ? : une forte différenciation des trajectoires professionnellesNote d’information enseignement supérieur et recherche, (17 juin), 1‑4. Consulté à l’adresse http://www.cereq.fr/content/download/19230/167857/file/b354.pdf
Pour les docteurs diplômés en 2010, le débouché principal reste la recherche. Dans la recherche publique, leurs trajectoires professionnelles durant les cinq premières années de vie active sont synonymes de passages plus ou moins longs par l’emploi à durée déterminée. Ces parcours tranchent avec ceux des docteurs qui s’orientent très tôt vers les emplois du privé.

17074. Boulin, A., & Garcia, S. (2017). La coéducation, un perpétuel objet de tension ?  Les familles face à la réforme des rythmes scolaires. Présenté à « Sociologie des pouvoirs, pouvoirs de la sociologie », organisé par l’AFS (Association Française de Sociologie), Amiens, 3-6 juillet 2017.

17075. Garcia, S., & Oller, A.-C. (2017). Une  déligitimisation  de  l’analyse  sociologique  dans  l’apprentissage  de  la  lecture. Présenté à « Sociologie des pouvoirs, pouvoirs de la sociologie », organisé par l’AFS (Association Française de Sociologie), Amiens, 3-6 juillet 2017.

17076. Merlin, F. (2017). Le rôle pédagogique des chefs d’établissement. Une analyse secondaire de l’enquête Talis 2013 (Mémoire de Master 2 Recherche « Métiers de la recherche en éducation : difficultés et réussites scolaires « ).

La recherche récente montre un intérêt croissant pour les chefs d’établissement, nouveau pivot de l’efficacité éducative locale, dans un contexte – certes mesuré en France – d’autonomisation des établissements scolaires. Leurs responsabilités ont été renforcées depuis 2000 et portent désormais sur un pilotage global, incluant la politique pédagogique et éducative de l’établissement. De la profession d’origine du chef d’établissement au statut autonome des enseignants, de nombreux obstacles se posent à cette mission. Ce travail propose de décrire et mesurer le leadership pédagogique des chefs d’établissement français de collège, ainsi que leur participation à l’évaluation formelle des enseignants. Il apparaît que si les pratiques relatives au rôle pédagogique du chef d’établissement forment un ensemble cohérent, celles qui ont trait à son implication dans l’évaluation des enseignants restent aujourd’hui disparates. Cette étude confirme par ailleurs que le rôle pédagogique des chefs d’établissement interroge inéluctablement leur rapport aux enseignants : en effet, plus les principaux sont investis dans un leadership pédagogique, plus ils tendent à s’impliquer dans l’évaluation des enseignants. L’autre objectif de ce travail est de discerner les déterminants de ces comportements, que nous avons cherchés dans les caractéristiques individuelles des chefs d’établissement mais également de contexte de l’établissement. Il apparaît que les établissements où la part estimée d’élèves issus de milieu défavorisé est importante sont ceux dont le chef est davantage investi dans son rôle pédagogique.

17077. Dambri, S. (2017). La reforme du bac pro du point de vue des enseignants de lycée professionnel (Mémoire de Master 2 Recherche « Métiers de la recherche en éducation : difficultés et réussites scolaires »).
La réforme du Baccalauréat professionnel a permis l’alignement des trois types de baccalauréats existants en France. Ce travail de recherche a été effectué en Haute-Savoie, département dynamique avec un taux de chômage généralement inférieur au taux national. Cette étude permet de montrer les perceptions qu’ont les professeurs de lycée professionnel concernant cette réforme dans un environnement plutôt favorable à l’emploi. Les résultats indiquent clairement que l’image et la réputation du Bac pro ont bénéficié fortement de cette réforme mais que les apprentissages en ont plutôt souffert. Les PLP distinguent une nuance entre l’impact qu’a eu cette réforme sur le contenu de ce diplôme et son impact sur sa forme.

17078. Gamero-Buron, C., & Lassibille, G. (2017). Work engagement among school directors and teachers’ behavior at work. Présenté à XXXI International Congress of Applied Economics ASEPELT 2017, organisé par lISEG/ULisboa (Lisbon School of Economics and Management – Universidade de Lisboa) et ASEPELT (Asociación Internacional de Economía Aplicada), Lisbonne, 5-8 juillet 2017.

