20001. Érard, C. (2020, janvier). L’inspection principale pédagogique (IPP) de 1964 à 1981. Repères historiques.
Cette fiche « Repères historiques » est l’indication chronologique des principaux faits marquants liés à l’évolution de l’inspection principale pédagogique de 1964 à 1981.Son objectif est de donner au lecteur des indications de bases, en lui permettant, s’il le désire, d’aller plus loin, notamment grâce aux sources qui sont mentionnées, à la bibliographie et aux liens hypertextes.
20002. Perret, C. (2020, janvier 22). Tentative d’appréciation de la qualité à partir des bénéfices rapportés par les étudiants : le cas des unités d’enseignement transversales de l’université de Bourgogne. Présenté au 32ème colloque de l’ADMEE-Europe, Casablanca, 22-24 janvier 2020.
Cette communication propose une réflexion sur la qualité des formations et des enseignements via les bénéfices apportés aux étudiants. Deux principaux objectifs structurent notre recherche: 1) déterminer dans quelle mesure la qualité appréhendée par le biais des effets perçus par les bénéficiaires est susceptible de renvoyer à une réalité complexe ou non ; 2) étudier si cette qualité est appréhendée de manière différente par les différents types de bénéficiaires, ces disparités entre bénéficiaires pouvant être liées à des différents types de facteurs susceptibles de faire apparaître des effets dits » contextuels » liés par exemple à la nature du public et/ou au type d’enseignement et de formation considérés. L’étude empirique est réalisée en s’intéressant aux points de vue des étudiants inscrits dans les unités d’enseignement transversales (UET) de l’université de Bourgogne. L’exploitation thématique et statistique de plusieurs questions d’une enquête réalisée en juin 2019 permet d’établir une typologie des bénéfices donnés par les étudiants en tenant en compte de la nature des UET, des caractéristiques sociodémographiques et scolaires des étudiants mais aussi d’autres informations collectées dans cette enquête comme par exemple les motifs d’inscription. Les résultats produits pour cette communication permettront de discuter de la mesure de la qualité d’une formation/enseignement par les étudiants mais aussi de s’interroger sur les possibilités d’élaboration de critères de qualité établis à partir des avis des étudiants.
20003. Jabouille, F., Paivandi, S., & Perret, C. (2020, janvier 22). Implantation d’une politique d’évaluation institutionnelle des dispositifs d’aide à la réussite étudiante dans une logique de développement professionnel : L’exemple de l’université de Poitiers avec le Projet IDEFI PaRé. Présenté à 32ème colloque de l’ADMEE-Europe, Casablanca, 22-24 janvier 2020.
Cette communication rend compte de l’analyse critique d’une démarche évaluative des dispositifs pédagogiques mis en place à l’université de Poitiers (UP) dans le cadre d’un projet institutionnel (IDEFI PaRé) visant à améliorer l’apprentissage et la réussite des étudiants. L’évaluation formative et régulatrice souhaitée par le comité de pilotage du projet dans une optique de pérennisation des transformations engagée a réuni les acteurs engagés dans les dispositifs et deux évaluateurs externes. L’ambition de cette démarche évaluative est d’apporter une aide aux personnes impliquées en les outillant pour mieux évaluer les actions qu’ils conduisent. La co-évaluation a été organisée autour de trois phases. La première phase s’appuie sur un travail d’enquête auprès des porteurs de 6 dispositifs pédagogiques retenus réalisé sur la base d’entretiens semi-directifs centrés sur les objectifs, le fonctionnement et les résultats du point de vue des acteurs. Les informations collectées ont fait l’objet de traitements thématiques permettant de mettre à jour les effets attendus/inattendu produits par les actions engagées, l’accomplissement des objectifs, l’adéquation entre les objectifs, l’organisation et les résultats. La deuxième phase s’est inscrite dans le cadre d’un dialogue critique et ouvert avec les porteurs de projets, réalisé sur la base d’un rapport d’étape envoyé aux acteurs et structuré par une série de questionnements pour appréhender l’adéquation objectifs / organisation, l’adéquation objectifs / résultats, l’adéquation de l’évaluation et la pertinence des objectifs initiaux. La troisième phase s’est intéressée à la formation à l’évaluation des acteurs de l’UP afin de développer un savoir évaluer et un référentiel à l’intérieur de chaque dispositif. Il s’agit d’intégrer l’évaluation formative comme composante organique du dispositif éducation au service d’une réflexivité continue sur l’action en cours et du développement professionnel des personnes impliquées dans la transformation pédagogique de l’université.
20004. Ngo Melha, E. (2020). L’éducation inclusive en Afrique subsaharienne : de la préconisation internationale à la mise en œuvre. Éducation comparée. Revue de recherche internationale et comparative en éducation, (22), 35 51. Consulté à l’adresse https://drive.google.com/file/d/1BpQNqyEQzsm3yAx9ApSi3W2dAahbe2V8/preview
L’éducation inclusive consiste à ce que tous les enfants et les jeunes, malgré leurs différences puissent avoir les mêmes opportunités et possibilités d’apprentissage quel que soit le type d’écoles. Cependant, l’on peut interroger sur l’appropriation de ce concept concernant les élèves en situation de handicap et ses modalités de mise en oeuvre en Afrique subsaharienne. Cet article présente les résultats d’enquêtes conduites en Ethiopie et au Cameroun.
20005. Farges, G. (2020a). Note critique de Robert, A. D. et Carraud, F. (2018). Professeurs des écoles au XXIe siècle : portraits socioprofessionnels. Recherche et formation, (90). https://journals-openedition-org.proxy-scd.u-bourgogne.fr/rechercheformation/4630
20006. Érard, C., & Ferez, S. (2020, février 13). Les inspectrices pédagogiques et Claude Pujade Renaud : un rendez-vous manqué ? Présenté à « Éducation Physique : conceptions et débats dans la seconde moitié du XXe siècle », Angers, 13-14 février 2020, organisé par l’IFEPSA.
20007. Szerdahelyi, L. (2020a, février 13). Être forte pour être utile ? Ce que dévoile l’image d’une démonstration d’hébertisme à la lumière du parcours d’Yvonne De Rette. Présenté à « Éducation Physique : conceptions et débats dans la seconde moitié du XXe siècle », Angers, 13-14 février 2020, organisé par l’IFEPSA.
20008. Morlaix, S. (2020a, mars). Les pratiques d’apprentissage des étudiants en première année universitaire, clef de leur réussite ? Présenté à « Égalité des chances ou égalité des réussites dans l’enseignement supérieur ? », organisé par le LIRDEF (Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche en Didactique, Éducation et Formation) et le CIRNEF (Centre interdisciplinaire de Recherche Normand en Education et Formation), Montpellier, 5-6 mars 2020.
20009. Calmand, J., & Giret, J.-F. (2020a, mars). Les évolutions de la formation doctorale transforment-elles les ambitions professionnelles des jeunes docteurs ? Présenté à Égalité des chances ou égalité des réussites dans l’enseignement supérieur ?, organisé par le LIRDEF (Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche en Didactique, Éducation et Formation) et le CIRNEF (Centre interdisciplinaire de Recherche Normand en Education et Formation)sciplinaire de Recherche en Didactique, Éducation et Formation), à Montpellier, 5-6 mars 2020.
20010. Bonnard, C. (2020a, mars). La professionnalisation de l’enseignement supérieur : pour quelle(s) employabilité(s) ? Présenté à Égalité des chances ou égalité des réussites dans l’enseignement supérieur ?, organisé par le LIRDEF (Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche en Didactique, Éducation et Formation) et le CIRNEF (Centre interdisciplinaire de Recherche Normand en Education et Formation), Montpellier, 5-6 mars 2020.
20011. Perret, C., & de Clercq, M. (2020, mars). Essai d’analyse Franco-belge des obstacles à la transition universitaire selon les vécus des étudiants. Présenté à Égalité des chances ou égalité des réussites dans l’enseignement supérieur ?, organisé par le LIRDEF (Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche en Didactique, Éducation et Formation) et le CIRNEF (Centre interdisciplinaire de Recherche Normand en Education et Formation), Montpellier, 5-6 mars 2020.
20012. Morlaix, S., Duguet, A., Cartierre, N., Finez, L., Lacassagne, M.-F., Mangin, F., … Millotte, S. (2020). Le numérique à l’école primaire. Analyse des effets conjoints sur les élèves et les enseignants. Consulté à l’adresse https://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=65405
Les technologies numériques sont investies en France depuis plusieurs années par les pouvoirs politiques comme un instrument de lutte contre l’échec scolaire. L’hypothèse est parfois faite que les technologies de l’information et de la communication en éducation (TICE) améliorent sensiblement la qualité de l’éducation en modifiant et facilitant les conditions d’apprentissage des élèves. Cependant, les travaux de recherche montrent des effets relativement ambigus de l’utilisation des nouvelles technologies sur les acquis des élèves.
