Ce texte a pour objet l’étude de l’estimation de la probabilité de réalisation d’un évènement E, étant donné un certain nombre de caractéristiques associées à cette éventualité. Deux modèles sont envisagés, à savoir le modèle de régression linéaire et le modèle de régression logistique. Le premier, qui revient à estimer une fonction de probabilité linéaire ne vérifie plus les hypothèses classiques des moindres carrés ordinaires. Une première amélioration consiste alors à estimer le modèle par la méthode des moindres carrés généralisés. Cependant, outre le problème des tests de significativité des variables, une autre difficulté subsiste, à savoir que le modèle linéaire est inadéquate pour représenter une probabilité. Pour pallier ces inconvénients, il est nécessaire de recourir à un modèle non linéaire, tel que le modèle logistique, que l’on estimera par la méthode du maximum de vraisemblance.

Ce texte vise à donner le point de vue d’un économiste quant à l’analyse de la demande individuelle d’éducation et à l’explication des structures observées en démographie scolaire à partir d’un raisonnement fondé sur la rationalité du comportement des agents privés dans une situation générale de rareté.

Le rapport du Professeur Bélanger présente dans un langage clair et quelquefois provoquant, une vue très  » économiste  » de l’Université. Pour notre part, si nous avons beaucoup apprécié la description des particularités qui font de l’Université un organisme pas comme les autres et surtout celle des parties prenantes et de l’évolution de leurs pouvoirs respectifs, nous ne pensons pas que les hypothèses de départ choisies par l’auteur soient susceptibles de nous permettre de cerner les problèmes économiques et financiers essentiels de l’Université. Nous essaierons de le montrer d’abord en indiquant rapidement les faiblesses et les insuffisances de la théorie néo-classique de la firme appliquée à l’Université. Puis nous verrons comment le cas français est à la fois très différent du cas nord-américain et susceptible du même traitement.

Ce texte a pour objet de donner une description des processus de réussite dans les différentes disciplines retenues dans le cadre de l’enquête longitudinale menée à l’Université de DIJON pour le compte du Service d’Etudes et d’Informations statistiques – S.E.I.S. – du Secrétariat d’état aux Universités. La population étudiée est constituée de l’ensemble des étudiants en première année dans les disciplines suivantes sans y avoir été préalablement inscrits. (Bacheliers de l’année, étudiants qui prennent une réorientation, étudiants qui commencent des études supérieures suite à une interruption de scolarité après l’enseignement secondaire). Ces disciplines étudiées sont : Médecine, Deug A de Sciences, Sciences économiques, lettres modernes, lettres classiques, philosophie et sciences sociales , ainsi que le département gestion des entreprises de l’ Institut Universitaire de Technologie de DIJON.

Ce texte a pour objet l ’étude de l ’estimation de la probabilité de réalisation d’un événement E3 étant donné un certain nombre de caractéristiques associées à cette éventualité. Deux modèles sont envisagés à savoir le modèle de régression linéaire et le modèle de régression logistique. Le premier qui revient à estimer une fonction de probabilité linéaire ne vérifie plus les hypothèses classiques des moindres carrés ordinaires. Une première amélioration consiste alors à estimer le modèle par la méthode des moindres carrés généralisés. Cependant outre le problème des tests de significativité des variables une autre difficulté subsiste à savoir que le modèle linéaire est inadéquate pour représenter une probabilité. Pour pallier ces inconvénients il est nécessaire de recourir à un modèle non linéaire tel que le modèle logistique, que l’on estimera par la méthode du maximum de vraisemblance. La seconde partie de ce texte sera consacrée à l’utilisation des outils économétriques exposés dans la première partie et d’une façon plus générale à donner des résultats empiriques sur la réussite universitaire. Les résultats dont nous disposons à l’heure actuelle concernent majoritairement la première année d’études. Dans la présentation, nous donnerons une place privilégiée aux études de sciences économiques sachant, qu’au niveau des conclusions, nous élargirons le champ des résultats.