17079. Bellarbre, E. (2017). Compenser les inégalités scolaires dans le secondaire en France : études à partir des enquêtes PISA, CEDRE et TALIS (Thèse en sciences économiques). Consulté à l’adresse https://halshs.archives-ouvertes.fr/tel-01692809/document
La lutte contre les inégalités scolaires est l’un des fondements de l’éducation en France. La mise en ouvre de l’égalité des chances, la lutte contre les inégalités sociales et territoriales à l’école sont inscrites dans le premier article du code de l’éducation. Cependant, les inégalités scolaires persistent et tendent à s’accroître ces dernières années. À l’aide de trois essais mobilisant trois bases de données (PISA, Cedre et TALIS) d’évaluations internationales et nationales, cette thèse souhaite apporter un regard nouveau sur la compensation des inégalités pour les élèves scolarisés dans le secondaire en France. Le premier essai analyse le rôle des ressources éducatives extra-scolaires dans la construction et la compensation des inégalités à l’aide de l’enquête PISA 2012. Le marché des biens et services éducatifs hors école se développe, générant un nouveau marché éducatif dans lequel les parents agissent en tant que consommateurs. La réussite scolaire est un enjeu important pour les familles dans une situation où les inégalités à l’école et le chômage augmentent. Disposer de ressources éducatives (logiciels éducatifs, manuels scolaires, etc.) constituerait alors un moyen d’améliorer l’environnement d’apprentissage des enfants à la maison, afin de leur permettre d’avoir accès aux meilleures places possibles dans la compétition scolaire. Les résultats soulignent le rôle des inégalités sociales dans l’accès aux ressources éducatives qui risquent d’amplifier encore les différences de réussite. Le deuxième essai de cette thèse mobilise les données du premier cycle de l’évaluation nationale Cedre (2003 et 2009), dans le but de comprendre le processus de construction des inégalités scolaires entre les collèges du secteur public de l’éducation prioritaire et ceux hors éducation prioritaire. Les inégalités entre secteurs peuvent être liées au manque de mixité (public davantage défavorisé en éducation prioritaire) ou à une appréciation différente des caractéristiques des élèves selon le secteur. Les résultats montrent qu’un peu plus de la moitié des différences de réussite entre secteurs est liée à la composition sociale, migratoire et scolaire des publics qui les fréquentent en 2003 comme en 2009. Par ailleurs, la diminution moyenne des scores en compétences observée entre 2003 et 2009 dans chaque secteur est due à une baisse des performances des élèves de niveaux de compétences faibles et encore plus importante pour les élèves de compétences élevées. Ce dernier résultat serait lié à une augmentation de la force de la relation entre caractéristiques des élèves et réussite scolaire, plus qu’à des différences dans les caractéristiques des élèves entre les deux périodes. La politique d’éducation prioritaire est basée sur un système d’incitations. Les collèges qui en font partie sont soumis à des règles de gouvernance différentes des collèges publics qui n’en font pas partie. Ces modalités doivent permettre aux établissements, particulièrement en éducation prioritaire, de se saisir d’outils de gouvernance (développer la coopération entre enseignants, avoir une autonomie accrue dans la prise de décision au niveau de l’établissement, un meilleur encadrement pédagogique, etc.) pour améliorer la réussite éducative des élèves qu’ils scolarisent. Le troisième essai s’appuie sur une discussion théorique à partir du modèle principal-agent développé en économie publique puis sur la construction d’une typologie des modalités de gouvernance des collèges publics français à partir de l’enquête TALIS. Il met en évidence trois types de gouvernance : « gouvernance portée par un professionnalisme collectif des enseignants », « gouvernance basée sur un management pédagogique de proximité » et « gouvernance opportuniste ». Les collèges en éducation prioritaire sont en grande majorité caractérisés par une gouvernance basée sur un professionnalisme collectif enseignant ou sur un management pédagogique de proximité.

17080. Ngo Melha, E. (2017). Inclusion scolaire des élèves en situation de handicap en France et au Cameroun : analyse de la politique nationale et points de vue des enseignants (Thèse en sciences de l’éducation).
Le discours des experts et des organisations internationales, de même que les initiatives des politiques et mouvements en faveur de l’émancipation et la place des personnes handicapées sont orientés vers la construction d’une école pour tous (Ainscow, 1991 ; Sen, 1992 ; UNESCO, 1990 ; UNESCO, 1994 ; UNESCO, 2000 ; ONU, 2000 ; ONU, 2006). Les politiques éducatives intègrent plus ou moins clairement la prise en compte des besoins éducatifs des enfants en situation de handicap. L’inclusion scolaire implique des modifications et des bouleversements tant dans les pratiques enseignantes que sur le plan de l’organisation scolaire dans son ensemble. Dès lors, il importe de s’intéresser aux perceptions des enseignants envers la politique nationale favorisant l’inclusion à l’école ordinaire des élèves handicapés en France et au Cameroun et de s’interroger sur les facteurs susceptibles d’influencer ou de déterminer, l’efficacité et la pérennité de cette politique qui peut être considérée comme leur étant imposée. Le modèle d’évaluation multidimensionnelle de la qualité des dispositifs scolaires empruntés à Tremblay (2012) et le modèle du comportement planifié d’Ajzen (1991), sont utilisés dans le cadre de cette recherche pour répondre aux deux objectifs principaux qui y sont visés. Un questionnaire à deux volets avec des propositions de réponses a été adressé à des enseignants du primaire. Notre recherche porte sur une population de 133 enseignants dont 65 camerounais et 68 français. Les dimensions étudiées pour le premier volet du questionnaire sont les suivantes : La pertinence des objectifs, les caractéristiques de la population du dispositif, l’adéquation des ressources, la fiabilité des actions, l’efficacité du dispositif et la flexibilité du dispositif. Les croyances normatives, les perceptions des difficultés et les croyances comportementales sont étudiées à travers le deuxième volet. L’analyse de la variance simple (ANOVA) est utilisée pour comparer les moyennes entre les pays et les corrélations étudiées pour évaluer les composantes principales du modèle d’Ajzen. Nos résultats montrent que malgré une grande adhésion à la politique visant l’inclusion des élèves en situation de handicap par les enseignants interrogés dans les deux pays, celle-ci ne semblerait pas être efficace. Pour les enseignants, ceci serait expliqué pour le cas de la France par les objectifs qui ne seraient pas atteints et au Cameroun par les ressources qui seraient insuffisantes. Des points de divergence observés portent sur certains aspects des dimensions étudiées telles que la taille de la classe, l’approche pédagogique, les ressources et les caractéristiques individuelles des élèves. En ce qui concerne notre modèle dérivé de la théorie d’Ajzen, l’analyse des corrélations montre des liaisons linéaires entre trois composantes : les difficultés perçues par les enseignants, leurs croyances normatives et leurs croyances comportementales. Les difficultés perçues se montrent négativement corrélées avec autant les croyances normatives (-.33) que les croyances comportementales (-.65). Il s’avère ainsi, conformément au modèle théorique élaboré, que l’intensité des difficultés ressenties engendre des croyances négatives chez les enseignants. Les croyances normatives (dans les principaux référents de l’Education nationale) sont positivement liées aux croyances comportementales (.50), qu’elles semblent favoriser. Il importe d’indiquer que les trois composantes ne détermineraient pas l’attitude des enseignants envers l’inclusion, puisque les corrélations ne sont pas significatives.