20013. Danner, M., Erard, C., Guégnard, C., & Berthaud, J. (2020). Quand le sport (dés)oriente les parcours des jeunes (No 2020/04; p. 98). https://injep.fr/wp-content/uploads/2020/03/rapport-2020-04-sport-orientation.pdf
Axé sur la transition lycée-enseignement supérieur, ce rapport souligne la diversité des parcours vécus par des bacheliers et notamment des bacheliers professionnels dans le secondaire, en montrant leurs rapports pluriels aux études. Il étudie tout particulièrement comment des expériences et investissements sportifs peuvent impacter les orientations des jeunes, voire leur donner un tour inattendu, à l’image des bacheliers professionnels en STAPS ou des jeunes filles en filière masculine. L’expérience en lycée professionnel peut être perçue par certains comme une possibilité d’apprendre un métier ou d’obtenir le baccalauréat, d’autres la vivent comme une fermeture de leurs possibles, mais la plupart ont à l’horizon l’espoir de continuer leurs études. Ainsi, au travers de leur orientation et de leur engagement sportif, des bacheliers professionnels expriment une mise en projet qui les place en acteurs se saisissant des opportunités, même si elles sont très relatives, voire en voie de réduction pour l’université. Cette recherche met en évidence l’empreinte du genre mais aussi l’influence d’un environnement sportif dans la conversion d’une pratique de loisir assidue en projet de métier ou de formation dans le monde sportif.
20014. Danner, M., Guégnard, C., & Joseph, O. (2020). Les jeunes NEET : résistances et évolutions sur vingt ans. Formation Emploi. Revue française de sciences sociales, (149), 61 85. https://www.cairn.info/revue-formation-emploi-2020-1-page-61.htm?contenu=resume
En France, près de deux millions de jeunes ne sont ni en étude, ni en emploi, ni en formation. Cet article présente les traits dominants concernant ces NEET, les résistances ou les évolutions identifiables sur une durée de vingt ans, à travers quatre enquêtes menées par le Céreq. Si les situations des femmes et des hommes semblent se rapprocher sur le marché du travail, les jeunes femmes n’en sortent pas gagnantes pour autant au regard de leurs trajectoires dans des contextes marqués par des transformations tant structurelles que conjoncturelles. Au prisme d’une analyse genrée, l’article revient sur l’importance de dépasser l’utilité statistique du concept NEET, en raison de sa dimension statique.
20015. Merlin, F. (2020). Sortir sans diplôme de STS : l’autre échec de l’enseignement supérieur. Formation Emploi. Revue française de sciences sociales, (149), 7 37. https://www.cairn.info/revue-formation-emploi-2020-1-page-7.htm?contenu=resume
Cet article s’intéresse aux débuts de carrière des sortants sans diplôme de l’enseignement supérieur, en fonction de leur voie de formation. L’échec à l’université est identifié comme un problème public et fait l’objet de nombreux travaux de recherche et politiques publiques. Les sortants sans diplôme des sections de technicien supérieur (STS) sont moins étudiés alors qu’ils sont, en proportion, aussi nombreux. Ce déficit d’attention pouvait, jusqu’à présent, se justifier par la meilleure insertion professionnelle des non-diplômés de STS. À partir des enquêtes Génération 1998 et 2010, cette étude montre que cet avantage a désormais disparu.
20016. Albandea, I. (2020). La perception des parcours d’études non linéaires par les recruteur·euse·s. L’Orientation scolaire et professionnelle, 49(1), 37 66. Consulté à l’adresse https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-02559627
Les regards des recruteur·euse·s sur la jeunesse évoluent et le niveau ou le type de diplôme obtenu ne suffisent pas à expliquer l’embauche des jeunes diplômé·e·s. De leur côté, ces dernier·ère·s connaissent des parcours d’études atypiques, marqués par des interruptions temporaires, leur permettant de vivre des expériences variées. Séjours à l’étranger, services civiques, périodes d’emploi, etc. sont autant d’expériences vécues avant l’obtention de leur diplôme. Au vu du faible apport de la recherche sur les questions de valorisation sur le marché du travail français de ces parcours atypiques, cette étude propose d’interroger des recruteur·euse·s sur l’évaluation de candidatures de jeunes diplômé·e·s. Notre analyse révèle que, toutes choses égales par ailleurs, les parcours d’études interrompus de façon temporaire sont mal perçus par les recruteur·euse·s si l’expérience vécue n’est pas précisée sur le CV des jeunes candidat·e·s.
20017. Farges, G., & Tenret, É. (2020). Évaluer l’instruction en dehors de l’école. Une enquête sur la fabrication du jugement des inspecteurs dans les contrôles de l’instruction dans la famille. Sociologie, 11(2), 131 148. https://doi.org/10.3917/socio.112.0131
À partir d’observations ethnographiques de contrôles et d’entretiens réalisés avec des inspecteurs de l’Éducation nationale du premier et du second degré, cet article interroge la fabrication du jugement des inspecteurs dans un contexte a priori éloigné de la forme scolaire, à savoir l’instruction dans la famille. L’analyse montre que le verdict institutionnellement attendu des inspecteurs à l’issue du contrôle est fondé sur deux opérations de jugement. Au-delà d’une appréciation sur d’éventuels dysfonctionnements familiaux ou des manquements d’instruction, reposant sur une suspicion de principe (jugement de normalité éducative), les inspecteurs appuient leur verdict sur leur connaissance spontanée du monde social et certains indices repérés lors de leur visite (jugement de validité pédagogique). En l’absence d’un temps long d’observation, en lien avec les contraintes de leur travail, les inspecteurs portent une attention particulière à certains détails et montrent un souci permanent de trouver une cohérence à la situation contrôlée. Le jugement inspectoral est en lui-même révélateur des relations ambivalentes, parfois tendues, entre l’institution scolaire et les familles qui se situent à sa marge.
20018. Berthaud, J., & Morlaix, S. (2020). Quels effets du service civique sur les parcours des jeunes ? L’exemple de la Bourgogne Franche-Comté. Éducation permanente, (223), 151 163.
L’objet de cet article est d’évaluer l’impact du service civique dans les parcours des jeunes qui s’y engagent. A partir de la réalisation d’une enquête auprès des volontaires ayant achevé leur mission de service civique en Bourgogne Franche-Comté entre 2010 et janvier 2018, le travail proposé vise plusieurs objectifs : comprendre les motivations des jeunes à s’engager dans un service civique ; analyser les difficultés rencontrées pour trouver et accepter un service civique ; éclairer leur situation au sortir du service civique. Plus généralement, l’article vise à analyser l’évolution des trajectoires des anciens volontaires en la mettant en relation avec leurs caractéristiques et leurs situations initiales, ainsi qu’avec les projets et les motivations qui les ont conduits à s’engager (rubrique « Enquête »).
20019. Farges, G. (2020b). Note critique de « Flora Bajard, Les céramistes d’art en France. Sens du travail et styles de vie ». Sociologie du Travail, 62(1 2). Consulté à l’adresse https://journals-openedition-org.proxy-scd.u-bourgogne.fr/sdt/30621
20020. El Hadj Said, K., Bonnard, C., & Giret, J.-F. (2020, juin). Les conditions de vie étudiante en période de confinement : premiers résultats de l’enquête. Consulté à l’adresse https://iredu.u-bourgogne.fr/wp-content/uploads/2020/06/20020.pdf
Le confinement a été pour nombre de Français un bouleversement dans leur quotidien : les pratiques sociales ont dû ainsi s’adapter à cette période d’isolement pour réduire les effets de la crise sanitaire que de très nombreux pays dans le monde ont connu. Cette période, allant du 17 mars au 11 mai 2020, a eu des conséquences importantes sur plusieurs catégories de la population. Les étudiants ont été touchés à plusieurs titres. Les conditions d’études se sont radicalement transformées avec la fermeture en présentiel des établissements d’enseignement supérieur. Si l’enseignement à distance a pu apporter une réponse pour assurer une certaine continuité pédagogique, celle-ci n’a été que partielle dans la mesure où l’hétérogénéité des dispositifs pédagogiques, les stages et les différentes formes d’alternance ne sont pas tous substituables par de l’apprentissage en distanciel. Mais les étudiants ont dû aussi s’adapter aux différentes contraintes du confinement qui ont affecté les différents aspects de la vie étudiante: les conditions de logement et l’isolement pour les étudiants décohabitants, les risques concernant la santé, les ressources. Se pose notamment la question des vulnérabilités étudiantes, qui existaient avant le confinement et qui se sont probablement accentuées. Les étudiants sont aussi des salariés pour une part importante d’entre eux, le revenu de l’emploi salarié impactant largement le budget étudiant. Enfin, le contexte d’incertitude qui pesait sur la reprise d’études, les examens, les modes de sélection dans les formations supérieures, la possibilité de trouver un emploi à court terme, pour les vacances ou les risques qui pèsent pour eux à moyen terme,sur le marché de l’emploi des diplômés.Quelques semaines après le début du confinement, plusieurs enquêtes sur les étudiants ont été menées par des services universitaires, des équipes de recherche ou des instituts de sondages. Si certains aspects de la vie étudiante comme le bien-être, le logement, la santé ou les finances sont souvent communs aux différentes enquêtes, leur champ et leur méthodologie sont souvent très différents. Elles contribuent néanmoins à mieux comprendre la diversité des situations étudiantes en période de confinement. Les résultats provisoires, issus de notre enquête, donnent un premier éclairage sur l’évolution des inégalités entre les étudiants en période de confinement et sur les inquiétudes que celui-ci a générées.
20021. Albandea, I. (2020). La discrimination peut-elle être la cause des inégalités scolaires ? Le Français Aujourd’hui, (209), 29 38. Consulté à l’adresse https://www-cairn-info.proxy-scd.u-bourgogne.fr/revue-le-francais-aujourd-hui-2020-2-page-29.htm
Les enquêtes internationales telles que le Programme for International Student Assessment (PISA) mettent en évidence le caractère inégalitaire du système éducatif français. L’association entre origine sociale et réussite scolaire est l’un des résultats les mieux établis par les sciences sociales. Les travaux de Dubet, Duru-Bellat et Vérétout (2010) sur les données PISA montrent que les caractéristiques du milieu familial expliquent une grande partie des variations des performances des élèves français. Plusieurs éléments peuvent expliquer le lien entre origine sociale et réussite scolaire. Les écarts de revenus des familles ainsi que le capital culturel sont présentés comme deux principales raisons. Meuret et Morlaix (2006) tentent de mieux comprendre « par où passe » l’influence de l’origine sociale sur les performances scolaires. Ils démontrent que pour un grand nombre des pays de l’OCDE, la profession du père explique en grande partie cette relation. D’après le rapport du Conseil national d’évaluation du système scolaire (Cnesco) en 2016, l’école française ne parvient pas à gommer les inégalités familiales. Au contraire, il semble que ces inégalités se cumulent et se renforcent. En effet, à ces inégalités de réussite s’ajoutent des inégalités d’orientation. À partir d’une revue de littérature, Landrier et Nakhili (2010) soulignent l’influence de l’orientation dans les inégalités à l’école. Les choix dans les parcours éducatifs résultent d’un mécanisme complexe intégrant à la fois les différences de réussite scolaire selon les milieux sociaux mais également des différences relevant de l’orientation scolaire. Le meilleur accès des milieux les plus favorisés aux cursus les plus « élevés » et aux filières les plus sélectives est aujourd’hui largement connu des chercheurs. La discrimination est-elle une cause des inégalités scolaires ?
20022. Giffard, A. (2020). Territoire, formation et relation formation-emploi : éléments d’analyse à partir de deux études de cas. Les documents de travail de l’IREDU, (2020 1), 25. Consulté à l’adresse https://iredu.u-bourgogne.fr/wp-content/uploads/2020/07/DT-2020-1.pdf
A partir de deux études de cas, nous proposons de discuter la problématique selon laquelle le territoire est en mesure de contribuer à l’amélioration de la connaissance de la relation formation-emploi. Ce dernier, à certaines conditions, peut jouer le rôle d’espace catalyseur soit par exemple en améliorant l’usage des informations disponibles, soit en permettant d’en approfondir la quantité et/ou la qualité.
20023. Giret, J.-F. (2020). Quelle satisfaction pour les étudiants à distance et en présentiel dans les universités françaises ? Les documents de travail de l’IREDU, (2020 2), 17. Consulté à l’adresse https://iredu.u-bourgogne.fr/wp-content/uploads/2020/07/DT-2020-2.pdf
L’enseignement à distance est souvent critiqué pour ses taux de réussite souvent plus faibles et ses durées d’études plus longues, même si ses défenseurs plaident pour son rôle dans l’ouverture sociale de l’enseignement supérieur. Cette recherche se propose d’étudier les effets de l’enseignement à distance sur la satisfaction des étudiants. Elle repose sur l’exploitation statistique d’une enquête sur les conditions des vies des étudiants de l’OVE en 2013, qui permet d’identifier un sous-échantillon d’étudiants à distance. Par rapport aux étudiants en présentiel, ces étudiants à distance sont en général plus âgés, travaillent plus fréquemment durant les études et ont des parents qui ont moins souvent accédé à l’enseignement supérieur. Les différents résultats soulignent néanmoins une moindre satisfaction de ces étudiants, notamment par rapport à un manque d’accompagnement alors qu’ils semblent en général plus motivés par l’intérêt des leurs études.
20024. Chevaillier, T., & Tenne, Y. (2020). Le financement des réformes éducatives. Revue Internationale d’Education de Sèvres, (83), 75 83. Consulté à l’adresse https://journals-openedition-org.proxy-scd.u-bourgogne.fr/ries/pdf/9316
Le financement est souvent considéré comme secondaire dans la conception et la mise en œuvre des réformes éducatives. C’est parfois le financement de l’éducation lui-même que fait l’objet de réforme en transférant une partie de la charge entre collectivités publiques soit à des acteurs privés, entreprises ou familles soit en instaurant de nouveaux canaux pour le financement des écoles. La difficulté principale que soulèvent les réformes éducatives est d’estimer les financements nécessaires et de s’y tenir. Prendre en compte le coût des réformes dans la définition des priorités politiques nécessite d’être capable d’en mesurer les effets et de les comparer. Ces contraintes contribuent à la difficulté de juger de l’échec ou de la réussite des réformes éducatives.
20025. Meuret, D. (2020). Légitimation et légitimité des réformes. Revue Internationale d’Education de Sèvres, (83), 113 121. https://doi.org/10.4000/ries.9372
Les recherches empiriques sont aujourd’hui mobilisées pour justifier certaines réformes de l’école. Des évaluations empiriques vérifient que la mise en œuvre d’une politique tient bien ses promesses. C’est un grand progrès : cela évite que, au nom de telle ou telle idéologie, on s’entête dans une voie erronée. C’est donc à cause de leur caractère révisable, partiel que les approches empiriques sont supérieures aux autres. Mais cela a pour conséquence qu’il ne faut pas attendre de la recherche une vérité du même type que les vérités idéologiques. En réalité, les réformes (leur conception, leur justification auprès des acteurs) doivent aussi s’appuyer sur des récits qui indiquent, de façon plus générale que les recherches empiriques, dans quelles voies l’école doit s’engager pour servir le monde qui vient.
20026. Bonnard, C., Giret, J.-F., & Kossi, Y. (2020). Risque d’exclusion sociale et ressources des jeunes NEET. Économie et Statistique, (514-515-516), 133-154. https://doi.org/10.24187/ecostat.2020.514t.2010
La catégorie des jeunes ni en emploi, ni en étude, ni en formation, souvent désignée par l’acronyme NEET, est devenue une cible des politiques publiques visant à lutter contre les difficultés d’insertion des jeunes dans différents pays. Elle reste néanmoins vivement critiquée du fait de l’hétérogénéité des sous populations qui la composent. Cet article appréhende la diversité des situations de NEET par rapport à leur risque d’exclusion sociale. À partir de l’Enquête nationale sur les ressources des jeunes, une analyse multidimensionnelle de ce risque d’exclusion est développée en tenant compte de la situation par rapport à l’emploi, la formation, la santé et les relations sociales. Les résultats montrent que les facteurs de risques ne sont pas exactement les mêmes dans chaque dimension, même si l’absence de diplômes s’avère très pénalisante pour les quatre dimensions. Ils soulignent également la difficulté de mettre en perspective les ressources monétaires des jeunes en situation de NEET avec les risques d’exclusion sociale.