17081. Berthaud, J. (2017). L’intégration sociale étudiante : relations et effets au sein des parcours de réussite en Licence (Thèse en sciences de l’éducation). Consulté à l’adresse https://halshs.archives-ouvertes.fr/tel-01682863/document
Depuis les années 70-80, avec les travaux de Tinto (1975) notamment, la recherche en éducation révèle l’importance des processus interactionnels dans l’explication des parcours étudiants, démontrant l’influence significative de l’intégration sociale sur la persévérance à l’université. Les effets sur la réussite académique des étudiants sont à l’inverse peu explorés. De plus, la conceptualisation de ce facteur explicatif ne fait pas consensus, donnant à voir différentes dimensions de l’intégration sociale. A partir d’une collecte de données réalisée auprès de 1365 étudiants inscrits en 1ère, 2ème et 3ème année de Licences généralistes, cette recherche propose ainsi, dans un premier temps, une mesure affinée de l’intégration sociale étudiante rendant compte de son caractère multidimensionnel. Puis, dans un deuxième temps, les sources et conditions de cette intégration sont interrogées à travers l’influence de facteurs contextuels, institutionnels et individuels, parmi lesquels sont considérées les compétences transversales qui illustrent, entre autres, les aptitudes sociales des étudiants. Les analyses montrent ainsi que des besoins différents en matière de sociabilité étudiante s’expriment notamment en fonction de l’âge, du genre et des raisons d’étudier, alors que le contexte de formation détermine en premier lieu les opportunités offertes aux étudiants pour s’intégrer socialement. Il apparaît en outre que certaines compétences relatives à la gestion des émotions et à la collaboration constituent des ressources favorisant l’intégration sociale. Nos résultats permettent ainsi de dégager quatre profils distincts de la sociabilité étudiante en Licence. En dernier lieu, la place occupée par l’intégration sociale et les compétences transversales étudiantes au sein des parcours étudiants et des déterminants de leur réussite académique est questionnée. Les analyses révèlent à ce titre que l’intégration sociale étudiante présente des effets bruts et positifs sur la probabilité de réussir les examens et sur les notes obtenues par les étudiants, au travers des interactions studieuses et du sentiment d’intégration. En tenant compte des déterminants classiques de la réussite étudiante, l’influence  » toutes choses égales par ailleurs  » de ce facteur apparaît en revanche faible sur la réussite académique, bien que le sentiment d’intégration diminue les risques d’abandon chez les étudiants. A l’inverse, les compétences transversales renvoyant au goût de l’effort et à la confiance en soi se révèlent être de puissants prédicteurs de la réussite et des performances des étudiants. Si l’intégration sociale étudiante ne semble pas être un facteur clé et médiateur de la réussite académique, elle s’ajoute néanmoins, sous certaines formes, aux facteurs caractérisant les profils de réussite à l’université. En outre, elle influe de manière indirecte sur les performances des étudiants au travers de leur investissement académique.

17082. Morlaix, S. (2017). L’intérêt de la prise en compte des compétences non académiques dans la redéfinition du capital humain développé par les élèves. Une application sur des élèves de l’école primaire française. Présenté à 2ème Workshop «  le capital humain, un concept fédérateur ? », organisé par la Chaire du capital humain et de la performance globale, Bordeaux, 15-16 juin 2017.

17083. Morlaix, S., & Duguet, A. (2017). L’efficacité du tableau blanc interactif sur les acquisitions des élèves à l’école élémentaire : quel regard des enseignants ? ». Présenté à 2ème Workshop «  le capital humain, un concept fédérateur ? », organisé par la Chaire du capital humain et de la performance globale, Bordeaux, 15-16 juin 2017.

17085. Morlaix, S. (2017). Les compétences non académiques au sein du système éducatif. Quels enjeux pour l’évaluation? Présenté au 29ème colloque international de l’ADMEE, organisé par l’IREDU et l’Unité Propre Développement Professionnel et Formation (Agrosup), Dijon, 24 janvier 2017

17086. Morlaix, S. (2017). Utilisation du numérique à l’école primaire. Quels effets sur les compétences développées par les élèves? Présenté à Colloque organisé par le Collège des inspecteurs de l’académie de Dijon.

17087. Morlaix, S. (2017). Les compétences non académiques : quels rôles dans le parcours d’orientation de l’élève? Quels apports de la recherche en éducation? Présenté à Colloque organisé par l’Académie de Dijon.

17088. Morlaix, S. (2017). Les compétences non académiques à l’école. Quels apports de la recherche en éducation ?

17089. Berthaud, J., Erard, C., Giret, J.-F., Guégnard, C., Morlaix, S., & Perret, C. (2017). La réussite dans l’enseignement supérieur (p. 38) [CNESCO (Conseil national d’évaluation du système scolaire)].
La réussite dans l’enseignement supérieur français a fait l’objet d’une littérature foisonnante ces vingt dernières années, tant au niveau des travaux de recherche publiés dans la littérature scientifique que de rapports plus institutionnels analysant à partir de différents sources administratives et statistiques, les conditions d’entrée et de succès des étudiants. Ce rapport intermédiaire se propose d’apporter des éclairages sur les facteurs individuels de la réussite à l’université mais également sur des facteurs plus institutionnels, lié à l’environnement d’études, aux relations entre étudiants, à la pédagogie, plus rarement étudiés en France. Le choix dans ce travail a été de proposer des synthèses de la littérature scientifique, dont une partie s’appuie sur les travaux empiriques menés au sein de l’IREDU.

17090. Béduwé, C., Berthaud, J., Giret, J.-F., & Solaux, G. (2017). Étude longitudinale sur le salariat étudiant (p. 150) [OVE (Observatoire de la Vie Étudiante)].