20027. Calmand, J., Chevaillier, T., & Giret, J.-F. (2020). Between Change and Continuity: The Transformation of Doctoral Education in France. In M. Yudkevich, P. G. Altbach, & H. de Wit, Trends and Issues in Doctoral Education: A Global Perspective (p. 53 78). Consulté à l’adresse https://uk.sagepub.com/en-gb/eur/trends-and-issues-in-doctoral-education/book273960#contents
20028. Giret, J.-F., Guégnard, C., & Joseph, O. (2020). School-to-work transition in France: the role of education in escaping long-term NEET trajectories. International Journal of Lifelong Education, 1 17. https://doi.org/10.1080/02601370.2020.1796835
The aim of this paper is to analyse the school-to-work transition of young people in France, focusing specifically on those who are not in employment, education or training (so-called NEETs), in order to understand their risk of becoming and remaining NEET. Using longitudinal data from a representative national cohort of French young people leaving the educational system in 2010, this study shows how NEET status fits in more or less long-lasting ways in their career pathways. We indicate that 70% of young people experienced a NEET status at least once over the three-year period, if we retain a static and conventional definition of NEET. For most of them, NEET is a temporary situation that spans all educational attainment groups. However, a quarter of the cohort is still in a NEET status 3 years after leaving the education system. The lack of educational and social capital, as well as geographical economic conditions, are decisive factors in remaining in long-term NEET trajectories.
20029. Dubet, F., & Duru-Bellat, M. (2020). L’école peut-elle sauver la démocratie ? Paris: Seuil.
La massification des systèmes scolaires depuis les années 1960 a été portée par trois promesses. L’école démocratique de masse devait être plus juste et moins inégalitaire que la vieille école républicaine. Cette école devait aussi développer les compétences, favoriser la croissance et être utile à tous les élèves. Enfin, elle devait favoriser la confiance et l’adhésion aux valeurs de la démocratie. Ce livre se propose de tirer les leçons du long processus de massification, et le bilan est pour le moins nuancé. L’école démocratique de masse a sans doute réduit les inégalités scolaires, mais elle a surtout transformé le mode de production de ces inégalités en accentuant la compétition dégageant les vainqueurs et les vaincus de la massification. La multiplication des diplômes a également creusé les écarts, depuis les plus rentables jusqu’à ceux qui n’apportent plus grand chose. Enfin, avec la massification, les plus diplômés adhèrent aux valeurs démocratiques et libérales, pendant que ceux qui le sont moins perdent confiance, s’abstiennent ou choisissent les forces populistes et autoritaires. En définitive, la massification scolaire a été très favorable aux vainqueurs, beaucoup moins aux vaincus. Or les inégalités scolaires ne sont pas seulement une injustice ; leurs effets menacent la cohésion sociale et la démocratie elles-mêmes. L’égalité des chances ne peut pas être notre seul idéal de justice.
20030. Érard, C. (2020). Irène Popard et Alice Milliat intéressent L’Auto (1921-1939). In B. Caritey, La fabrique de l’information sportive : L’Auto (1900-1944). Reims: Épure.
20031. Lassibille, G., & Navarro Gómez, M. L. (2020). Teachers’ job satisfaction and gender imbalance at school. Education Economics. https://doi.org/10.1080/09645292.2020.1811839
The paper aims to evaluate and compare across a large range of countries the impact of gender diversity on the overall job satisfaction of lower-secondary education teachers. It also seeks to examine whether the effects of gender similarity are asymmetrical for men and women. The empirical evidence is based on the estimation of multilevel models that control for individual characteristics, work-related factors, and schoolbased variables. The results may be suggestive for policy makers and educational planners who are initiating interventions designed to promote diversity within the education system and to remasculinize the teaching profession.
20032. Abouna, M.-S., Aubert, F., Bruno, P., & Guégnard, C. (Éd.). (2020). Inégalités et discriminations: regards croisés. Consulté à l’adresse https://eud.u-bourgogne.fr/sciences-sociales/713-inegalites-et-discriminations-9782364413764.html
Que peut la loi contre les discriminations ? Comment se vit le racisme au quotidien ? Quelles sont les inégalités ou discriminations dans les zones rurales, l’école, les métiers du sport et de la culture, les œuvres littéraires ? Voici quelques-unes des questions auxquelles tentent de répondre plusieurs universitaires de la région Bourgogne-Franche-Comté en s’appuyant sur leurs travaux, actions et réflexions. Leurs regards mettent ainsi en lumière la persistance des inégalités et discriminations aux formes multiples et complexes en croisant les approches (juridique, sociologique, éthique, psychologique…). Les auteur-e-s pointent aussi la pluralité des publics touchés (femmes, jeunes, étudiants étrangers, migrants d’Afrique, pauvres, sportifs, artistes…), illustrée par quelques témoignages. Cet ouvrage collectif s’adresse à tout acteur, à ces hommes et ces femmes – chercheurs, étudiants, élus, professionnels ou simples citoyens et citoyennes – qui riches de leur propres questions et savoirs, cherchent au-delà de la progression de leurs connaissances, à démasquer et combattre les inégalités et discriminations.
20033. Giret, J.-F., & Guégnard, C. (2020a). Orientation, insertion et discrimination. In M.-S. Abouna, F. Aubert, P. Bruno, & C. Guégnard, Inégalités et discriminations: regards croisés (p. 85 99). Consulté à l’adresse https://eud.u-bourgogne.fr/sciences-sociales/713-inegalites-et-discriminations-9782364413764.html
L’enjeu de cette contribution est de mettre en lumière les disparités de réussite au sein de l’école et lors des premiers pas dans la vie active des jeunes en s’appuyant sur des exemples de recherche menées à l’IREDU. Ainsi, des inégalités de parcours de formation et d’insertion sont mises en évidence selon le genre, l’origine sociale, culturelle et géographique et peuvent être accentuées par des discriminations repérables sur le marché du travail. Toutefois, interpréter ces inégalités comme seuls produits de discrimination serait réducteur.
20034. Érard, C., Guégnard, C., & Danner, M. (2020). L’échappée belle d’élèves étiquetés vulnérables : des bacheliers professionnels en CPGE. Éducation et socialisation. Les Cahiers du CERFEE, (57). https://doi.org/10.4000/edso.12516
Au vu de la finalité de leur diplôme, les bacheliers professionnels peuvent paraître, aux yeux de tout à chacun, ne pas être à leur place en classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE). Stigmatisés par un parcours dans le secondaire professionnel, ils semblent fragilisés au vu de leur profil social et surtout scolaire, en raison de son décalage avec les contenus de l’enseignement supérieur long. Pourtant, quelques-uns s’aventurent vers cette formation d’élites. Entretiens semi-directifs à l’appui, l’enjeu est de présenter les points de vue de ces jeunes considérés comme des acteurs en quête de sens dans leurs études, cherchant à mettre en cohérence leurs parcours, leurs expériences et leurs attentes. Conscients des obstacles à franchir mais sans se percevoir comme vulnérables, ces bacheliers acceptent les risques d’une telle orientation atypique : la CPGE représente l’espoir d’échapper au destin associé à la filière professionnelle qu’ils disent pourtant avoir appréciée.
20035. Berthaud, J., & Giret, J.-F. (2020a). Travailler pour financer ses études. Réalités familiales, (130 131), 36 37. Consulté à l’adresse https://www.unaf.fr/spip.php?article26914
Travailler pendant ses études est aujourd’hui une pratique courante qui concerne environ un étudiant sur deux. Si avoir une activité salariée est essentiellement motivé par des raisons financières, cette activité n’est pas sans risques pour les études, surtout quand elle est intense. C’est seulement lorsque les conditions sont réunies pour qu’elle s’intègre harmonieusement au parcours étudiant, que cette expérience professionnelle a un effet bénéfique sur l’insertion des jeunes.
20036. Farges, G. (Éd.). (2020c). Croyances et pratiques des enseignants (Dossier). Revue internationale d’éducation de Sèvres, (84), 53 174. Consulté à l’adresse http://journals.openedition.org/ries/9533
Pourquoi les enseignants croient-ils que certaines pratiques valent mieux que d’autres ? Pourquoi critiquent-ils, voire refusent-ils, certaines pratiques dont l’efficacité a (parfois) été démontrée par la recherche ? Les articles réunis dans ce dossier, proposent d’interroger ensemble pratiques et croyances des enseignants dans dix systèmes scolaires et contextes socioculturels contrastés. Si le dossier met d’abord en lumière la variation des acceptions de ces deux termes, il interroge surtout le changement en éducation et les dilemmes que celui-ci soulève, entre acceptation des consignes institutionnelles et expertise professionnelle issue de la pratique.
20037. Farges, G. (2020). Croyances et pratiques des enseignants, entre acceptation des consignes et expertise professionnelle. Introduction. Revue internationale d’éducation de Sèvres, (84), 53 61. Consulté à l’adresse http://journals.openedition.org/ries/9533
Pourquoi les enseignants croient-ils que certaines pratiques valent mieux que d’autres ? Pourquoi critiquent-ils, voire refusent-ils, certaines pratiques dont l’efficacité a (parfois) été démontrée par la recherche ? Les articles réunis dans ce dossier, proposent d’interroger ensemble pratiques et croyances des enseignants dans dix systèmes scolaires et contextes socioculturels contrastés. Si le dossier met d’abord en lumière la variation des acceptions de ces deux termes, il interroge surtout le changement en éducation et les dilemmes que celui-ci soulève, entre acceptation des consignes institutionnelles et expertise professionnelle issue de la pratique.
20038. Ngo Melha, E. A. (2020). Inclusion scolaire des élèves en situation de handicap en France et au Cameroun. Consulté à l’adresse https://www.editions-harmattan.fr/index_harmattan.asp?navig=catalogue&obj=livre&isbn=9782343211367&utm_source=phplist&utm_campaign=message_30220&utm_medium=email&utm_content=lienTitre
L’objectif principal de cet ouvrage est de faire une analyse, dans une perspective comparative, de la politique éducative de l’inclusion scolaire relative aux enfants handicapés en France et au Cameroun à partir des points de vue des enseignants. Comment les enseignants perçoivent-ils l’inclusion des élèves handicapés ? Les résultats révèlent des différences significatives entre les deux pays mais aussi des points de similitude. Cette recherche, en s’intéressant aux facteurs qui, selon les enseignants, déterminent l’efficacité de l’inclusion scolaire des enfants en situation de handicap, apporte une aide à l’élaboration et la mise en oeuvre de la politique éducative de l’inclusion.
20039. Gaudillère, N. (2020, février). Analyse de l’activité réelle des enseignants-tuteurs lors de l’entretien-conseil avec le stagiaire. Présenté à la 3e Semaine de l’Éducation physique, de l’Activité physique et du Sport de l’ULiège, dans le cadre de la 11ème Biennale de l’ARIS « Former des citoyens physiquement éduqués : Un défi pour les intervenants en milieux scolaire, sportif et des loisirs », Liège, 24-29 février 2020.
20040. El Hadj Said, K. (2020, octobre). Territoires et effets sur les conditions de vie étudiante : étude de cas du dispositif de l’Aide à l’Installation dans un Logement pour les Étudiants de la Ville de Paris. Présenté au Colloque doctoral international CIDEF, 27-28 octobre 2020, organisé par le CREN. Consulté à l’adresse https://cidef2020.sciencesconf.org/
L’immolation d’un étudiant précaire à Lyon en automne dernier a ravivé le débat sur les conditions de vie étudiante en France. Dans un contexte de mise en concurrence des villes étudiantes, l’échelle locale est de plus en plus impliquée dans l’amélioration des conditions de vie étudiante et travaille à rendre leur territoire plus attractif pour les étudiants. Un focus est fait sur le dispositif d’Aide à l’Installation dans un Logement pour les Étudiants de la ville de Paris, dispositif qui veut favoriser la mixité sociale étudiante. Une évaluation quantitative du dispositif a été faite à l’aune de la théorie des capabilités. Le dispositif a ainsi augmenté le champ des possibles en ayant l’opportunité de vivre à Paris. L’autonomie tant recherchée par les étudiants est toutefois spécifique dans la mesure où l’autonomie financière est partielle. En somme, le dispositif a un effet relatif sur la précarité et la diminution des inégalités sociales étudiantes dans une ville qui en souffre.
20041. Vilches, O. (2020a, octobre). Les effets du dispositif Garantie jeunes : une analyse des parcours d’insertion professionnelle et sociale. Présenté à Colloque doctoral international CIDEF, 27-28 octobre 2020, organisé par le CREN. Consulté à l’adresse https://cidef2020.sciencesconf.org/
En tenant compte du concept de compétences sociales, ce papier propose des pistes de réflexion quant aux effets du dispositif Garantie jeunes sur l’insertion professionnelle et sociale. D’abord, nos résultats montrent que les jeunes interrogés correspondent à la cible visée. Ensuite, l’expérience des six premiers mois dans le dispositif traduit des situations variées entre les jeunes. Le vécu durant le collectif ainsi que la période de « work first » diffèrent. Enfin, l’acquisition de nouvelles compétences sociales n’est pas homogène pour l’ensemble des bénéficiaires. En effet, certains jeunes n’ont pas eu de nouvelles expériences professionnelles significatives.
20042. Sawadogo, A. F. (2020a, octobre). L’éducation à l’entrepreneuriat : quelle pertinence des politiques éducatives et de formation au Burkina-Faso ? Présenté au Colloque doctoral international CIDEF, 27-28 octobre 2020, organisé par le CREN. Consulté à l’adresse https://cidef2020.sciencesconf.org/
L’éducation à l’entrepreneuriat (EE)* est considérée comme un élément central dans la promotion de l’entrepreneuriat. Elle peut contribuer au développement d’attitudes et d’aptitudes nécessaires au processus entrepreneurial. Dans cet article, nous analysons l’impact de l’EE sur le comportement entrepreneurial de 896 étudiants des universités Ouaga I et II. Autrement-dit, il examine son effet sur leur niveau de compétence et leur capacité entrepreneuriale perçue, ainsi que leur intention d’entreprendre. Ce travail apporte également une analyse critique sur la pertinence des différentes politiques éducatives et de formations mises en œuvre jusqu’à présent au Burkina Faso, de même que des éléments de réflexions aux pouvoirs publics pour promouvoir l’entrepreneuriat, notamment chez les jeunes diplômés. Aucune étude de ce type n’avait encore été réalisée dans ce contexte. Elle permet ainsi de combler cette lacune. Les résultats obtenus notamment par les méthodes d’analyse des variances (ANOVA) et de Probit ordonné soutiennent que l’EE – correspondant ici au fait d’avoir participé à une formation en entrepreneuriat et/ou d’avoir suivi un enseignement (en cours) en lien avec la création d’entreprise – influence positivement et significativement leur niveau de compétences et leur capacité entrepreneuriale perçue, de même que leur volonté de créer une entreprise à terme. De fait, les décideurs politiques devraient intégrer l’enseignement à l’entrepreneuriat dans le cursus scolaire au Burkina Faso, en particulier dans l’enseignement supérieur, afin de préparer au mieux les jeunes diplômés à entrer sur le marché du travail et à se lancer dans une carrière entrepreneuriale. La mise en place d’une telle mesure dans le secondaire semble par contre moins évident étant donné le manque de ressources humaines et financières. *On notera que EE correspond à « Education à l’Entrepreneuriat. »
20043. Ali Elmi, M. (2020, octobre). Utilisation et validité du questionnaire « Learning environment inventory (LEI) » dans les classes de lycée. Présenté à Colloque doctoral international CIDEF, 27-28 octobre 2020, organisé par le CREN. Consulté à l’adresse https://cidef2020.sciencesconf.org/
20044. Tavant, M. (2020, octobre). Connaissances civiques, compétences citoyennes et effet-établissement. Présenté à Colloque doctoral international de l’éducation et de la formation (CIDEF), 27-28 octobre 2020, organisé par le CREN. Consulté à l’adresse https://cidef2020.sciencesconf.org/
Notre travail s’attache à l’analyse, encore peu développée, du rôle des contextes scolaires dans le développement des compétences citoyennes. Nous supposons que l’établissement a un effet sur les compétences citoyennes des élèves : il s’agit de déterminer quelles caractéristiques de l’établissement s’avèrent essentielles pour comprendre la manière dont l’éducation à la citoyenneté agit sur les élèves. Les données utilisées portent sur l’éducation à la citoyenneté et ont été recueillies, en 2018 par le Cnesco, auprès de 16000 élèves, 500 enseignants et 350 chefs d’établissement de plus de 450 établissements. Nous présentons les premiers résultats qui contribuent à l’explication du rôle de l’établissement dans la formation du jeune citoyen et exposons nos perspectives d’analyse
20045. Vilches, O. (2020b, novembre). Les processus d’auto-sélection : le cas de la Garantie jeunes. Présenté à 26èmes journées du Longitudinal : Sélections, du système éducatif au marché du travail, 12-13 novembre 2020, organisé à distance par le CERTOP, centre associé du Céreq à Toulouse, et les laboratoires EFTS et LPS-DT. Consulté à l’adresse https://jdl2020.sciencesconf.org/
Cette communication s’intéresse à l’auto-sélection des bénéficiaires du dispositif Garantie jeunes. L’originalité de notre recherche tient à la notion de compétences sociales puisque l’on suppose que le jeune va mobiliser un certain nombre d’entre elles à l’entrée du dispositif puis tout au long de celui-ci. En effet, nos résultats démontrent que la façon dont le dispositif est appréhendé par les bénéficiaires dépend en partie de ces compétences mais aussi du parcours antérieur, à la fois scolaire et professionnel.