17091. Duru-Bellat, M. (2017). Eradiquer toute tolérance envers les inégalitésProjet, (356), 29‑37. Consulté à l’adresse https://www.cairn.info/load_pdf.php?ID_ARTICLE=PRO_356_0029
Les pauvres ? Ils le méritent bien. De même, les riches seraient récompensés de leur talent… Imposture idéologique, quand le niveau de revenus dépend avant tout du pays et du milieu où l’on naît ! Quel rôle l’école peut-elle jouer pour délégitimer la méritocratie, qui fait le lit des inégalités ?

17092. Duru-Bellat, M. (2017). Pas de développement durable sans réduction des inégalités. In J.-M. Châtaigner & P. Caron, Un défi pour la planète: Les Objectifs de développement durable en débat (p. 225‑234). Paris: IRD éditions.

17093. Duru-Bellat, M. (2017). Eduquer au genre ou au non genre? Eduquer, (132), 35‑37. Consulté à l’adresse https://ligue-enseignement.be/assets/Eduquer-132-education132-genre.pdf
En éduquant ensemble les filles et les garçons, les pays comme les nôtres n’entendent pas seulement – c’est déjà beaucoup – concrétiser l’égalité de droits, en l’occurrence le droit à l’instruction entre tous leurs citoyens. Une visée plus ou moins explicite est de réaliser ainsi ce qu’on appelle une coéducation : apprendre aux jeunes des deux sexes à se connaître et à vivre ensemble comme ils et elles sont amenés à le faire une fois adultes. Avec sous-jacente l’idée (la conviction) que filles et garçons, femmes et hommes sont différents et que s’il y a besoin de les coéduquer, c’est précisément pour leur apprendre à accepter et à « gérer » ces différences.

17094. Vrillon, E. (2017). Une nouvelle approche de la réussite dans les MOOC : les résultats d’une enquête longitudinale auprès de 12 MOOC de FUN. Présenté à L’apprentissage au coeur des technologies numériques. Enjeux, défis, recherches, pratiques, organisé par l’AUPTIC.education, Genève, 23-24 novembre 2017.

17095. Vrillon, E. (2017). Quels usages des MOOC ? Pour quels effets dans les trajectoires professionnelles ? Présenté à MOOC et formation professionnelle continue : une approche au prisme des capabilités, organisé par l’École normale supérieure Paris – Saclay  et les STEF (Sciences Techniques Éducation Formation), Cachan, 11-12 octobre 2017.

17096. Vrillon, E. (2017). Comprendre la mobilisation des MOOC dans les trajectoires individuelles. Identification de registres d’usages. Présenté à « Technologies numériques, e-formation et éducation des adultes », organisé par Raisons éducatives, Genève, 3 février 2017.

17097. Altinok, N., Antoninis, M., & Nguyen-Van, P. (2017). Smarter Teachers, Smarter Pupils? Some New Evidence from Sub-Saharan AfricaDocuments de travail du BETA, (2017‑35), 33.
We study the effect of teacher subject knowledge on student achievement in mathematics and reading by using a dataset from six Sub-Saharan African countries. By using a difference-indifference between pupils’ and teachers’ scores in two skills, we are able to avoid potential endogeneity bias. In most estimations, we do not find a significant teacher knowledge effect in most countries. The main reason is teacher absenteeism and the need to focus on core knowledge. Indeed, more knowledgeable teachers improve student learning only if certain conditions are met. For instance, a high level of teacher absenteeism and low teacher performance in a subset of items that are also administered to students can dampen the teacher subject knowledge effect on student learning. When these conditions are met, teacher subject knowledge has a significant and positive effect on student achievement in most countries.

17098. Altinok, N., & Aydemir, A. (2017). Does one size fit all? The impact of cognitive skills on economic growthJournal of Macroeconomics53, 176‑190. https://doi.org/10.1016/j.jmacro.2017.06.007
This paper tests for heterogeneous effects of cognitive skills on economic growth across countries. Using a new extended dataset on cognitive skills and controlling for potential endogeneity, we find that the magnitude of the effect is about 60 per cent higher for low-income countries compared to high-income countries, and it more than doubles when low TFP countries are compared to high TFP countries. There are also marked differences across ge- ographic regions. Using data on the share of the population with advanced and minimum skill levels, our results also indicate that high-income countries should focus on increasing the number of high skilled human capital, while countries from Sub-Saharan Africa would benefit more by investing in the development of basic skills.

17099. Szerdahelyi, L. (2017). Monitrices d’éducation physique et sportive. Une histoire des parcours oubliés (années 1940 aux années 1960). Présenté à « Transferts et passeurs culturels en sport. La diffusion du sport en Europe : origines et perspectives », organisé par le CESH (Comité européen d’histoire du sport), Strasbourg, 7-9 décembre 2017.

17100. Szerdahelyi, L. (2017). Le « problème » de la non-féminisation des professeurs d’ EPS. Présenté à Femmes et sport: A quand l’égalité ? Représentations, pratiques, accès aux responsabilités,  organisé par Sport et citoyenneté, Paris, 18 décembre 2017.

17101. Szerdahelyi, L. (2017). Des années 1980 à nos jours, les syndicats d’EPS face à la mixité des concours. Présenté à « Entraîner, Animer, Former, Eduquer. De l’éthique à la pratique dans l’univers du sport », organisé par le Comité français Pierre de Coubertin, l’IFEPSA (Institut Formation Education Physique et Sportive Angers) et l’ IIPS2 (Violences, Innovations, Politiques, Socialisations et sports), Angers, 19-20 octobre 2017.

17102. Szerdahelyi, L., & Ottogalli-Mazzacavallo, C. (2017). Enseignant.e d’EPS. Représentations et attractivité du métier chez les lycéens et lycéennes lyonnaises. Présenté à « Entraîner, Animer, Former, Eduquer. De l’éthique à la pratique dans l’univers du sport », organisé par le Comité français Pierre de Coubertin, l’IFEPSA (Institut Formation Education Physique et Sportive Angers) et l’ IIPS2 (Violences, Innovations, Politiques, Socialisations et sports), Angers, 19-20 octobre 2017.