20046. Bonnard, C., Giret, J.-F., & Droyer, N. (2020, novembre). Le stage en licence : un outil de sélection dans les parcours à l’université ? Présenté à 26èmes journées du Longitudinal : Sélections, du système éducatif au marché du travail, 12-13 novembre 2020, organisé à distance par le CERTOP, centre associé du Céreq à Toulouse, et les laboratoires EFTS et LPS-DT. Consulté à l’adresse https://jdl2020.sciencesconf.org/
20047. Merlin, F. (2020, novembre). Une sélection parmi d’autres : les déterminants du souhait d’études supérieures des bacheliers professionnels. Présenté à 26èmes journées du Longitudinal : Sélections, du système éducatif au marché du travail, 12-13 novembre 2020, organisé à distance par le CERTOP, centre associé du Céreq à Toulouse, et les laboratoires EFTS et LPS-DT. Consulté à l’adresse https://jdl2020.sciencesconf.org/
20048. Merlin, F. (2020, novembre). La marque de la sélection. Les débuts de carrière contrariés des « recalés » du supérieur. Présenté à 26èmes journées du Longitudinal : Sélections, du système éducatif au marché du travail, 12-13 novembre 2020, organisé à distance par le CERTOP, centre associé du Céreq à Toulouse, et les laboratoires EFTS et LPS-DT. Consulté à l’adresse https://jdl2020.sciencesconf.org/
20049. Bertrand, L. (2020, novembre). Les effets des dispositifs de lutte contre le décrochage scolaire : Quels effets pour quels parcours ? Présenté à 26èmes journées du Longitudinal : Sélections, du système éducatif au marché du travail, 12-13 novembre 2020, organisé à distance par le CERTOP, centre associé du Céreq à Toulouse, et les laboratoires EFTS et LPS-DT. Consulté à l’adresse https://jdl2020.sciencesconf.org/
20050. Bonnard, C., Duguet, A., Giret, J.-F., & Sawadogo, A. F. (2020, novembre 17). Quels effets d’une expérimentation en classe de troisième basée sur une immersion des élèves durant 5 jours en entreprise ? Présenté à Eduquer à l’esprit d’entreprendre, former à l’entrepreneuriat ? Enjeux, questions, transformations, 16-21 novembre 2020, organisé par l’Université de Lille et le CIREL. Consulté à l’adresse https://entrepreneurship-education2020.univ-lille.fr/
20051. Sawadogo, A. F. (2020b, novembre 19). L’éducation à l’entrepreneuriat : quelle influence sur les compétences entrepreneuriales et le projet de création des étudiants ? Cas de l’Université de Ouagadougou, Burkina Faso. Présenté à Eduquer à l’esprit d’entreprendre, former à l’entrepreneuriat ? Enjeux, questions, transformations, 16-21 novembre 2020, organisé par l’Université de Lille et le CIREL. Consulté à l’adresse https://entrepreneurship-education2020.univ-lille.fr/
Dans la littérature, les chercheurs mettent souvent en exergue un impact positif et significatif de l’éducation à l’entrepreneuriat sur la volonté de créer de même que sur la concrétisation de ce projet à terme. Si des programmes de formations ont émergé un peu partout sur le territoire burkinabé, notamment dans certains établissements d’enseignements supérieurs, il n’existe cependant aucune étude à notre connaissance qui a examiné leur impact sur l’intention d’entreprendre. Cette étude propose ainsi d’analyser l’influence de l’éducation à l’entrepreneuriat – le fait de participer à une formation en entrepreneuriat – sur le niveau de compétence et l’intention entrepreneuriale de 767 étudiants provenant des universités Ouaga I et II. Les méthodes mobilisées dans cette étude sont l’analyse des variances (ANOVA) et des moindres carrés ordinaire (MCO). Les résultats obtenus indiquent que l’éducation à l’entrepreneuriat (le fait de participation à une formation en entrepreneuriat) influence positivement et significativement, leur niveau de maitrise de compétences, de même que leur aspiration entrepreneuriale. Cependant, les résultats de cette étude méritent d’être prolongée car nous suspectons la présence de biais d’endogéneité.
20052. Danner, M., Farges, G., Garcia, S., & Giret, J.-F. (2020). L’exercice du métier des professeurs des écoles au prisme des contextes de travail et des parcours de vie. Éducation & Formations, (101), 215 245. Consulté à l’adresse https://www.education.gouv.fr/media/72620/download
Partant du constat, établi par plusieurs enquêtes, d’un métier aujourd’hui plus complexe, intense et à risque, mais qui apporte fierté et sentiment d’utilité sociale, cet article analyse le travail des professeurs des écoles en fonction de facteurs contextuels (les caractéristiques du poste et du travail au niveau local) mais aussi de facteurs de long terme (les parcours sociaux, scolaires et professionnels), à l’aide d’un dispositif méthodologique mixte fondé sur une enquête par questionnaire de première main ainsi que sur un corpus de trente-trois entretiens semi-directifs. Après avoir mis en lumière dans une première partie que le fait de disposer d’une certaine autonomie au travail caractérise les professeurs des écoles par rapport à d’autres groupes professionnels proches, nous analysons dans une seconde partie les variations de l’exercice du métier. Trois types ressortent : le premier se distingue par un exercice professionnel harmonieux et épanouissant, un second par un exercice professionnel tout à la fois sous tension et satisfaisant, et un troisième pour lequel l’exercice du métier se révèle plus nettement pénible. Ces types ne sont pas indépendants des caractéristiques du poste mais aussi de facteurs pouvant sembler appartenir à un lointain passé. Il apparaît au final que sont inégalement réparties les conditions requises pour que l’exercice du métier soit perçu comme satisfaisant par les professeurs des écoles, ce que l’analyse approfondie des parcours de deux enquêtés permet de comprendre
20053. Guillet-Descas, E., Ottogalli-Mazzacavallo, C., Épron, A., Roger, A., Lentillon-Kaestner, V., & Szerdahelyi, L. (2020). Prestige social des enseignant.e.s d’EPS – Représentations et identités professionnelles des acteurs et actrices du système scolaire. Éducation & Formations, (101), 281 297. Consulté à l’adresse https://www.education.gouv.fr/media/72626/download
L’étude TIMOTÉ (presTIge, Motivation et attractiviTÉ), a permis d’appréhender les représentations diverses du métier d’enseignant.e d’EPS grâce à une approche historique (couvrant la période de 1981 à nos jours) et une approche psycho-sociale (analysant les représentations sociales des lycéen.ne.s et validant un outil de mesure de l’Identité professionnelle des enseignant.e.s). Si le métier d’enseignant.e d’EPS s’avère plutôt socialement déconsidéré (moindre prestige et moindre sentiment de compétence) aux yeux des élèves, des enseignant.e.s d’EPS et des militant.e.s syndicaux, il n’en demeure pas moins tiraillé par des variables contextuelles déterminantes qui viennent s’ajouter aux variables socio-démographiques plus classiques, telles que l’âge (expérience professionnelle) et le sexe des enseignant.e.s. De même, chez les élèves, il a pu être constaté l’influence sur les représentations de la sportivité des élèves, de leur filière scolaire et de leur assignation de sexe. Enfin, la validation d’un outil de mesure de l’identité professionnelle (IP) comportant deux dimensions a été opérationnalisée, et l’impact de l’identité professionnelle sur l’engagement médié par la qualité motivationnelle a été aussi appréhendé.
20054. Berthaud, J., & Giret, J.-F. (2020b, octobre 15). Est-ce que les expériences de travail durant les études sont susceptibles d’affecter la transition lycée-enseignement supérieur ? Présenté au Webinaire « Parcoursup du point de vue des étudiants » organisé par l’OVE (Observatoire national de la vie étudiante). Consulté à l’adresse https://www.youtube.com/watch?v=FJ5yukVHbdI&feature=youtu.be
20055. Laugier, M. (2020a). Enseigner la natation à l’école : une difficulté signifiante pour le sujet (Thèse en sciences de l’éducation, Université de Bourgogne Franche-Comté).
20056. Murdoch, J. (2020). L’Analyse des parcours de formation : du secondaire au supérieur à l’épreuve des comparaisons internationales (Canada, France, Suisse) (HDR, Université de Strasbourg). Consulté à l’adresse https://halshs.archives-ouvertes.fr/tel-02962447/document
20057. Berthaud, J., Corbin, L., Delanoue, S., Lang Ripert, E., Le Mener, M., & Morlaix, S. (2020, janvier). Pratiques d’apprentissage des étudiants : quelles représentations, quels effets sur la réussite en première année universitaire ? Présenté à 32ème colloque international de l’ADMEE-Europe, Casablanca, Maroc, Janvier 2020.
20058. Rollin, B. (2020). La reconnaissance de compétences non disciplinaires essentielles à la réussite étudiante à travers une expérimentation menée à l’université de Bourgogne Franche-Comté. Présenté à ePIC 2020 – 18th International Conference, October 26-28 Online. Consulté à l’adresse https://epic.openrecognition.org/programme/?lang=fr
20059. Duru-Bellat, M. (2020a). L’école à la maison, quelles leçons sociologiques ? Animation & éducation, (277 278), 74 75. Consulté à l’adresse http://www2.occe.coop/sites/default/files/fichiers-joints/277-278-p_74-75.pdf
S’appuyant sur les résultats de ses propres recherches et d’études portant sur les inégalités sociales et les disparités familiales en termes de suivi scolaire et style éducatif, la sociologue Marie Duru-Bellat propose une première analyse des conséquences possibles de cette période d’« école à la maison ».
20060. Duru-Bellat, M. (2020). L’écologie, un enjeu de pluridisciplinarité et d’éducation du citoyen. Diversité, (198), 48 53. Consulté à l’adresse https://www.reseau-canope.fr/notice/diversite-n-198-mai-aout-2020.html
20061. Morlaix, S. (2020b). Bac 2021 : les enjeux de la réforme. Présenté à la Conférence donnée au lycée St Charles, Chalon sur Saône, 21 février 2020.
20062. Giret, J.-F., & Guégnard, C. (2020b, décembre 7). De la formation à l’emploi : inégalités ou discriminations ? Présenté aux Rencontres autour des auteurs de l’ouvrage « Inégalités et discriminations : Regards croisés », Dijon, 7 décembre 2020.
20063. Bertron, C., Farges, G., & Vélu, A.-É. (2020, novembre 27). Une affaire d’ajustement horizontal ? Les carrières des enseignant·es du second degré au prisme des engagements et des conditions d’emploi. Présenté à Journée d’études « Les engagements professionnels et militants des enseignant-e-s : évolutions et articulations », organisée par Jean-Gabriel Contamin (Université de Lille, CERAPS), Tristan Haute (Université de Picardie Jules Verne, CURAPP-ESS/CERAPS), Igor Martinache (Université de Paris, CERAPS), Stephan Mierzejewski (Université de Lille/INSPE, RECIFES) et Léa Palet (Université de Rouen/EHESS, CMH). Université de Lille, 27 novembre 2020.
20064. Lezeau, A. (2020). Sectorisation du Nouveau Management Public chez les enseignants du premier degré : entre coût(s) et ajustement(s) professionnels (Thèse en sciences de l’éducation, Université de Bourgogne Franche-Comté).
20065. Calmand, J. (2020). La professionnalisation du doctorat : vers une segmentation de la formation doctorale et des parcours des docteurs ? (Thèse en sciences de l’éducation, Université de Bourgogne Franche-Comté).
20066. Sawadogo, A. F. (2020). L’Entrepreneuriat des jeunes : le cas du Burkina Faso (Thèse en économie, Université de Bourgogne Franche-Comté).
20067. Szerdahelyi, L., & Couchot-Schiex, S. (Éd.). (2020). Mixité, égalité et pratiques en éducation physique et sportive (Dossier). GEF, (4). Consulté à l’adresse https://revuegef.org/numero/4
20068. Szerdahelyi, L., & Couchot-Schiex, S. (2020). Mixité, égalité et pratiques en éducation physique et sportive : introduction. GEF, (4). Consulté à l’adresse https://revuegef.org/numero/4
20069. Szerdahelyi, L. (2020b). Entretien avec Isabelle Collet à propos de son ouvrage Les oubliées du numérique. GEF, (4), 128 132. Consulté à l’adresse https://revuegef.org/numero/4
20070. Szerdahelyi, L. (2020c, janvier 16). L’égalité sans condition : une utopie réaliste en EPS ? Présenté au Séminaire AE-EPS Paris-IdF « Bistrot pédagogique : Féminin / Masculin en EPS – Penser les différences. Consulté à l’adresse https://www.youtube.com/watch?v=i4c83VltqkU
20071. Laugier, M. (2020b, février). Faire avec la peur d’enseigner pour mieux vivre sa professionnalité. Le cas de l’enseignement de la natation. Présenté à 11ème biennale de l’ARIS, Liège, 25-28 février 2020.
20072. Laugier, M., & Fix, S. (2020). De l’épreuve du savoir au savoir de l’épreuve : Le cas de deux disciplines singulières, la natation et l’enseignement moral et civique. In H. Vincent, N. Guirimand, E. Brossais, P. Buznic-Bourgeacq, A. Firode, & A.-L. Le Guern, Savoirs, épreuves, confiance en éducation et formation. Consulté à l’adresse http://champsocial.com/recherche.php?recherche=brossais#contenu
20073. Tavant, D. (2020). Évaluer le rôle de l’enseignant dans le niveau de développement des compétences non académiques des élèves à l’école primaire. e-JIREF, 6(2), 23 44. Consulté à l’adresse http://journal.admee.org/index.php/ejiref/article/view/256
Eu égard à la prégnance de l’effet des pratiques enseignantes sur le parcours scolaire de l’élève (Bressoux, 1994, 2001 ; Hanushek, 2002, 2014), cet article cherche à mesurer l’impact des caractéristiques de l’enseignant sur le niveau de développement chez les élèves de compétences non académiques qui pourraient constituer des variables médiatrices et influer à terme sur la réussite des élèves. Six compétences non académiques sont retenues dans cette recherche : la coopération, l’empathie, la maîtrise de soi, l’anxiété, l’estime de soi et l’internalité. A partir d’un échantillon constitué de 623 élèves et de 26 enseignants d’écoles primaires françaises, nous avons évalué le profil des enseignants (perceptions des élèves) qui favorisent les compétences non académiques (perception des élèves). Les résultats montrent que l’empathie de l’enseignant perçue par les élèves a un effet positif sur l’empathie, la coopération et l’internalité de l’élève. A l’inverse, la réprimande joue négativement sur la maîtrise de soi et contribue à l’augmentation de l’anxiété chez l’élève. L’insatisfaction de l’enseignant perçue par l’élève a un impact négatif sur l’estime de soi de celui-ci. La proximité de l’enseignant lors des interactions avec les élèves a un impact positif et très significatif sur le niveau de développement de compétences non académiques – coopération, maîtrise de soi, empathie, estime de soi et internalité.
20074. Bertrand, L. (2020, novembre). Conditions de mise en oeuvre et fonctionnement des dispositifs de lutte contre le décrochage scolaire en France. Présenté à 17ème édition du congrès international sur la qualité de l’éducation et de la formation (CIMQUSEF17). Abandon scolaire précoce : Causes, conséquences et politiques préventives, 9-12 décembre 2020. Consulté à l’adresse https://cimqusef.amaquen.ma/fr/
Dans le contexte français, le décrochage scolaire, est de plus en plus préoccupant et s’impose comme « problème public » (Bernard, 2011). Ce phénomène d’arrêt précoce des études peut renvoyer à diverses situations et peut être appréhendé différemment selon l’objet d’étude visée. Néanmoins, le décrochage scolaire est plus largement défini dans les recherches comme un processus multifactoriel qui suit une certaine progression en trouvant son origine à l’école primaire (Bernard, 2011). Le diplôme, bien qu’il ne soit pas le garant d’un accès systématique à l’emploi, reste un atout pour s’insérer sur le marché du travail. A l’inverse, l’absence d’un titre scolaire rend les périodes de chômage et d’instabilités plus fréquentes (Arrighi, 2012). De ce fait, les jeunes décrocheurs parviennent difficilement à entrer dans l’âge adulte et à être autonomes dans la mesure où l’insertion professionnelle et l’insertion sociale sont liées (Maunaye, 2012). Dans ce contexte, de nombreuses mesures ont été déployées depuis les années 1980 en France pour lutter contre le décrochage scolaire et apporter des solutions aux jeunes les plus en marge de l’emploi pour qu’ils puissent maîtriser leurs conditions d’existence. Malgré le nombre important de dispositifs créés à destination des jeunes décrocheurs, les effets de ces derniers sont encore peu éclairés (Vollet, 2016). Notre communication s’inscrit dans l’axe 6 de ce colloque dans la mesure où notre étude a pour objectif de retracer les trajectoires scolaires des décrocheurs qui raccrochent en observant le fonctionnement des dispositifs dits « de seconde chance ». Il s’agit de s’intéresser aux résultats qu’ils produisent en termes d’insertion professionnelle ou de remise à niveau scolaire. De plus, il s’agit d’interroger des acteurs de la mission locale. Les missions locales sont des institutions qui détiennent un rôle très important concernant la sélection des jeunes et leur orientation dans les dispositifs dits de seconde chance. En effet, elles agissent comme les prescripteurs de ces dispositifs.