17103. Bellarbre, E. (2017). Lien entre caractéristiques des élèves des établissements d’éducation prioritaire et compétences scolaires en France. Présenté à « Structures scolaires et mixité sociale à l’école », organisé par le Pacte pour un Enseignement d’excellence, l’université de Mons et l’ULB (Université Libre de Belgique), La Marlagne (Belgique), 15-16 mai 2017.

17104. Meuret, D. (2017). Comment améliorer l’enseignement ? Considérations à partir de Bryk, A. , 2015, Accelerating how we learn to improveEducation et Didactique11(2), 35‑38. Consulté à l’adresse https://www.cairn.info/load_pdf.php?ID_ARTICLE=EDDI_112_0035
Bryk aborde un problème essentiel : la difficulté à mobiliser les résultats de la recherche en éducation pour améliorer les compétences et connaissances des élèves. Le moins qu’on puisse dire est, qu’en effet, ce problème se pose. On constate bien des différences d’efficacité (ou d’équité) entre enseignants, établissements, systèmes scolaires, mais comprendre pourquoi certains sont plus efficaces que d’autres s’avère difficile, améliorer les performances des moins efficaces s’avère plus difficile encore.

17105. Casta, A. (2017). Un salaire étudiant. Financement et démocratisation des études. Paris: La dispute.
La hausse des frais d’inscription dans l’enseignement supérieur et le développement des prêts étudiants sont à l’ordre du jour des politiques néolibérales. En France, Emmanuel Macron a déclaré être « ouvert » à une augmentation des frais d’inscription payés par les étudiants étrangers. Il s’agirait de prolonger la promotion, déjà ancienne, des pratiques marchandes dans l’enseignement supérieur. Contre cette logique, une proposition radicale existe depuis plus d’un demi-siècle, celle de la gratuité des études indissociable du versement d’un salaire aux étudiants, avancée par la Charte de Grenoble de l’UNEF, en 1946, et le plan Langevin-Wallon, en 1947. Pour comprendre et prolonger cette revendication, ce livre invite à reconnaître pleinement le fait que les étudiants sont producteurs de valeur pendant leurs études. Il propose le versement d’un salaire à tout adulte de plus de dix-huit ans qui souhaiterait démarrer ou reprendre une formation généraliste ou professionnelle.

17106. Lezeau, A. (2017). Note critique de « Devenir prof. Les secrets de l’entrevue d’embauche » de Koffi Antoine NadjombéRevue des sciences de l’éducation43(1).

17107. Farges, G., & Tenret, E. (2017). Inclure ou contrôler ? L’encadrement ambigu de l’instruction dans la familleDiversité, (190), 98‑102.
Parce qu’elle s’inscrit aux marges de l’école et semble mettre le principe de l’inclusion à l’épreuve, l’instruction dans la famille constitue une voie d’accès privilégiée pour s’interroger sur le sens et les contours de l’action éducative et de ses dispositifs.

17108. Janichon, D. (2017). Education aux valeurs. In A. Barthes, J.-M. Lange, & N. Tutiaux-Guillon, Dictionnaire critique des enjeux et concepts des « éducations à » (p. 269‑276). Paris: L’harmattan.

17109. Casta, A., Boulin, A., Farges, G., & Garcia, S. (2017). La construction territoriale d’une offre périscolaire dans le département de la Côte d’Or : les familles, les collectivités et la réforme (p. 107) [Région Bourgogne Franche-Comté].
Cette enquête porte sur la mise en ouvre de la réforme de l’articulation des temps scolaires et périscolaires, dans le cadre de la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’Ecole de la République du 8 juillet 2013, en Côte d’Or. L’enquête dont les résultats sont présentés ici repose sur un matériel substantiel récolté entre 2015 et 2017 formé par une base de données formée à partir de projets éducatifs territoriaux fournis par les communes volontaires. L’objectif de l’enquête était de faire un répertoire de l’offre périscolaire en Bourgogne et de la manière dont les territoires peuvent ou non constituer des ressources dans la mise en ouvre de la réforme, tout en prenant en compte le point de vue des familles. Aux données quantitatives recueillies s’ajoutent des entretiens et des observations menées auprès des agents impliqués dans la mise en oeuvre concrète de la réforme ainsi que des familles.

17110. Duguet, A., & Morlaix, S. (2017). Perception des TIC par les enseignants universitaires : l’exemple d’une université françaiseRevue internationale des technologies en pédagogie universitaire ; International Journal of Technologies in Higher Education14(3), 5‑16. Consulté à l’adresse http://www.ritpu.org:81/img/pdf/Volume14no3-05.pdf
Dans cet article, nous nous intéressons à la perception des TIC par les enseignants universitaires. Prenant appui sur plusieurs modèles théoriques d’intégration des TIC, nous avons réalisé une enquête par questionnaire auprès de 248 enseignants d’une université française. Nous montrons qu’une part que les enseignants interrogés ont dans l’ensemble une perception plutôt positive des TIC. Nous construisons d’autre part des modèles d’analyse de cette perception : celle-ci apparaît comme particulièrement dépendante de certains facteurs contextuels et du sentiment de compétence de l’enseignant en matière de TIC.

17111. Perronnet, Clémence. (2017). Évaluations plurielles d’un dispositif d’éducation à l’égalité en sciencesDiversité, (190), 60‑68. Consulté à l’adresse https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01672838/document

17112. Chevrier, J., Loizon, D., Turcotte, S., & Roy, M. (2017). L’utilisation du cadre de la didactique clinique afin d’expliquer les raisons soutenant les choix des contenus d’apprentissage par les enseignants d’éducation physique et à la santé. Présenté à Symposium de l’ARIS (Association de Recherche sur l’Intervention en Sport), Point-à-Pitre, 6 novembre 2017.