20075. David, V. (2020). Effet des pratiques d’enseignement sur la motivation des élèves dans le cadre de cours d’anglais LV1 en classe de seconde (Mémoire de Master 2 ESE (Expertise Socio-Économique en Éducation), Université de Bourgogne).
20076. Busseau, C. (2020). Les enseignants intervenant en milieu carcéral : profils et motivations (Mémoire de Master 2 ESE (Expertise Socio-Économique en Éducation), Université de Bourgogne).
20077. Grivot, L. (2020). Les sections sportives scolaires : conditions de réussite scolaire, forme organisationnelle et stratégies d’implantation. Une approche mixte. (Mémoire de Master 2 ESE (Expertise Socio-Économique en Éducation), Université de Bourgogne).
20078. Rumel, P. (2020). D’où viennent les compétences sociales ? Comparaison internationale des déterminants des compétences sociales chez l’adulte âgé de 18 à 30 ans : le cas de l’Angleterre, de la Corée du Sud, de la Finlande et de la France (Mémoire de Master 2 ESE (Expertise Socio-Économique en Éducation), Université de Bourgogne).
20079. Clercq, M. D., & Perret, C. (2020). Étude exploratoire des obstacles à la transition universitaire selon le vécu d’étudiants français et belges. Éducation et socialisation. Les Cahiers du CERFEE, (58). https://doi.org/10.4000/edso.13276
La transition universitaire est une période ponctuée de défis que l’étudiant devra pouvoir relever pour s’adapter à son nouvel environnement. Alors que l’analyse concrète des obstacles à la transition reste encore trop peu développée dans la littérature scientifique ; la plupart des études se concentrant sur les déterminants centrés sur l’étudiant, la transition universitaire est généralement considérée comme un processus universel et invariant entre les pays et les établissements. Néanmoins, les particularités nationales et institutionnelles laissent présager que les contextes de transition seraient spécifiques et n’impliqueraient pas toujours exactement les mêmes défis d’adaptation. Afin de répondre à ces limites, cet article propose de réaliser une comparaison exploratoire du vécu des étudiants entre une université française et une université belge et d’étudier les caractéristiques des deux contextes qui se distinguent en regard des obstacles perçus par les étudiants lors de leur transition universitaire. Les analyses montrent des similitudes mais également d’importantes différences telles qu’une plus grande perception d’obstacles pour les femmes d’un niveau socio-économique faible dans le cas belge et de plus fortes différences entre les secteurs d’études dans le cas français. La discussion proposée en fin d’article est enrichie par une présentation de perspectives futures pour faire avancer le débat sur l’impact de la diversité de contextes dans l’enseignement supérieur.
20080. Calmand, J., & Giret, J.-F. (2020). Trouver sa place dans le secteur académique, un projet de moins en moins attractif pour les doctorants ? Éducation et socialisation. Les Cahiers du CERFEE, (58). https://doi.org/10.4000/edso.13502
Le doctorat est en France une condition nécessaire pour accéder à des postes de permanents de chercheurs et d’enseignants-chercheurs dans l’enseignement supérieur et la recherche publique. Il n’est cependant pas une condition suffisante, même si une majorité de jeunes doctorants souhaitent se stabiliser dans ces emplois. La formation doctorale, notamment depuis la création des écoles doctorales, a cherché à proposer d’autres alternatives professionnelles. A partir des enquêtes du Céreq sur l’insertion des jeunes docteurs, nos travaux soulignent une baisse assez sensible des aspirations des jeunes docteurs à rejoindre le secteur académique en fin de thèse. Ils montrent également que la hausse de la précarité dans ce secteur paraît affecter leur projet professionnel en les incitant à se tourner vers d’autres débouchés.
20081. Tamayo, A. (2020, novembre 6). Evaluación de la tutoría en la Educación Superior. Estudio de caso en la Universidad de Guadalajara. Présenté à Coloquio de investigación “B”, Universidad de Guadalajara.
20082. Loizon, D. (2020, février). Les effets de l’EPS pour les chasseurs alpins. Présenté à 3e Semaine de l’Éducation physique, de l’Activité physique et du Sport de l’ULiège, dans le cadre de la 11ème Biennale de l’ARIS « Former des citoyens physiquement éduqués : Un défi pour les intervenants en milieux scolaire, sportif et des loisirs », Liège, 24-29 février 2020.
20083. Gaudillère, N., & Loizon, D. (2020, février). L’activité du tuteur lors de l’entretien-conseil pour former de futurs enseignants d’EPS. Présenté à 11ème biennale de l’ARIS, Liège, 25-28 février 2020.
20084. Bonnard, C. (2020). What employability for higher education students? Journal of Education and Work, 33(5 6), 425 445. https://doi.org/10.1080/13639080.2020.1842866
The Bologna process has contributed to redefining the concept of employability in higher education policies. In parallel, the professionalisation movement of French higher education has become more pronounced, notably through the development of work placements within the university curricula. In this article, we propose to re-examine the definition of employability of the ‘dominant’ discourse which is strongly centred on a competency-based approach and individualisation. We highlight the importance of having a broader definition of employability by integrating subjective dimension of employability and students’ representations of the world of work. Based on an original survey of 804 students enrolled in the 3rd year in a French university, we construct a typology of different student profiles according to their perceptions of employability and of the labour market. Then, by models of multivariate regressions, we analyse how previous academic success, the socio-economic environment or the fields of study are likely to explain the different representations of employability. Finally, we seek to determine which student profiles are likely to benefit from higher education professionalisation, particularly through the mobilisation of the work placement during their course.
20085. Hernandez, L., Giret, J.-F., Souhait, M., & Baude, A. (2020). Évaluer les compétences sociales : référentiel et analyse de questionnaires existants. e-JIREF, 6(3), 53‑74. Consulté à l’adresse http://journal.admee.org/index.php/ejiref/article/view/270
L’évaluation des compétences sociales est un enjeu important dans le monde professionnel, de la formation ou de l’éducation. Cet enjeu se situe à différents niveaux : il est nécessaire d’évaluer à la fois pour « diagnostiquer », pour sélectionner un dispositif ou une formation adapté(e) aux besoins des personnes ciblées et/ou pour attester de l’efficacité et de l’efficience d’un programme ou d’une formation. Pour cela, il est important pour les chercheurs et professionnels de disposer d’instruments d’évaluation de ces compétences, présentant de bonnes qualités psychométriques. Ce travail propose un référentiel et une analyse de questionnaires existants, évaluant les compétences sociales chez les adultes. À partir d’une méthodologie permettant de cibler les questionnaires selon plusieurs critères d’inclusion et d’exclusion prédéfinis, nous avons répertorié 14 questionnaires. L’analyse comparative réalisée sur ces derniers permet de discuter des spécificités de leur contenu au niveau théorique et méthodologique et de souligner les apports et les limites de chacun. Le regard transversal sur ces outils permet également d’obtenir une vision globale de la notion de compétences sociales, sur un plan définitoire et opérationnel. Ce travail offre ainsi aux chercheurs, psychologues et autres professionnels de la formation, de la santé ou du social, une grille d’analyse de différents outils d’évaluation des compétences sociales existants et/ou des pistes de réflexion pour la conception d’outils similaires.
20086. Bonnard, C., Droyer, N., & Giret, J.-F. (2020, juillet 7). La professionnalisation dans l’enseignement supérieur à la lumière des stages à l’université. Contribution aux questions de transmission, de travail et d’éducation. Présenté à Séminaire pôle thématique SHS – Comue UBFC. Consulté à l’adresse https://shs.hal.science/halshs-04132532