17113. Loizon, D. (2017c). L’image du conseiller dans les entretiens de conseil. Entre l’image donnée et l’image perçue. Présenté à Congrès de l’ANCP (Association nationale des conseillers pédagogiques), organisé par l’ARIS (Association de Recherche sur l’Intervention en Sport), Épinal, 22-24 mai 2017.

17114. Loizon, D., & Cartierre, N. (2017). Etre militaire aujourd’hui : combattant, formateur, éducateur. Présenté à Journée de recherche de l’ESPE, Dijon, 7 juin 2017.

17115. Loizon, D. (2017d). L’entretien d’explicitation au service de la démarche d’accompagnement des personnels. Présenté à Séminaire des corps d’inspection des académies de Dijon et Besançon, Brochon, 26 septembre 2017.

17116. Perronnet, C. (2017). Scientifiques de pixels et scientifiques en herbe : Les images des sciences et leur rôle dans l’élaboration des représentations enfantines en milieux populaires. Revue GEF, (1), 63‑75. Consulté à l’adresse https://revuegef.org/article/1
À partir du constat répété de la sous-représentation des filles et des jeunes issus des classes populaires en sciences, cet article interroge le rôle des représentations des métiers scientifiques: sur papier comme sur écrans, les scientifiques sont en effet massivement des hommes blancs des classes favorisées. Pour apporter un éclairage sociologique sur cette problématique, nous montrons l’articulation entre les représentations enfantines des sciences et ces mises en images des métiers dans les produits culturels pour la jeunesse (manuels, ouvrages, émissions télévisées, jeux.). Les analyses proposées s’appuient sur une enquête qualitative par observations en entretiens menée auprès d’élèves de CM2 âgés de 10 à 12 ans.

17117. Dirani, A. (2017). Développement de la créativité dans les parcours de formation : quelle place pour l’espace scolaire ? Journée de recherche de l’ESPE, Dijon, 7 juin 2017.

17118. Demougeot-Lebel, J. (2017). Le « bon cours » et le « mauvais cours » : analyse descriptive et essai de typologie des conceptions de jeunes enseignants-chercheurs en FranceDossiers des sciences de l’éducation (Les), (38). Consulté à l’adresse https://journals.openedition.org/dse/1548
Cette recherche empirique s’inscrit dans la lignée des recherches sur les conceptions de l’enseignement des enseignants mais dans un contexte et avec un public nouveau. Elle s’appuie sur une enquête qualitative par entretiens semi-directifs auprès de 17 Maîtres de Conférences (en poste depuis trois ans tout au plus et issus de diverses disciplines), à propos des notions de « bon cours » et de « mauvais cours ». L’analyse met à jour 1) des difficultés à définir ce qu’est un « bon cours » et plus encore un « mauvais cours » ; 2) le peu de variété de termes employés et le fait que ceux-ci établissent un « bon cours » comme un processus et un résultat ; 3) l’absence de conceptions de nature disciplinaires et 4) une grande difficulté à distribuer les conceptions relevées dans les deux modèles de Hativa, Barak, Simhi (2001) et de Fox (1983). Ce qui nous amène à proposer une typologie nouvelle.

17119. Danner, M., & Schutz, N. (2017). Démocratiser la culture entrepreneuriale dans l’enseignement supérieur : les limites d’un programme basé sur le volontariat? Formation Emploi, (140), 107‑127. Consulté à l’adresse https://www.cairn.info/load_pdf.php?ID_ARTICLE=FORM_140_0107
Cette recherche s’intéresse à un programme de sensibilisation à l’entrepreneuriat dans l’enseignement supérieur, reposant sur une démarche expérientielle encadrée pendant cinq mois. Elle étudie les conséquences des choix institutionnels opérés sur le profil du public accueilli (volontariat et validation d’ECTS (European Credits Transfer Scale dans la formation) qui peuvent introduire un biais de sélection. Les analyses amènent à s’interroger sur l’impact de ces choix au regard de l’objectif des politiques européenne et nationale visant à promouvoir une culture entrepreneuriale auprès de tous les étudiants

17120. Szerdahelyi, L. (2017). Le jouet sportif et le genre. In M.-C. Grasse, S. Laffage-Cosnier, & C. Vivier, Jouez ! Il était une fois le jouet sportif (p. 37‑38). Nice: Musée National de Nice.
L’apprentissage du genre est une entreprise de longue haleine. La socialisation sexuée s’organise dès l’enfance par le biais de plusieurs facteurs : famille, école et ami.es, mais aussi productions culturelles, dont les activités sportives et les jouets …

17121. Engels, C. (2017). Les attentes des étudiants de génération Y en formation paramédicale : des compétences académiques mais aussi non académiquesRecherche en soins infirmiers, (131), 41‑51. Consulté à l’adresse https://www.cairn.info/load_pdf.php?ID_ARTICLE=RSI_131_0041
L’approche de la génération Y (étudiants nés entre 1981 et 1999) face à la formation en cursus paramédical invite à s’interroger d’une part sur les attentes des étudiants de génération Y, et d’autre part sur les méthodes pédagogiques à adopter avec cette génération. La recherche relatée dans cet article a été menée auprès d’étudiants en troisième année d’ergothérapie. Cent douze étudiants ont été interrogés en septembre 2012 et 2013 concernant leurs attentes vis-à-vis des cours, et vis-à-vis des méthodes pédagogiques proposées. Les résultats ont permis de mettre en lumière d’une part, l’importance de la notion d’utilité du cours telle que perçue par les étudiants et d’autre part, la focalisation des attentes des étudiants sur des compétences dites « non académiques » de l’enseignant. Si le lien entre compétences non académiques et réussite a été mis à jour dans différentes recherches, peu de travaux s’intéressent au développement de ces compétences non académiques par les enseignants de façon à répondre aux attentes des étudiants en formation supérieure. C’est l’objet de cet article, dont le principal intérêt pourrait être d’envisager des pistes relatives aux méthodes pédagogiques à développer auprès de cette population d’étudiants.

17122. Erard, C., & Guégnard, C. (2017). Un derby en faveur du « petit poucet » ! Cas des étudiant-e-s de première année en STAPS au Creusot. Présenté à 9ème Congrès international de la Société de Sociologie du Sport de Langue Française, organisé par 3SLF (Société de Sociologie du Sport de Langue Française), Arras, 7-9 juin 2017.
En 2013, les étudiant-e-s de première année en STAPS de l’antenne du Creusot, site délocalisé, sont plus nombreux à être admis en deuxième année de licence que ceux inscrits à Dijon, siège de l’université de Bourgogne. Or, ce passage en deuxième année (52 pour cent versus 40 pour cent ne s’explique ni par un recrutement sexuellement différencié, ni par une structure sociale singulière, ni par la composition scolaire, ni même par des investissements sportifs extra-universitaires notoirement différents. Contre toute attente sociologique (moins de bacheliers scientifiques, plus de boursiers, moins d’investissement studieux…), les jeunes du site du Creusot sont plus fréquemment en situation de réussite (entendue au sens de passage en deuxième année). Par un travail d’enquête qui s’appuie sur quatre types de source, nous montrons que l’effet territoire est particulièrement saillant, avec un lieu d’étude qui influe positivement et de manière très significative sur la réussite. Reste à savoir si ce derby en faveur du « petit poucet » persiste au delà de la première année, moment décisif de transition entre le lycée et la poursuite d’étude à l’université.

17123. Calmand, J., Prieur, M.-H., & Wolber, O. (2017). Los inicios de carrera de los doctores: una fuerte diferenciación de las trayectorias profesionalesCalificaciones y empleo, (101), 1‑4. Consulté à l’adresse http://www.cereq.fr/content/download/20808/180114/file/CE101.pdf
Para los doctores titulados en 2010, la principal salida sigue siendo la investigación. En la investigación pública, sus trayectorias profesionales durante los cinco primeros años de vida activa son sinónimos de tránsitos más o menos largos por empleos de duración determinada. Estos itinerarios contrastan con los de los doctores que se orientan muy tempranamente hacia los empleos del sector privado.

17124. Berthaud, J. (2017). Mesurer les compétences transversales des étudiants : apports et limites d’une grille d’autoévaluationMesure et évaluation en éducation40(3), 1‑35.
Cet article propose une réflexion sur les compétences transversales acquises ou mobilisées par les étudiants, à l’université ou en dehors du campus. La notion de transversalité considérée ici envisage la mobilisation de telles compétences au sein des multiples dimensions de l’expérience étudiante: sociale, universitaire, professionnelle, voire personnelle. Cette réflexion est enrichie par la construction d’une grille d’autoévaluation réalisée à partir d’un référentiel de compétences et soumise à un échantillon d’étudiants inscrits en cycle licence dans une université française. La description des niveaux de compétences déclarés par les étudiants souligne les apports et les limites d’une telle mesure, tout en poussant la réflexion sur les compétences étudiantes.

17125. Body, K.-M.-D., Bonnal, L., & Giret, J.-F. (2017). Mesurer l’effet du travail salarié sur la réussite : une analyse statistique sur les étudiants d’une université françaiseMesure et évaluation en éducation40(3), 69‑103.
L’emploi étudiant est généralement considéré comme un frein à la réussite scolaire et universitaire. Nos travaux portant sur une enquête réalisée dans une université française en 2012 visent à mesurer les effets des caractéristiques de l’emploi et, notamment, de son intensité. À partir d’une modélisation statistique prenant en compte la probabilité d’accès au travail salarié, nous montrons un effet négatif de l’emploi salarié pour les étudiants qui travaillent plus de 8 heures par semaine. Le type d’emploi exercé a également un effet surfes chances de réussite: les jeunes ayant un emploi dans le secteur public et ceux qui ont la possibilité d’aménager leur emploi du temps paraissent moins touchés par l’échec.

17126. Jongbloed, J., & Pullman, A. (2017). Cross-country comparisons on the relative relationship between education and workplace task discretion. Présenté à The International Conference on PIAAC and PIAAC-Longitudinal » organisé par le GESIS (Leibniz Institut für Sozialwissenschaften), Mannheim, 5-6 avril 2017.

17127. Borges, C., Lenzen, B., & Loizon, D. (Éd.). (2017). Les savoirs enseignants en EPS : mode d’accès et intégration à la formation.
Ce dossier thématique a trait à la problématique des savoirs des enseignants, laquelle sera abordée sous l’angle des recherches francophones, notamment celles issues des développements actuels en didactique. Nous voulons partager et mettre au jour les connaissances sur cette problématique dans le domaine de l’Éducation physique et sportive (ÉPS), et ce, autant en ce qui concerne les modes d’accès, par la recherche, que les modes de formation aux savoirs et d’appropriation des savoirs par les enseignants et par les élèves. Soulignons, toutefois, qu’elle n’est pas exclusive à l’éducation physique et qu’elle s’inscrit dans un champ de recherches beaucoup plus large et prolifique qui s’est développé au long de ces dernières décennies (Guerriero, 2017). Par ailleurs, bien que dans ce dossier la presque totalité des articles adopte un angle didactique, la recherche sur les savoirs des enseignants n’est pas exclusive au champ de la didactique, pas plus que cette dernière est son domaine fondateur. En fait, émergeant dans la foulée du mouvement pour la professionnalisation de l’enseignement, la recherche sur les savoirs enseignants a fait ses premiers pas en Amérique du Nord, avec entre autres les travaux de Shulman (1986a; 1986b; 1987) revendiquant une base des connaissances pour l’enseignement. Rappelons donc quelque peu les grands jalons délimitant ce champ et son évolution, les approches et les contributions qui en découlent à partir des recherches menées autant en Amérique qu’en Europe.

17128. Loizon, D. (2017). La didactique clinique comme mode d’accès aux savoirs des enseignants en ÉPS : le cas de l’enseignement du judoNouveaux cahiers de la recherche en éducation20(1).
Cette étude à visée exploratoire et compréhensive met en évidence les savoirs personnels des enseignants transmis en cours d’ÉPS. La recherche présente trois vignettes didactiques cliniques d’enseignants spécialistes de judo. Les résultats montrent que ces savoirs personnels se sont construits pendant la pratique sportive du judo lorsque ceux-ci étaient de jeunes pratiquants. Le rôle du « déjà-là expérientiel » et ses effets sur les conceptions des professeurs sont mis en avant, en lien avec les savoirs personnels. Compte tenu des effets déterminants des « déjà-là expérientiels et conceptuels », nous proposons quelques pistes de travail pour la formation initiale des enseignants d’ÉPS.

17129. Kossi, Y. (2017). Tournois séquentiels et compétition pour la prime d’excellence scientifiqueRevue française d’économie32(4), 57‑94. Consulté à l’adresse https://www-cairn-info.proxy-scd.u-bourgogne.fr/revue-francaise-d-economie-2017-4.htm
Cet article étudie les déterminants de l’obtention de la Prime d’excellence scientifique des enseignants-chercheurs français en économie. Il s’intéresse notamment à la dimension dynamique de cette forme particulière de compétition académique mise en place depuis 2009. Quatre activités ont été retenues pour l’évaluation des candidats : l’encadrement doctoral, le rayonnement, les responsabilités scientifiques et les publications. Une typologie des trajectoires dynamiques et des issues de ce tournoi sont identifiées. Si nos résultats confirment le rôle majeur des publications scientifiques dans l’obtention de la PES, ils permettent également d’identifier les facteurs de découragement.

17130. Berthaud, J. (2017). Les effets de l’intégration sociale étudiante sur la réussite universitaire en 1er cycle sont-ils significatifs ? Revue française de pédagogie, (200), 99‑117. Consulté à l’adresse https://www.cairn.info/revue-francaise-de-pedagogie-2017-3-page-99.htm
En France, les recherches portant sur les déterminants de la réussite universitaire ont assez peu exploré les effets de l’intégration sociale, contrairement aux travaux nord-américains qui ont mis en exergue son influence positive sur la persévérance des étudiants. Cet article propose ainsi une (re)définition de ce concept appliqué à la population étudiante universitaire et en interroge les effets sur la réussite et les performances des étudiants. Les analyses montrent que l’implication dans les interactions sociales avec les pairs et la qualité perçue de l’intégration sociale à l’université favorisent l’investissement dans les études et peuvent conduire certains étudiants à réussir davantage.

17131. Bennacer, H. (2017). Les déterminants personnels du bien-être de l’écolier, de ses satisfactions en classe et de sa performance scolaireRecherches et éducations, (18). Consulté à l’adresse https://journals.openedition.org/rechercheseducations/4442
Ce travail porte sur l’étude des déterminants personnels de la performance de l’élève et de ses réactions vis-à-vis de la classe, relatives à son bien-être et à ses satisfactions (envers le maître, l’apprentissage et la classe). Un modèle théorique (n = 554), est testé par l’analyse en communautés et affiné par l’analyse en pistes causales. Il en ressort que les caractéristiques externes et cognitives antérieures de la personnalité (âge, sexe, CSP des parents, passé scolaire) exercent des effets directs sur les critères, et indirects à travers les attitudes envers l’école (affectivité négative, désintérêt scolaire, aspirations pour les études, « anxiété, souci et stress scolaires », école drôle). A l’aide de deux modèles structuraux, nous expliquons 39 pour cent de la variance dans la performance, et de 19 à 39 pour cent dans les réactions envers la classe. La performance scolaire détermine le bien-être et la satisfaction envers le maître, et n’est influencée par aucune réaction des écoliers. Cette étude permet de dresser le profil de l’élève qui a une bonne performance ou manifeste des réactions positives envers la classe.

17132. Dirani, A. (2017, septembre 29). La créativité des élèves comme objectif du curriculum scolaire : quels leviers et quels effets peut-on en attendre ? Présenté à Créativité et territoires, Poitiers, 29 septembre 2017. Consulté à l’adresse https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-02939707

17133. Murdoch, J. (2017). Les inégalités d’accès à l’enseignement supérieur des jeunes: Analyse comparative de trois systèmes éducatifs : Suisse, Canada et France. Présenté à Séminaire interdisciplinaire, Démographie, Enseignement Supérieur et Politiques publiques, organisé par L’Institut de Démographie de l’Université de Strasbourg (IDUS) et le Laboratoire SAGE (Sociétés, Acteurs, Gouvernement en Europe), Strasbourg, 4 Octobre 2017.

17134. Bonnard, C., Calmand, J., & Giret, J.-F. (2017). International mobility of French Ph.D.s. European Journal of Higher Education, 7(1), 43‑55. https://doi.org/10.1080/21568235.2017.1257479 
This research investigates the determinants of international mobility of Ph.D.s upon graduation. It is based on a survey of 400 young Ph.D.s who graduated in France between 2003 and 2008, half of whom were still abroad more than six years after graduating. The impacts of personal, occupational and scientific characteristics on the successive mobility decisions after graduating were scrutinized. The findings show that motivations for going abroad relate principally to the difficulty in finding employment on the French labour market. The choices as to longer term expatriation are more fragmented and can be less readily unravelled. By contrast, readiness to return to France is often accounted for by family factors.§

17135. Bergé, L. (2017). La violence scolaire : les relations conflictuelles entre élèves et enseignants (Master 2 Métiers de la Recherche en Éducation, Université de Bourgogne).

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